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voile

  • Invitation au micro d’André Bercoff

    Le rapport de force s‘inverserait-il ? Après plusieurs campagnes de publicité promouvant le port du hijab, bénéficiant de fonds de l‘Union Européenne, des députés européens sonnent la contre-offensive.

    J‘étais aujourd'hui l‘invitée d‘André Bercoff sur Sud Radio pour évoquer ce sujet.

     

    Catégories : Revue de presse
  • Déchirer le voile de l’hypocrisie en Occident

    Retrouvez mon édito dans le Valeurs actuelles de cette semaine.


    Le soulèvement en Iran contre le port du voile islamique doit servir de leçon de morale aux Occidentaux.

    Sur France Culture, il y a quelques années, l’écrivain Tahar Ben Jelloun soulignait que « le corps de la femme est le principal objet de fixation chez certains musulmans, qu’ils soient chiites ou sunnites » et que « c’est pour cela qu’on cherche à ce que le corps des femmes ne s’exprime pas, qu’il ne se dévoile pas, qu’il ne soit pas libre. Alors, on le cache ». Et dans le Monde, en 2009, l’islamologue Abdelwahab Meddeb désignait le hijab comme « une atteinte au principe de l'égalité et de la dignité partagées entre les sexes ». Qui peut croire que la gauche – mais pas seulement elle – ignore la véritable signification du voilement des femmes, allant jusqu’à le soutenir ?

    Voilà des décennies que le port du voile est présenté comme une manifestation du respect du principe de base des démocraties occidentales, à savoir la liberté. La France n’est pas une exception. Europe, Canada, Océanie : partout où l’intégration culturelle d’une immigration massive est à la peine, les voiles se multiplient. Pour ses campagnes sur l’éducation et l’emploi, l’Union Européenne va jusqu’à présenter l’avenir de l’Europe sous les traits de jeunes femmes et d’une fillette voilées.

    En Australie, dans l’enceinte même du Sénat, le voile se trouve promu par une sénatrice revêtue d’un hijab qui appelle les jeunes filles qui font le choix de se cacher (c’est le sens du mot “hijab”) à le faire fièrement. On se souvient aussi de la Première ministre de gauche de Nouvelle-Zélande, qui, à la suite d’un attentat contre des mosquées, s’était voilée en signe de solidarité, invitant ses concitoyennes à faire de même – ce qu’elles firent avec grand entrain. Partout en Occident, Jacinda Ardern fut fêtée et érigée en modèle, le magazine Elle la décrivant comme « une vierge de douleur au message de paix universel ».

    Ce sont les Occidentaux qui, par leurs comportements et prises de position, ont entériné le fait qu’une musulmane ne pouvait être que voilée, y compris en terre occidentale ! Que disent aujourd’hui toutes ces belles âmes, quand des Iraniennes paient de leur vie le fait de braver l’interdiction de sortir cheveux au vent ? Quel grand écart que de soutenir le désir d’émancipation des Iraniennes et, dans le même temps, l’invisibilisation des femmes. Que de mauvaise foi !

    En vérité, c’est l’intérêt personnel et non la compassion ou quelque grandeur d’âme qui, le plus souvent, guide les bataillons de “progressistes” occidentaux. Une part du monde politique est mue par un électoralisme devenu difficilement contournable du fait de l’évolution de la démographie électorale, qui ne s’est pas toujours accompagnée d’une adoption des mœurs du pays d’accueil. Le monde du business épouse la mutation des modes de consommation. Quant au commun des mortels, par faiblesse morale ou désir égoïste de jouir en paix du temps présent, il se soumet au diktat du camp dit du “bien”. La voie ? Faire tomber le masque du cynisme et déchirer le voile de l’hypocrisie en Occident.

    Catégories : Revue de presse
  • Au sujet des tenues religieuses à l'école

    Sur Atlantico, retrouvez mon avis au sujet de la multiplication des incidents liés au port de signes religieux islamiques dans les établissements scolaires.

    Extraits :

    “Dans tous les pays musulmans, dès lors que les conditions d’une course au rigorisme et au fondamentalisme ont été réunies, la paix civile et l’insouciance ont fini par s’envoler, entraînant avec elles l’espoir d’un développement économique qui puisse répondre au défi de l’explosion démographique. Que veulent au juste les Français ? Que leur société subisse le même sort ? Il est arrivé que les Français se posent la question du comportement qu'ils eussent adopté s'ils s'étaient trouvés à la place de leurs aïeux dans les années 1940. La réponse, chaque Français l’a sous ses propres yeux.
    (...)
    Le nombre d’incidents exploserait si une proportion importante des enseignants n’en était pas réduite, par peur, à pratiquer l’autocensure. Selon une étude de l'Ifop datée de septembre 2020, ce sont en effet près de 40 % des enseignants qui déclarent se censurer pour ne pas créer de problèmes avec les élèves. Dans les Zones d’Éducation Prioritaires – traduire zones où la proportion d’élèves issus de l’immigration domine –, ils sont plus de 50 % à pratiquer l’autocensure ! C’est dans cette peur et dans le climat d’insécurité qui s’est installé dans les établissements scolaires de nos villes et de nos campagnes, qu’il faut chercher les raisons de l’effondrement de la vocation du métier d’enseignant.
    (...)
    Qui eût pu croire, il y a seulement quelques décennies, que la France en arriverait là ? Parfois, au vu des débats, on peine à croire que nous sommes encore en France, et c’est le célèbre refrain de Michel Sardou « ne m’appelez plus jamais France » qui résume le mieux ce qui advient. En vérité, il ne fallait pas se poser cette question de distinction entre signes cultuels ou culturels ; c’est pourtant dans ce piège que la société française s’est laissé entraîner. Il convenait de tout analyser au travers du filtre des principes, valeurs et normes culturelles qui fondent le pacte moral et social – donc le pacte politique – qui lie les Français entre eux et en font un peuple. Tout ce qui ne correspondait pas devait être écarté, car il était évident que le viol du pacte politique finirait par mettre en danger le principe même de cohésion nationale.”

    Vous pouvez lire ici l'intégralité de l'entretien.

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  • Invitation sur Sud Radio : le port du voile en France

    Ce matin, j’étais l’invitée de Cécile de Ménibus et Patrick Roger à « C’est à la Une » de Sud Radio, pour évoquer le port du voile, du hijâb en France.

    Extrait :

    Est-ce que le voile est une arme politique pour autant, comme l’affirme Marine Le Pen ?”, interroge Patrick Roger.

    Malika Sorel-Sutter : “Le voile représente plusieurs choses. Il y a effectivement la dimension qu’elle cite. L’islamologue Gilles Kepel a rappelé que dans les années 90, le voile a été mis en avant par les associations proches des Frères Musulmans. Le port du hijab leur permettait de faire émerger en France une communauté militante, mais il y a bien d’autres dimensions dans le voile, bien sûr.”

    Lisez ici une retranscription partielle de mon intervention.

    Écoutez ici l’enregistrement de l’émission.

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