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  • Juste une mise au point...

    Certains passages de l‘article publié par Gil Mihaely, historien et directeur de la publication de Causeur, ont manifestement été mal interprétés et prêtent à confusion. En effet, des lecteurs m‘attribuent des pensées que je n‘ai pas. Aussi, je souhaite faire cette mise au point qui m‘importe  car avec la question de l‘accueil des Ukrainiens, Gil Mihaely souhaitait simplement établir une mise en contexte.

    Tous mes livres sont là pour en témoigner, j‘ai toujours écrit que la distance culturelle joue un rôle de premier plan dans la capacité des migrants à s‘insérer – ou non – au sein de la société, puis à s‘intégrer – ou pas – culturellement. Mais j‘ai toujours tenu à attirer l‘attention sur le fait que la proximité culturelle ne garantit aucunement la réussite de l‘assimilation. En effet, comme en attestent entre autres les études des historiens Pierre Milza et Daniel Lefeuvre, seul un Italien sur trois du flux transalpin pour la période 1870‑1940 a réussi à s‘assimiler. Les autres sont repartis. Dans mon livre Les dindons de la farce, j‘évoque l‘autobiographie de Cavanna où il décrit la manière dont les Italiens qualifiaient toute velléité d‘assimilation de la part d‘un des leurs, et cela vaut le détour !

    Je donne aussi d‘autres chiffres sur différents flux migratoires, et ma conclusion est la suivante : “Cela montre à quel point l‘assimilation est complexe et difficile même lorsque les traditions semblent proches. Pourtant, les Français persistent à croire ceux qui leur racontent une tout autre histoire, à savoir que l‘assimilation des Européens a été un succès.”

    Et je dis aussi que “si ce fait n’avait pas été occulté par les faiseurs d’opinion, journalistes et intellectuels médiatiques en tête, les Français auraient déduit que des flux migratoires de cultures plus éloignées de la leur que celle des Italiens ou des Polonais feraient difficilement mieux. La connaissance de cet aspect des migrations précédentes aurait fatalement conduit à une réflexion sérieuse sur les conditions d’assimilation et leur corollaire, l’octroi des papiers d’identité français : l’acquisition de la nationalité française étant censée, de par le Code civil, attester de l’assimilation.”

    Lire ici l‘article de Gil Mihaely.

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  • Face à Rioufol

    Ce soir, j‘étais l‘invitée d‘Ivan Rioufol sur CNews. Ivan Rioufol m‘a présentée comme “la marraine de l‘émission”. J‘avais en effet participé à la réussite du lancement de son émission, et j‘en suis très heureuse.

    La première partie de l‘émission est consacrée à Éric Denécée qui nous parle du conflit entre la Russie et les Ukrainiens.

     

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  • Émission “En toute vérité”

    Ce matin, j‘étais l'invitée d'Alexandre Devecchio pour son émission “En toute vérité” sur Sud Radio.
    Dans la deuxième partie, je dialogue avec Claire Koç qui avait publié “Claire, le prénom de la honte”. De nombreux sujets ont été abordés. Vous en prendrez connaissance en écoutant l‘émission.

    J'y dis, entre autres, ma conviction que les parents ont un rôle de premier plan à jouer dans le réarmement moral de leurs enfants – expression que j'emploie depuis des années –, et je les invite à transmettre à leurs enfants, pour qu‘ils se l‘approprient, la phrase du résistant Marc Bloch qui figure en exergue de mon blog depuis les débuts : « La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ».

     

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  • Dans le Figaro, Alexandre Devecchio cite Les dindons de la farce

    L'article s'intitule  Guerre d’Algérie : la France, théâtre du conflit des mémoires

    Extrait: “L’essayiste française d’ascendance algérienne, Malika Sorel, dont le dernier livre, Les Dindons de la farce (Albin Michel) justement consacré à la culpabilité coloniale, vient de paraître, rappelle que huit Algériens sur dix veulent s’expatrier, dont une grande partie en France. « Si la France est ce pays horrible de colons qui a tellement fait souffrir les Algériens, pourquoi veulent-ils venir y vivre ? », s’interroge-t-elle. Et de regretter qu’à force d’entendre évoquer la culpabilité de la France, les jeunes générations finissent par s’en persuader et se dresser contre leur terre d’accueil. « L’urgence absolue est que les élites prennent conscience qu’ils injectent le poison de la haine », analyse-t-elle, convaincue que l’accroissement des flux migratoires a conduit les politiques à adopter des réflexes clientélistes mortifères.

    Il est vrai qu’au-delà du débat intellectuel et historique, la question de la repentance s’est depuis longtemps invitée dans le débat politique. Une grande partie de la gauche, déjà convertie au multiculturalisme depuis les années 1980, a été largement influencée par la pensée décoloniale ces vingt dernières années, sans doute parce qu’elle espérait combler ainsi le vide laissé par la lutte des classes. La droite, quand elle n’a pas cédé elle-même aux sirènes du communautarisme, n’a tenté de répondre à la question que de manière maladroite.”

    Catégories : Revue de presse