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  • Les effets pervers de la discrimination positive : le cas Dati

    Non seulement la discrimination positive fera subir des dégâts collatéraux aux Français de souche, qu’elle discriminera négativement, mais elle produira également des effets pervers sur les membres des minorités ethniques ou raciales qu’elle avantage. Les déboires actuels de Rachida Dati l’illustrent à la perfection.

    Le Président de la République ayant souhaité exploiter l’image de Rachida Dati dans le cadre de sa stratégie de communication, il apparaît aujourd’hui au grand jour que cette dernière ne doit sa nomination qu’à ses origines arabes. Si un doute pouvait encore subsister dans l’esprit de nos concitoyens, le Président de la République vient lui-même de le dissiper : « Il faut qu’elle réussisse, car c’est un message à la France diverse, à la France multiple : le signe que chacun a sa chance ». Dans ces circonstances, comment s’étonner de voir, à la première difficulté, poindre la suspicion sur ses compétences ? Le doute sur les aptitudes des membres des minorités est l’un des effets pervers les plus courants dans tous les pays qui pratiquent le traitement inégalitaire des citoyens.

    Rachida Dati n’a jamais été connue ni reconnue comme une pointure dans le domaine juridique. Au sein de l’UMP, ce sont d’autres personnalités qui détiennent ces compétences et ont, à ce titre, assumé la tâche de l’élaboration du projet juridique. Comme je l’évoque dans « Le puzzle de l’intégration » (dont l’écriture était achevée dès septembre 2006), Rachida Dati fut pendant quatre ans chargée de la prévention de la délinquance auprès du Ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, avec les résultats pitoyables qu’elle a elle-même, dans une touchante naïveté, tenu à détailler à l’occasion de son discours au TGI de Bobigny le 22 juin dernier : « Le nombre de condamnations en récidive pour les crimes et délits a augmenté de 68 % en cinq ans. Pour les délits les plus graves, cette augmentation a été de 145% […] La délinquance des mineurs augmente. Elle est de plus en plus violente. Elle concerne des tranches d’âge de plus en plus jeunes. En 5 ans, le nombre de mineurs condamnés pour des délits de violence a augmenté de près de 40%. En 2006, la part des mineurs dans le total des personnes mises en cause pour l’ensemble des crimes et des délits est de 18%. Elle s’élève à 45% pour les vols avec violence. »

    Si Rachida Dati était dotée de compétences et d’une expérience largement reconnues, elle aurait bénéficié d’une confiance en ses capacités qui lui aurait permis de démontrer aux Français qu’elle est à la hauteur de la mission qui lui échoit. Elle se serait probablement reposée sur le monde de la magistrature pour attester de son expérience. Au lieu de cela, les médias nous apprennent que Rachida Dati aurait elle-même demandé à des associations de lutte contre le racisme de monter au créneau pour prendre sa défense. Une mise au point de sa part s’impose sur ce sujet qui, contrairement aux apparences, est tout sauf anodin. Comme j’ai eu l’occasion de l’évoquer sur France Inter, il n’est en effet pas sans conséquence de diviser la société française en « victimes » et « bourreaux ».

    Aujourd’hui, face aux portes qui claquent au sein de son ministère et à la levée de boucliers que suscite (à juste titre) son projet de loi sur la récidive, l’argument le plus souvent invoqué par ses défenseurs pour mettre fin à la critique est que Rachida Dati subirait une mise en cause de sa légitimité en raison de son origine ethnique. Or, lorsqu’Édith Cresson avait essuyé le vif mécontentement de la classe politique (jusque dans ses propres rangs), sa nomination apparaissait elle aussi illégitime, car elle était assise sur le seul bon vouloir du prince. Nous sommes en réalité dans la même situation aujourd’hui.

    L’exemple du cas Dati laisse par ailleurs augurer des terribles difficultés qui attendent nos entreprises, dès qu’elles se verront imposer la mise en oeuvre de la discrimination positive : elles se trouveront alors confrontées à la nécessité de tenir compte de paramètres autres que la seule adéquation des salariés aux postes proposés, et devront s’attendre aux pires attaques lors des décisions de recrutement, promotions ou licenciements.

    La tentative, de la part d’associations et même de personnalités politiques comme Simone Veil, de transformer de manière éhontée un procès en incompétence en campagne de lutte contre le prétendu racisme des Français, est dangereux pour notre paix civile. Depuis trente ans, on diffuse aux populations issues de l’immigration le disque du racisme des Français de souche ; cela a largement contribué à développer, puis à entretenir, la haine que nourrissent à présent une partie des jeunes issus de l’immigration envers les Français de souche et leur société, avec les conséquences que l’on observe déjà.

    Catégories : Discrimination positive
  • Rachida Dati et l’idéologie victimaire

    Lors du discours qu’elle a tenu le 22 juin dernier au Tribunal de Grande Instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le nouveau ministre de la justice a effectué quelques annonces qui semblent, pour l’instant, être passées inaperçues. Je les relève donc ici.

    Voici un premier extrait du discours de Rachida Dati :

    « Un message d’humanité et d’ouverture, adressé à toutes les populations en souffrance, exclues, discriminées, reléguées […] Je sais qu’ici les populations sont l’objet de discriminations sociales, économiques et culturelles […] Je veux faire changer la perception qu’elles ont de notre justice car elles ont encore plus besoin de justice que les autres […] C’est pourquoi je souhaite créer dans tous les parquets un pôle anti-discrimination. Il y aura un magistrat et un délégué du Procureur de la République dédiés à la lutte contre les discriminations […] »

    Ainsi, en France, une partie de la justice va être spécifiquement dédiée aux populations qui seraient discriminées par les Français de souche, érigées en potentiels racistes par l’idéologie victimaire ; cette idéologie qui fait des ravages depuis plusieurs années, et qui porte une responsabilité centrale dans le fait que les jeunes issus de l’immigration ne s’investissent plus dans la construction de leur avenir. Les familles de l’immigration sont en effet, à présent, profondément convaincues que leurs difficultés, voire leur impossibilité à gravir l’échelle sociale française, est imputable au comportement des Français de souche à leur égard. Cette idéologie, qui avait déjà conduit à la création de la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité), déjà dotée, il faut le préciser, d’un pouvoir de sanction, a des conséquences désastreuses sur les jeunes issus de l’immigration, et même sur la société toute entière.

    Depuis de nombreuses années, la France berce d’illusions les populations issues de l’immigration avec une idéologie victimaire dont le corollaire est la repentance des Français, auxquels il appartiendrait de réparer les injustices dont ils se seraient rendus coupables. Depuis vingt-cinq ans, nous refusons de nous pencher avec sérieux sur l’origine des problèmes d’insertion des jeunes issus de l’immigration. Le résultat de notre errance, nous pouvons l’observer chaque jour davantage : c’est la marginalisation croissante des jeunes issus de l’immigration. Mais laissons à nouveau la parole à Rachida Dati :

    « Les difficultés en Seine-Saint-Denis sont nombreuses : un taux de criminalité élevé de 104 crimes et délits pour 1 000 habitants en 2006, alors qu’il est de 61 pour la France entière […] Et pourtant, il y a ici plus de 30 000 associations, soit 20 % de plus que la moyenne nationale […] Le nombre de condamnations en récidive pour les crimes et délits a augmenté de 68 % en cinq ans. Pour les délits les plus graves, cette augmentation a été de 145% […] La délinquance des mineurs augmente. Elle est de plus en plus violente. Elle concerne des tranches d’âge de plus en plus jeunes. En 5 ans, le nombre de mineurs condamnés pour des délits de violence a augmenté de près de 40%. En 2006, la part des mineurs dans le total des personnes mises en cause pour l’ensemble des crimes et des délits est de 18%. Elle s’élève à 45% pour les vols avec violence. »

    Il devient à présent urgent de nous interroger sur ce qui conduit les enfants issus de l’immigration à défier, de plus en plus jeunes, la République et ses représentants. Il est intéressant de relever que des jeunes dotés du même profil, et qui évoluent encore dans leur pays d’origine, n’adoptent absolument pas le même comportement et continuent à s’investir à l’école et à respecter les lois en vigueur dans leur pays, alors qu’ils savent parfaitement qu’ils n’auront que très peu de chances de trouver un emploi dans leur contexte économique. Si nous étendons cette politique-poison de la victimisation et de la repentance en installant des pôles anti-discrimination au sein de parquets, si nous persistons à laisser diviser la France en deux camps, victimes et bourreaux, et à régulièrement dresser les groupes issus de l’immigration contre les Français de souche, nous mettrons en danger notre paix civile.

    Rachida Dati poursuit : « C’est pourquoi, je veux pour la France une justice adaptée au monde dans lequel elle agit et qui accompagne les changements qui rythment nos vies […] Je ne veux plus qu’une partie de la population française pense que la justice n’est pas faite pour elle, qu’elle est même faite contre elle. Je veux leur dire qu’ils se trompent. »

    Que sous-entend le ministre de la justice de la République Française lorsqu’elle déclare qu’elle va « adapter la justice aux changements qui rythment nos vies » ? La question devrait lui être posée. Est-il utile de rappeler que les lois françaises n’ont été faites ni pour, ni contre les migrants et leurs descendants ? Ces lois, qui illustrent le socle des valeurs fondamentales propres à la société française, existaient bien avant leur arrivée. Elles sont le fruit de l’immense héritage du peuple français. Aucun parent français de souche ne laisserait ses enfants se singulariser comme on le laisse faire aux enfants issus de l’immigration, lorsqu’ils rejettent des éléments essentiels du contrat du « bien vivre ensemble » qui régit la société française.

    Encore un extrait du discours de Rachida Dati : « Une Justice ouverte et moderne, c’est aussi une Justice qui ressemble à la France d’aujourd’hui, dans toute sa diversité. L’origine sociale des acteurs judiciaires, et au plus haut niveau, doit être diversifiée sans remettre en cause le recrutement par concours, creuset du mérite républicain et de l’égalité des chances. »

    Ce passage signe en réalité la volonté que soient dorénavant prises en compte les origines ethniques et raciales des postulants aux emplois ; c’est l’introduction de la discrimination positive sans la nommer. Comment s’en étonner, lorsqu’on sait que Rachida Dati est membre fondateur du club XXIe siècle, dont Rama Yade est la vice-présidente ; cercle d’influence dont le but affiché par Rachida Dati elle-même, est de favoriser le recrutement à haut niveau des personnes issues de l’immigration. Que dirait-on si des Français de souche créaient un club qui se fixait comme objectif de favoriser le recrutement de Français de souche pour les propulser dans les sphères du pouvoir ? Ne parlerait-on pas alors de racisme avéré ?

    La tâche des Français qui sont attachés à ce que la France demeure « une et indivisible » va considérablement se compliquer, car l’idéologie de la victimisation, de la repentance des Français et de la discrimination positive est maintenant installée dans les plus hautes sphères du pouvoir politique. Valoriser le travail et le mérite, tourner le dos à la repentance du peuple français, étaient pourtant des thèmes martelés dans les messages qu’avait scandés Nicolas Sarkozy au cours de sa campagne pour accéder à la Présidence…

    Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la relation de cause à effet entre l’idéologie victimaire et la fin de la France « une et indivisible », je les encourage à lire Le puzzle de l’intégration !

    Catégories : Insertion - intégration, Politique
  • Une discrimination positive à la française ?

    Existerait-il une « discrimination positive à la française », qui serait différente de la discrimination positive américaine ?

    Dans le Monde daté du 11 avril dernier, on pouvait lire :

    « En présence ou non de Nicolas Sarkozy, les secrétaires nationaux, conseillers exécutifs ou simples adhérents de l’UMP, issus des minorités et réunis au sein du Cercle de la diversité républicaine de ce même parti, entendent ouvrir le débat présidentiel sur la diversité. "M. Sarkozy est précurseur sur le thème de la discrimination positive. Nous avons voulu donner corps à ce principe en le déclinant en mesures concrètes", explique Yves Jégo, secrétaire national aux nouvelles adhésions, à l’origine de la création en septembre 2006 de ce Cercle de la diversité au sein de l’UMP.

    En introduction, les auteurs du Livre blanc prennent soin de distinguer la "discrimination positive à la française" qu’ils veulent promouvoir, fondée sur une base territoriale, et la reconnaissance du mérite "quelle que soit la couleur de peau" de "l’affirmative action" américaine s’appuyant sur des critères raciaux ou ethniques. Cela ne les empêche pas d’appeler à la mise en place de statistiques fondées "sur les catégories retenues dans la vie ordinaire, c’est-à-dire les Blancs, les Noirs, les Asiatiques". Des statistiques ethniques en somme, qu’ils se gardent de nommer comme telles, mais qui permettraient, selon eux, de mesurer l’état des discriminations dans la société française et ainsi d’avancer. »[1]

    À la question « Existerait-il une discrimination positive à la française qui serait différente de la discrimination positive américaine ? », la réponse est donc : NON, il n’y a strictement aucune différence entre la discrimination positive que l’on tente actuellement de rebaptiser, sous nos cieux, « à la française », et la discrimination positive américaine. Comme l’a justement souligné sur son blog Dominique Strauss-Kahn, qui est lui aussi favorable à l’importation de cette politique, le critère géographique est véritablement un leurre, qui permet, sans affronter le peuple français attaché à ses valeurs républicaines, de cibler directement des personnes originaires d’Afrique noire ou du Maghreb.

    À ce sujet, Daniel Sabbagh, chargé de recherches au CERI (Centre d’Études et de Recherches Internationales), précise : « On observe actuellement une réelle convergence, tant au niveau des arguments mobilisés pour justifier les politiques — la rhétorique de la “diversité”, par exemple, est directement importée des États-Unis — que des politiques elles-mêmes. »[2]

    Toujours dans le Monde daté du 11 avril : « Ainsi, en matière d’emploi, le Cercle préconise-t-il, par exemple, de transposer les aides consacrées aux zones franches aux personnes qui y résident : une entreprise de centre-ville qui recruterait une personne issue de zone urbaine sensible (ZUS) pourrait se voir exonérée de charges sociales pendant un an ou deux. En matière d’éducation, le Cercle appelle à transformer en politique publique généralisée les dispositifs de soutien scolaire et d’accès spécifiques aux grandes écoles pour les meilleurs élèves issus des quartiers difficiles. »[1]

    Lors de ses États généraux du 7 mars dernier, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) a quant à lui affirmé : « À des problèmes de discrimination fondés sur la couleur de la peau, nous devons apporter des solutions basés sur la couleur de la peau. » Entre autres mesures, il réclame « l’attribution préférentielle des marchés publics aux entreprises dirigées par des minorités ou embauchant plus de 50% de personnels issus des minorités ».[3]

    Le 31 août 2006, Rachida Dati, aujourd’hui porte-parole de Nicolas Sarkozy, déclarait, dans un entretien au journal Libération de Casablanca: « Je me sers de mon carnet d’adresses. J’aide aussi des Marocains résidant en France à régler certains problèmes. J’ai créé le Club XXIe siècle avec des personnes d’origine maghrébine qui aident les gens de très haut niveau à être visibles dans la société française. »[4]

    La France doit-elle demeurer une communauté nationale, ou doit-elle se transformer en société multiculturelle où chaque groupe travaille à faire « monter » les siens ? Les « Blancs » devront-ils un jour, eux aussi, se constituer en groupe pour veiller sur leurs intérêts ? La question est extrêmement grave, car c’est sa réponse qui dessinera la société française de demain.

    Savez-vous quelle est la conséquence, aux États-Unis, de la mise en œuvre de la discrimination positive ? Je cède la parole à Daniel Sabbagh : « Bien entendu, à cet accroissement du nombre de bénéficiaires potentiels [de la discrimination positive] correspond symétriquement une augmentation du nombre des individus blancs de sexe masculin qui risquent de se voir priver de l’accès à des positions désirées. »[5]

    C’est à l’instauration d’une nouvelle forme d’insécurité à laquelle nous assisterons donc : aucun Français d’origine européenne n’acceptera jamais d’être privé de l’accès à des positions désirées pour la simple raison qu’il est Blanc, et donc pas de la « bonne couleur » au regard de la discrimination positive. Comme vous le conclurez par vous-mêmes, l’application de cette politique ne nous apportera pas la paix sociale, mais entraînera de sérieuses perturbations dans notre pays.

    Aujourd’hui, les partisans de la discrimination positive ont compris qu’il leur fallait avancer masqués, car les Français, de droite comme de gauche, rejettent dans leur grande majorité cette politique inégalitaire. Qu’à cela ne tienne, ses partisans ont trouvé un nouveau cheval de Troie avec l’introduction du comptage ethnique et racial dans notre société. Ils savent que dès que la France aura mis en place ce comptage, elle sera alors administrativement prête à mettre en œuvre la discrimination positive. La raison qu’ils invoquent pour justifier ce catalogage des individus ? Sans cet « outil » (qui rappelle de mauvais souvenirs aux Français), il ne serait, selon eux, pas possible de statuer sur l’efficacité des politiques publiques déjà déployées. Louis Schweitzer, président de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité), s’y oppose pour sa part fermement.

    Il est évident que le comptage ethnique et racial doit être vigoureusement rejeté par tous, car c’est la première marche, et elle est décisive, vers la communautarisation de la France. Si elle est mise en place, nous ne pourrons alors faire marche arrière, car tous ceux qui ont un intérêt à diviser la France ne reculeront jamais plus ! Veillons à ne pas introduire le ver dans le fruit. C’est l’unité de la France qui fait sa force !

    ____________________________

    [1] Laetitia Van Eeckhout, « Les "minorités visibles" de l’UMP entendent ouvrir le débat sur la diversité », Le Monde daté du 11 avril 2007.

    [2] Daniel Sabbagh, « Sur la discrimination positive, il y a convergence entre les États-Unis et la France », Le Monde daté du 25 février 2006.

    [3] Laetitia Van Eeckhout, « Les candidats accusés d’éluder la question de la diversité », Le Monde daté du 8 avril 2007.

    [4] Youssef Lahlali, « Une Marocaine Place Beauvau », Libération Casablanca, 31 août 2006.

    [5] Daniel Sabbagh, « La tentation de l’opacité: le juge américain et l’affirmative action dans l’enseignement supérieur », revue Pouvoirs n°111 « Discrimination positive », Seuil.

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