Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

atlantico - Page 2

  • Entretien Atlantico, “Algérie : la vaine obsession d’Emmanuel Macron”

    Extraits :

    “ (...) Je pense que les Algériens doivent se réjouir de voir l’ancienne puissance coloniale venir leur baiser la main. Cela doit être un grand motif de fierté, et les Algériens sont très sensibles à la fierté. Cela fait même l’objet d’une expression, « avoir du nif ». Le nif, c’est le nez et cela signifie savoir garder tête haute. Les Algériens, dont je connais bien la mentalité – et pour cause !, doivent bien rigoler. Mais cela peut malheureusement renforcer un certain mépris et alimenter des comportements violents que l’on voit parfois se manifester sur le territoire français, car dans la culture musulmane, le fort inspire le respect, et le faible le mépris. Or bien des comportements des Occidentaux – pas seulement des Français – les amènent à ne pas savoir se faire respecter ni faire respecter leurs nations. Les exemples abondent, et j’ai eu tout le loisir de les développer dans mes livres. Pour asseoir une relation saine et gagnant-gagnant, il faut donc savoir rester debout.

    (...)

    Emmanuel Macron est né après la guerre d’Algérie. Cette page d’histoire ne semble pas l’avoir concerné personnellement, ni de près ni de loin, et encore moins l’avoir fait vibrer ; donc j’avoue ne pas comprendre, là non plus, ce qui l’amène à remettre régulièrement ce sujet sur la table quand il faudrait, bien au contraire, tourner la page. Existe en outre dans son raisonnement un problème de logique car d’une part, il fustige la « rente mémorielle » du pouvoir algérien et d’autre part, il participe de lui-même à alimenter le moulin. Par contre, je suis à 100% d'accord avec le Président Macron lorsqu'il dit que la France n'a pas de leçon à donner. En effet, l'État français, qui s'est révélé au fil du temps impuissant à juguler l'insécurité galopante sur son territoire et à maintenir son école à un bon niveau, est très mal placé pour donner des leçons à d'autres gouvernants, quels qu'ils soient (...)”

    L'intégralité de l'entretien est à lire ici.

    Catégories : Revue de presse
  • Au sujet des tenues religieuses à l'école

    Sur Atlantico, retrouvez mon avis au sujet de la multiplication des incidents liés au port de signes religieux islamiques dans les établissements scolaires.

    Extraits :

    “Dans tous les pays musulmans, dès lors que les conditions d’une course au rigorisme et au fondamentalisme ont été réunies, la paix civile et l’insouciance ont fini par s’envoler, entraînant avec elles l’espoir d’un développement économique qui puisse répondre au défi de l’explosion démographique. Que veulent au juste les Français ? Que leur société subisse le même sort ? Il est arrivé que les Français se posent la question du comportement qu'ils eussent adopté s'ils s'étaient trouvés à la place de leurs aïeux dans les années 1940. La réponse, chaque Français l’a sous ses propres yeux.
    (...)
    Le nombre d’incidents exploserait si une proportion importante des enseignants n’en était pas réduite, par peur, à pratiquer l’autocensure. Selon une étude de l'Ifop datée de septembre 2020, ce sont en effet près de 40 % des enseignants qui déclarent se censurer pour ne pas créer de problèmes avec les élèves. Dans les Zones d’Éducation Prioritaires – traduire zones où la proportion d’élèves issus de l’immigration domine –, ils sont plus de 50 % à pratiquer l’autocensure ! C’est dans cette peur et dans le climat d’insécurité qui s’est installé dans les établissements scolaires de nos villes et de nos campagnes, qu’il faut chercher les raisons de l’effondrement de la vocation du métier d’enseignant.
    (...)
    Qui eût pu croire, il y a seulement quelques décennies, que la France en arriverait là ? Parfois, au vu des débats, on peine à croire que nous sommes encore en France, et c’est le célèbre refrain de Michel Sardou « ne m’appelez plus jamais France » qui résume le mieux ce qui advient. En vérité, il ne fallait pas se poser cette question de distinction entre signes cultuels ou culturels ; c’est pourtant dans ce piège que la société française s’est laissé entraîner. Il convenait de tout analyser au travers du filtre des principes, valeurs et normes culturelles qui fondent le pacte moral et social – donc le pacte politique – qui lie les Français entre eux et en font un peuple. Tout ce qui ne correspondait pas devait être écarté, car il était évident que le viol du pacte politique finirait par mettre en danger le principe même de cohésion nationale.”

    Vous pouvez lire ici l'intégralité de l'entretien.

    Catégories : Revue de presse
  • Entretien publié sur le site d’Atlantico

    Extrait : « (...) Aussi, les politiques ont besoin de relais au sein de ces populations pour jouer le rôle de rabatteurs de bulletin de vote. Ceux des enfants de l’immigration qui se sont assimilés ne peuvent pas jouer ce rôle. De ce fait, ils ne présentent plus guère d’intérêt pour personne. Et c’est bien parce que les élites ont violé le Code civil qui imposait que l’assimilation précède l’octroi de la nationalité française, et donc du droit de vote, que nous en sommes arrivés à cette situation. Comme je l’illustre dans mon livre, beaucoup ont versé dans le clientélisme par le biais des accommodements et autres concessions sur le respect des principes républicains. C’est ce clientélisme qui a conduit au séparatisme culturel puisque chaque diaspora, pour pouvoir peser dans le jeu politique, n’a nul intérêt à laisser ses membres lui échapper et s’assimiler. Au fil du temps, la pression s’est accrue sur chaque enfant et famille de l’immigration, rendant leur intégration culturelle encore plus compliquée. La préférence étrangère a été institutionnalisée au travers des politiques de diversité et de discrimination positive qui se sont déployées dans tous les secteurs : politiques, entreprises, médias... La classe politique se trouve à présent piégée, et la France dans une situation préoccupante. La discrimination positive a fini par se muer en discrimination négative pour les Français de souche et assimilés qui sont les dindons de la farce.
    (...)

    Je suis convaincue du fait que c’est la misogynie des sociétés occidentales, à commencer par celle des élites, qui les a empêchées de réagir. Je pose la question : la réaction des sociétés occidentales aurait-elle été différente si les flux migratoires s'étaient accompagnés d'une remise en question du statut des hommes et d'atteintes à leur liberté, plutôt que de s'accompagner d'une remise en question du statut des femmes et de leur liberté ? Il n'y a là, à mes yeux, pas l’ombre d’un doute ! J’explique aussi, études à l’appui, que cette misogynie peut tout aussi bien émaner des femmes elles-mêmes. C’est pourquoi nous devons sortir de l'approche stérile et surtout contre-productive d’un combat entre les sexes. Beaucoup d’hommes sont les alliés des femmes et, pour rien au monde, ne souhaitent que notre société régresse sur le plan des relations entre les hommes et les femmes. »

    Vous pouvez lire ici l’intégralité de mon entretien.

    Catégories : Revue de presse
  • Entretien avec Atlantico

    Atlantico a publié ce matin un entretien dans lequel j’aborde plusieurs questions, dont la diabolisation du FN et le rôle joué par le mouvement anti-raciste dans l'impossibilité, pour notre société, de traiter des questions d’immigration et d’intégration.

    Catégories : Revue de presse