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  • Dans le Figaro, Alexandre Devecchio cite Les dindons de la farce

    L'article s'intitule  Guerre d’Algérie : la France, théâtre du conflit des mémoires

    Extrait: “L’essayiste française d’ascendance algérienne, Malika Sorel, dont le dernier livre, Les Dindons de la farce (Albin Michel) justement consacré à la culpabilité coloniale, vient de paraître, rappelle que huit Algériens sur dix veulent s’expatrier, dont une grande partie en France. « Si la France est ce pays horrible de colons qui a tellement fait souffrir les Algériens, pourquoi veulent-ils venir y vivre ? », s’interroge-t-elle. Et de regretter qu’à force d’entendre évoquer la culpabilité de la France, les jeunes générations finissent par s’en persuader et se dresser contre leur terre d’accueil. « L’urgence absolue est que les élites prennent conscience qu’ils injectent le poison de la haine », analyse-t-elle, convaincue que l’accroissement des flux migratoires a conduit les politiques à adopter des réflexes clientélistes mortifères.

    Il est vrai qu’au-delà du débat intellectuel et historique, la question de la repentance s’est depuis longtemps invitée dans le débat politique. Une grande partie de la gauche, déjà convertie au multiculturalisme depuis les années 1980, a été largement influencée par la pensée décoloniale ces vingt dernières années, sans doute parce qu’elle espérait combler ainsi le vide laissé par la lutte des classes. La droite, quand elle n’a pas cédé elle-même aux sirènes du communautarisme, n’a tenté de répondre à la question que de manière maladroite.”

    Catégories : Revue de presse
  • Mon intervention sur Sud Radio

    Ce matin, j‘étais l‘invitée de Patrick Roger et de Laurence Garcia. Plusieurs sujets ont été abordés, dont celui des prénoms, le voile islamique, ainsi que la misogynie des sociétés occidentales – l‘une des fragilités que j‘aborde dans mon livre.

    En effet, comme je l‘écris dans Les dindons de la farce : “Ayons la lucidité et le courage de nous poser cette question de manière dépassionnée : la réaction des sociétés occidentales, à commencer par sa classe supérieure, aurait-elle été différente si les flux migratoires s‘étaient accompagnés d‘une remise en question du statut des hommes et d‘atteintes à leur liberté, plutôt que de s‘accompagner d‘une remise en question du statut des femmes et de leur liberté ? Il n‘y a là, à mes yeux, pas l‘ombre d‘un doute.”

     

    Catégories : Revue de presse