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mélenchon

  • Conversation pour Front populaire

    J’étais l’invitée de Front populaire, créé en 2020 par le philosophe Michel Onfray.

    C’est la journaliste Vanessa Tolub qui a conduit l’entretien pour présenter Les dindons de la farce : en finir avec la culpabilité coloniale !, décrit par Front populaire comme un “manifeste contre la dissolution des valeurs, contre le déni permanent et contre le sectarisme croissant de certains.”

     

    Catégories : Revue de presse
  • Entretien dans le Figaro: L’affaire Bouhafs illustre le danger du clientélisme communautaire

    Retrouvez mon entretien avec Alexandre Devecchio dans le Figaro papier du 19 mai, ainsi que sur le site Internet.

    Extraits :

    (...)

    En 2010, dans Marianne, Jean-Luc Mélenchon déclarait: «les gens se stigmatisent eux-mêmes - car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate», et qualifiait le port du voile de «régression», rappelant que «même dans les pays d’origine, cette pratique est combattue par les milieux progressistes». Pour lui, l’investiture par le NPA d’une candidate voilée était une «attitude immature et un peu racoleuse» qui signifie: «À moi les miens». Or, quelques années plus tard, en 2019, il participe à la «marche contre l’islamophobie», organisée à l’appel notamment du NPA et du CCIF. Ce Collectif contre l’islamophobie en France, décrit par le ministre de l’Intérieur comme faisant partie des «officines islamistes» qui «œuvrent contre la République», finira par être dissous.

    (...)

    Que pensez-vous des accusations de «racisme» visant ceux qui critiquent les déclarations et les actes de Taha Bouhafs?
    Il faut résister à cette arme de dissuasion. Nul n’invoquerait le racisme si un Français «de souche» s’était trouvé dans la position de Bouhafs, ou dans celle du député macroniste M’jid El Guerrab, qui a porté de violents coups de casque contre un responsable socialiste, le mettant dans le coma.

    (...)

    Taha Bouhafs est-il ce qu’on appelle un «entrepreneur identitaire», c’est-à-dire une personne qui fait profession de tenir un discours accusateur et vindicatif sur la France?
    Pour émerger et être reconnus, il n’est malheureusement plus guère laissé d’autre choix aux enfants de l’immigration, car la prime va à la non-assimilation.

    (...)

    Aussi, si les gouvernants persistent à refuser de mettre en place les mesures d’urgence qui s’imposent – que j’expose dans mon livre –, alors un jour viendra où les valeurs qui structurent l’identité française seront minoritaires en France. Est-ce bien là le mandat que le peuple français leur a confié?

     

    Vous pouvez lire ici l’intégralité de notre entretien.

    Catégories : Revue de presse
  • Tribune dans FigaroVox : « Le “front républicain” prend en otage l’élection présidentielle »

    Depuis dimanche soir, un grand nombre de raisons sont avancées pour expliquer la déroute de la droite et l’ascension de Jean-Luc Mélenchon devenu, à lui seul, le «vote utile» pour toute la gauche ; mais la vraie raison n’est jamais évoquée.

    Étrangement, une variable décisive, à savoir l’évolution de la démographie électorale, se trouve passée sous silence. Un petit rappel s’impose. Dès 2011 Terra Nova, le laboratoire d’idées de la gauche, décrit «la France de demain, face à une droite dépositaire de la France traditionnelle» et écrit alors, noir sur blanc, que «la population française est en expansion démographique et en mutation identitaire: en 2006, près de 150 000 acquisitions de la nationalité française ont été accordées, en augmentation de 60 % par rapport à 1995. Dans l’hypothèse d’une continuation à l’identique, ce sont entre 500 000 et 750 000 nouveaux électeurs, naturalisés français entre 2007 et 2012, qui pourront participer au prochain scrutin présidentiel (...)» Et Terra Nova de préciser que ce sont « notamment les individus d’“autres religions”, composés à 80 % de musulmans, qui sont plutôt enclins à voter à gauche» et que «dans ces conditions, la dynamique démographique est très favorable à la gauche.»
    (…)

    Quel crédit accorder à un «front républicain» qui conduirait à marcher aux côtés de gens qui ont pu être, ne fût-ce qu’un seul jour, les compagnons de route d’«officines» qui «œuvrent contre la République» ? La notion de «vote utile» est étroitement corrélée à l’omniprésence des sondages. Si les électeurs n’en avaient pas été autant matraqués, ils auraient voté sur la base de leur seule conviction, nourrie par l’analyse comparative des offres programmatiques. Sans ces sondages, la notion même de vote utile, ou encore de vote pour faire barrage à des candidats, n’existerait pas. En France, l’élection présidentielle, qui est l’élection reine, constitue une salutaire soupape de sécurité.
    (…)

    Vous pouvez lire ici l’intégralité de ma tribune.

    Catégories : Politique, Revue de presse