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Ce matin, j’étais l’invitée de Cécile de Ménibus et Patrick Roger à « C’est à la Une » de Sud Radio, pour évoquer le port du voile, du hijâb en France.
Extrait :
“Est-ce que le voile est une arme politique pour autant, comme l’affirme Marine Le Pen ?”, interroge Patrick Roger.
Malika Sorel-Sutter : “Le voile représente plusieurs choses. Il y a effectivement la dimension qu’elle cite. L’islamologue Gilles Kepel a rappelé que dans les années 90, le voile a été mis en avant par les associations proches des Frères Musulmans. Le port du hijab leur permettait de faire émerger en France une communauté militante, mais il y a bien d’autres dimensions dans le voile, bien sûr.”
Lisez ici une retranscription partielle de mon intervention.
Ce matin, j‘étais l'invitée d'Alexandre Devecchio pour son émission “En toute vérité” sur Sud Radio. Dans la deuxième partie, je dialogue avec Claire Koç qui avait publié “Claire, le prénom de la honte”. De nombreux sujets ont été abordés. Vous en prendrez connaissance en écoutant l‘émission.
J'y dis, entre autres, ma conviction que les parents ont un rôle de premier plan à jouer dans le réarmement moral de leurs enfants – expression que j'emploie depuis des années –, et je les invite à transmettre à leurs enfants, pour qu‘ils se l‘approprient, la phrase du résistant Marc Bloch qui figure en exergue de mon blog depuis les débuts : « La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ».
Ce matin, j‘étais l‘invitée de Patrick Roger et de Laurence Garcia. Plusieurs sujets ont été abordés, dont celui des prénoms, le voile islamique, ainsi que la misogynie des sociétés occidentales – l‘une des fragilités que j‘aborde dans mon livre.
En effet, comme je l‘écris dans Les dindons de la farce : “Ayons la lucidité et le courage de nous poser cette question de manière dépassionnée : la réaction des sociétés occidentales, à commencer par sa classe supérieure, aurait-elle été différente si les flux migratoires s‘étaient accompagnés d‘une remise en question du statut des hommes et d‘atteintes à leur liberté, plutôt que de s‘accompagner d‘une remise en question du statut des femmes et de leur liberté ? Il n‘y a là, à mes yeux, pas l‘ombre d‘un doute.”