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marseillaise

  • Vu et entendu...


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    Un bonjour à mes chers lecteurs depuis mon lieu de vacances, la Grande Bleue. J’y ai assisté à un feu d’artifice. Nous étions des milliers assis sur le sable, quand la musique de la Marseillaise a retenti en préambule. Toute la plage s’est alors aussitôt levée, dans un même élan, et a entonné l’hymne national. J'ai pensé à vous. J’aurais aimé que vous soyez là pour voir et entendre cette spontanéité, qui atteste que les Français sont encore vivants, bien vivants. Nul besoin de vous dire ce que j’ai ressenti…

  • À propos des sifflets...

    L’émotion déclenchée par les sifflets à la Marseillaise lors du récent match France-Tunisie s’étant à présent apaisée, je souhaiterais revenir sur cet outrage.

    Il me semble qu’une interrogation demeure à ce sujet. Que s’est-il réellement passé ? Est-ce l’hymne national français qui a été sifflé, comme cela fut le cas lors des matches France-Algérie d’octobre 2001 et France-Maroc de novembre 2007 ? Ou bien est-ce la chanteuse Lââm, qui dispose de la double nationalité tunisienne et française ? Et si oui, pour quelle raison ? Cette hypothèse a été avancée par des personnes qui se trouvaient dans le stade, et qui pensaient minimiser ainsi la portée de l’incident ; elle est plus que plausible. Bien sûr, les sifflets à la Marseillaise étaient prévisibles. Je ne reviendrai pas sur les comportements vieux de 30 ans qui ont permis l’installation d’un tel climat, ni sur les solutions que je propose dans Le puzzle de l’intégration. Pour ce faire, il me faudrait vous reproduire ici la quasi-totalité de la seconde partie du livre afin d’éviter les erreurs d’interprétation sur un sujet aussi sensible, mais capital pour l’avenir de la cohésion nationale.

    Revenons à présent sur la signification des sifflets destinés à Lââm. J’ai abordé dans mon ouvrage la thématique de la liberté de l’individu à disposer de la maîtrise de sa destinée. Si Lââm a été sifflée, c’est qu’elle est considérée comme une « traître à sa race ». Nous sommes là dans un schéma brutal d’opposition de race contre race, où tout geste d’amitié est regardé avec hargne, où toute velléité d’appartenance à un autre peuple que celui de ses ascendants biologiques peut déclencher le courroux. Dans ce schéma, l’être humain n’a pas d’existence propre. Il n’est, aux yeux de son supposé groupe, qu’un bien appartenant intégralement et exclusivement au dit groupe.

    Je n’ai pas choisi par hasard, non plus que par coquetterie, la Liberté de Paul Éluard comme épigraphe du Puzzle de l’intégration ; mais bien parce que c’est la thématique de la Liberté qui constitue le véritable nœud gordien du problème de l’échec de l’intégration. C’est donc au service de la Liberté que doit s’accomplir l’engagement des serviteurs de la République et celui du peuple français, auquel la République appartient.

    Extrait du Puzzle de l’intégration : « C’est à l’État qu’incombe la responsabilité de trouver le moyen de faire triompher le respect de ses fondamentaux, et en particulier ceux des Droits de l’Homme. Celui qui veut s’insérer ne le peut pas toujours, car la réplique de son groupe peut s’avérer beaucoup plus insupportable que celle de la société française. Sans une assurance de protection forte, incarnée par une République qui assume ses responsabilités, beaucoup ne sauront pas franchir le pas d’une insertion, et encore moins d’une intégration, dont le coût peut se révéler dissuasif. La République ne doit plus fermer les yeux ou les détourner, pour simuler n’avoir rien vu. Elle se doit de toujours rester aux côtés des “ faibles ”, et de les protéger en étendant sur eux le manteau de ses valeurs fondamentales. »

    Dans ces conditions, vous comprendrez que je puisse qualifier d’ineptes la plupart des réactions d’hommes et femmes politiques qui ont préconisé rien moins que le déplacement des matches en province, ou bien la verbalisation des siffleurs (signalons que ces derniers constituaient une proportion non négligeable du public), ou encore l’arrêt des matches ou la désertion du stade par les représentants de la France en cas de sifflets (alors que la République devrait être partout chez elle et ne devrait donc, sous aucun prétexte, céder un seul pouce de ses territoires), voire la fin de la diffusion des hymnes nationaux dans l’enceinte des stades ! Par leur inconséquence, ces responsables accordent une prime à tous ceux qui souhaitent défier la République.

    Le summum de l’ignorance aura été atteint par les hommes politiques qui ont eu l’outrecuidance de venir exiger des organisateurs ou représentants du monde sportif qu’ils trouvent des solutions pour que la France soit respectée dans les stades, quand eux-mêmes, dont c’est la mission première, ont lamentablement échoué.

    Que les associations qui se sont fait une spécialité de dénigrer la France, coupable à leurs yeux d’un racisme supposé ; que les hommes et femmes politiques qui s’affairent à remettre en cause les principes fondamentaux de la société française, acceptent de se pencher avec courage, lucidité et esprit de responsabilité sur la réalité du racisme à l’état pur que suggère le « traître à sa race » ! C’est en effet le comportement de tous ces acteurs publics, inconscients des conséquences de leurs agissements, qui a entraîné de très nombreux enfants issus de l’immigration vers une opposition systématique à la terre qui a accueilli leurs ascendants ; une terre qu’ils poursuivent désormais de la haine qu’ont injectée en eux tous ces VRP de l’ignorance. Cette haine de la France, jamais je ne l’ai vue s’exprimer dans les pays du Maghreb ; ni par leurs jeunes, ni même par ceux, plus âgés, qui avaient participé aux guerres de libération de leurs pays. Je tenais à vous le dire !

    Catégories : Politique