Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

copé - Page 2

  • Illustration...

    En guise d'illustration de mon précédent billet, voici une prochaine conférence à laquelle participeront ministres et hauts représentants de l'UMP.

    Lors de ces conférences, il n'est question que du sort des « élites » (représentation des personnes issues de l'immigration à l'Assemblée nationale, dans les hautes fonctions de l'entreprise…) Dans les faits, ces personnes ne travaillent pas pour aider les enfants issus de l'immigration à réussir, mais bien pour se trouver elles-mêmes des affectations haut placées… Nous devons faire prendre conscience que le sort des élites importe peu, et que c'est véritablement celui de la masse qui pose problème !

    Notez bien la ruse : les tenants de la diversité recourent désormais à des opérations jumelées ; ici, ce sera avec la question de la parité hommes-femmes.

     


    Par Les Marianne de la diversité :

    Fadila MEHAL, Présidente-Fondatrice des Marianne de la diversité, et Soumia MALINBAUM, présidente de l’AFMD (Association Française des Managers de la Diversité) vous convient au colloque :

    “La parité et la diversité dans l’entreprise : une égalité (encore) sous condition”

    Animation de Nadia BEY, journaliste à Radio Orient

    Vous trouverez ci-dessous le programme prévisionnel de cet événement qui se tiendra le lundi 12 octobre 2009 à 13h30 à l’Assemblée Nationale, salle Colbert, 126, rue de l’université Paris 75007 (métro : Invalides)

    Quelles avancées pour les femmes dans l’entreprise, quels progrès a-t-on enregistrés depuis 5 ans, en matière de promotion et de représentation dans les COMEX, dans les conseils d’administration des grandes entreprises et les médias ?

    A partir du rapport de Brigitte Grésy, inspectrice des affaires sociales, remis en juillet à Xavier Darcos, ministre du travail, pour préparer la négociations avec les syndicats, les Marianne de la diversité, en partenariat avec l’AFMD, organisent un colloque pour faire le point sur cette question.

    Femmes chefs d’entreprises, syndicalistes, institutionnels, ils seront tous présents ce 12 octobre à 13h30 à la salle Colbert de l’ Assemblée Nationale.



    Catégories : Discrimination positive
  • Génération France Communautariste.fr

    La tentative de récupération de l’élection de Barack Obama a atteint des sommets de manipulation des masses. Rappelons ici, pour mémoire, que M. Obama est lui-même opposé à la discrimination positive, et qu’il impute à cette politique raciale la responsabilité de l’impasse dans laquelle se trouve son pays (voir son discours de Philadelphie). Les communautaristes français de tous bords font mine de n’en rien savoir, et ramènent sans cesse M. Obama à sa couleur de peau. Nos « élites » politiques ne réalisent même pas que c’est lui faire gravement offense que de nier qu’il doit son ascension à son seul mérite et à ses seules capacités personnelles.

    Craignant de rater un train, le Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, s’est empressé de signer l’« Appel à l’Égalité » de Yazid Sabeg. Or, derrière cet appel fallacieux se cache la discrimination positive, qui introduit dans le droit français des privilèges attachés à la naissance. Ce même Jean-François Copé, décidément affolé à l’idée de risquer de manquer une occasion, organise le 11 décembre prochain une soirée à laquelle il a convié des personnalités qui fustigent très régulièrement la France et les Français, coupables à leurs yeux de tous les malheurs des personnes d’origine étrangère. Entre autres invités : Yazid Sabeg, à l’origine de la Charte de la diversité, et dont l’Appel à l’Égalité a été soutenu en première page du JDD par Carla Bruni-Sarkozy ; Patrick Lozès, président du CRAN ; Yamina Benguigui, conseillère PS de Paris ; Marc Ladreit de Lacharrière, président de Culture et Diversité. Après tout, Le Président français n’a-t-il pas montré l’exemple en conviant le CRAN à l’Élysée ?

    Le Parti Socialiste n’est pas en reste, ayant choisi pour chef Martine Aubry qui brille par la façon dont elle défend les principes républicains. Jugez-en par vous-mêmes : après avoir instauré à Lille en 2003 sa fameuse réservation des piscines aux femmes dans certaines plages horaires, elle appelle le Parti Socialiste à « faire entrer la richesse de la France dans les instances de représentation en commençant par notre propre parti, au sein de service public en commençant par les collectivités territoriales à direction socialiste qui ont un devoir d’exemplarité », traduisez : il faut tenir compte de l’origine ethnique et raciale dans la composition des équipes. Elle souhaite également que tous les militants socialistes travaillent à « faire connaître les discriminations, en portant auprès de la HALDE – dont les moyens doivent être renforcés – systématiquement les situations dont nous avons connaissance » ainsi que d’« accompagner les victimes et les aider à se porter partie civile, par exemple grâce à la mise en place de médiateurs dans nos collectivités locales ». Martine Aubry conseille en outre de « généraliser la pratique du testing en matière d’accès à l’emploi, au logement ou aux loisirs… » et de « créer des conseils des résidents étrangers partout dans l’attente du droit de vote des étrangers. » Le clou, c’est qu’elle conclut ainsi son appel : « Liberté, égalité, fraternité : mieux qu’une devise au fronton de nos bâtiments publics, faisons de nos valeurs républicaines des points cardinaux dans notre cœur. »

    Si par ces pratiques divisant la France entre bourreaux potentiels (les Français de souche) et leurs victimes évidentes (les personnes issues de l’immigration maghrébine et africaine), notre classe politique pense œuvrer à maintenir la paix civile sur notre territoire, eh bien elle se trompe LOURDEMENT !

    Comment les Français pourraient-ils y voir clair, quand tant d’hommes et de femmes politiques qui combattent leurs principes et leurs valeurs se drapent du voile républicain ? La première des urgences est de réhabiliter l’explication de texte, pour que les Français disposent de véritables outils de décryptage des perspectives qui leur sont proposées par les uns et par les autres ; que les masques tombent enfin !

    Catégories : Politique
  • Offensive sur la République française : ils sortent l’artillerie lourde !

    Aujourd'hui a paru, dans le Journal du Dimanche, un tir d'obus sur les principes qui constituent le socle des valeurs fondamentales qui sculptent la société française. L'offensive est menée par Yazid Sabeg, un richissime homme d'affaires d'origine algérienne. Il est escorté par Carla Bruni-Sarkozy, qui figure en première page du journal.

    Après une menace à peine voilée à la France, « Nous sentons partout la crispation identitaire, des sifflements de la Marseillaise aux rappels à l'ordre civiques qui restent vains et incompris », l'appel de Yazid Sabeg met notre pays en accusation : « Mais quelle conception de l’homme faut-il se faire pour accepter que l’élite économique, politique, sociale, y reste une chasse gardée ? », pour finalement sommer la République française d’abandonner l’égalité républicaine, pour lui substituer un système de privilèges à la naissance, selon l'origine ethnique ou raciale.

    Voici les termes contenus dans la pétition, derrière lesquels se cache très habilement la discrimination positive :

    • égalité réelle
    • politiques résolument volontaristes pour l’équité et la diversité
    • actions positives
    • systématiser les politiques volontaristes de réussite éducative et la promotion des talents dans les quartiers populaires
    • inciter fortement les employeurs et le premier d’entre eux, l’État, à mettre en place des politiques de promotion de la diversité, fondées sur l’obligation de résultat [traduisez : mettre en place des quotas basés sur les statistiques ethniques et raciales]
    • soumettre les partis politiques à un pacte national de la diversité et organiser un Grenelle de l’égalité réelle et de la diversité

    Devant cette offensive d’ampleur inégalée, dans laquelle l’épouse du Président de la République française utilise sa position pour soutenir une pétition qui dénigre ouvertement la France, une entreprise qui vise à diviser les Français et les trier selon leur origine ethnique et raciale – division porteuse du ferment d’affrontements ethniques et raciaux dans notre pays, j’en développe les raisons en long et en large dans Le puzzle de l’intégration ;

    devant cette offensive dans laquelle le Président du groupe des Députés UMP, Jean-François Copé, apporte sa signature à une pétition dont le but est d’enterrer le pacte républicain qui lie tous les Français ;

    à la veille de la réception par le Président de la République d’une association qui a basé tout son combat politique sur la nécessaire repentance de la France, j’ai nommé le Conseil Représentatif des Associations Noires ;

    il devient urgent et de la plus haute importance que chaque citoyen français, dans le calme et avec une sérénité déterminée et de chaque instant, relève la tête avec fierté, et s’engage pour aider la France – le bien le plus précieux que nous avons la responsabilité de léguer pacifié à nos descendants – à faire barrage à toute tentative de déstabilisation ! Oui, chaque Français, car les communautaristes sont désormais très puissants. Ils ont investi toutes les sphères du pouvoir médiatique et politique. Les trois pages du JDD nous démontrent que nous n’avons pas affaire à des individus esseulés aux faibles moyens.

    Nous réussirons, car nous n’avons pas d’autre choix. Nos élus ont pour mission première de veiller sur nos fondamentaux. Allez vers eux. Ils ont aussi besoin de notre soutien afin de résister aux pressions qui s’exercent sur eux.

    Catégories : Discrimination positive, Politique
  • Liberté, Égalité, Fraternité : oui, mais lesquelles ?

    Suite au commentaire de Stéphane : concernant le yacht, la dernière fois que j’ai pris le bateau, c’était il y a quelques années. J’ai eu un sacré mal de mer. Je ne sais pas si je retenterai l’expérience de sitôt ! Plaisanterie mise à part, voici en guise de réponse un extrait de l’entretien que j’avais accordé à Jeune Afrique :

    « Parce qu’elle met en garde contre les dangers des mesures qui menacent la cohésion sociale, Malika Sorel est souvent sollicitée pour un engagement politique qu’elle a jusqu’à présent repoussé. “Je voudrais éviter d’être instrumentalisée, comme c’est actuellement la mode à Paris. Je n’ai aucune ambition personnelle, je souhaite simplement servir l’intérêt général, […] en travaillant avec des personnalités qui m’apparaîtront en mesure de pacifier les relations entre les uns et les autres. »

    Le commentaire que vous évoquez, cher Stéphane, est très intéressant. Il va dans le même sens que des publications de mouvements communautaristes, qui montrent qu’une proportion non négligeable de migrants des dernières vagues ne sont habités d’aucune volonté d’appartenir à une autre communauté que celle de leurs ancêtres biologiques. C’est leur droit le plus absolu, mais c’est là que nous constatons combien le droit du sol est fâcheux, pour ne pas dire davantage. Votre commentaire rejoint également les articles de la presse anglo-saxonne auxquels Raph faisait allusion dans un précédent commentaire. Tout cela ne fait que mettre davantage en lumière la justesse des analyses de mon livre. Croyez-moi, je le dis dénuée de tout sentiment de fierté, mais plutôt habitée d’une grande tristesse teintée d’inquiétude car j’aurais préféré, pour la France, qu’il en fût autrement.

    Les Français avaient déjà, depuis fort longtemps, l’intuition que l’intégration avait bel et bien échoué pour un très grand nombre d’enfants issus de l’immigration. Même en naissant sur le sol français, et n’ayant parfois jamais connu d’autre société que la société française, ces derniers se vivent et se pensent en effet comme membres de la communauté d’origine de leurs ascendants, et nullement comme membres de la communauté française, et soucieux à ce titre du destin de la France. Éduqués dans des environnements familiaux au fonctionnement tribal qui n’attachent quasiment aucune importance à la liberté de l’individu, ils apprennent, dès le plus jeune âge, à considérer que tous ceux qui sont nés au sein de leur tribu (« droit du sang »), non seulement leur appartiennent, mais ne peuvent, de ce fait, que s’inscrire dans une logique d’opposition à tous ceux qui ne sont pas estampillés membres de la même tribu. La Liberté, telle que les Européens la conçoivent depuis maintenant plusieurs siècles, n’a guère de sens pour eux. Dans ces communautés, l’identité n’est pas dynamique ; elle est figée… avec les conséquences que l’on sait.

    En janvier dernier, en plein débat sur la possibilité d’élire un président Noir aux États-Unis, il fut rappelé que Bill Clinton avait été qualifié il y a quelques années, pour les actions qu’il avait menées en faveur des Noirs, de « premier président Noir ». Ce à quoi Barack Obama rétorqua : “I would have to investigate more Bill’s dancing abilities and some of this other stuff before I accurately judged whether he was, in fact, a brother.” Barack Obama, qui aspire à diriger les États-Unis, sous-entendait, avec sa métaphore, qu’un Noir était nécessairement son frère, tandis que ce n’était pas le cas de tous les Blancs. Imaginez le tollé si Hillary Clinton ou John Mc Cain avaient osé évoquer une fraternité Blanche… Barack Obama fut notamment formé par le pasteur Jeremiah Wright qui, bien qu’Américain, préfèrerait entendre dire « que Dieu maudisse l’Amérique » plutôt que « Dieu bénisse l’Amérique ». Une majorité de Noirs américains refusent qu’on les qualifie d’Américains, et préfèrent la dénomination « African-Américan »…

    Je l’ai écrit dans « Le puzzle de l’intégration » : la Fraternité, au sens où l’entendent les peuples européens, n’est pas du tout universelle. Barack Obama l’illustre en substance. De même, les valeurs « Liberté » et « Égalité » de la devise républicaine ne revêtent absolument pas la même signification pour tous les peuples. C’est la raison pour laquelle il faut veiller à ne jamais accorder, à ceux qui n’ont pas été éduqués dans un univers familial imprégné de ces valeurs si chères au peuple français, quelque intérêt que ce soit à se replier encore davantage sur leurs « tribus ». Si cette monumentale erreur était commise et que notre société se retrouvait officiellement clivée par la reconnaissance de la « diversité », alors il n’y aurait plus aucun espoir que les enfants issus de l’immigration s’imprègnent un jour des valeurs fondamentales de la société française. Quid alors de la paix civile ?

    Le cas des États-Unis est un remarquable exemple de modèle à fuir. Bien que Noirs et Blancs y partagent de nombreuses valeurs fondamentales, basées sur une même culture (ce qui participe à les protéger d’affrontements intercommunautaires), ils ne parviennent toujours pas à se penser autrement qu’en Noirs et Blancs. Quoi de plus normal, puisque ce n’est que la conséquence du clivage entretenu par la discrimination positive (rebaptisée en France « respect de la diversité »). Ces dernières semaines, nos journaux ont largement évoqué l’apparition de la question raciale dans la campagne présidentielle américaine ; mais à ma connaissance, aucun journaliste n’a tenté de pousser l’analyse sur ce point. Pire, certains, dans un même papier, dénonçaient le clivage de la société américaine tout en appelant notre classe politique à tenir compte de l’origine ethnique ou raciale dans la composition des équipes. Cela n’aura pas échappé au Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, qui souhaite profiter de sa tentative de sauvetage du rapport Attali pour y ajouter en prime la question de la diversité. En effet, dans la liste des inepties du rapport Attali, il manquait bien celle-là !!!

    Nous vivons une époque paradoxale, où les savoirs sont largement répandus dans les sociétés dites « développées », et où pourtant la misère est immense dans de nombreux domaines sur le plan de la cohérence des idées.

    Catégories : Discrimination positive, Insertion - intégration