Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Atmosphère, atmosphère…

Vous pouvez réécouter ci-dessous l’émission Répliques d'Alain Finkielkraut sur France Culture à laquelle je viens de participer, sur le thème « Insertion et intégration : les subtilités de l’assimilation ».

Partie 1 (durée: 25 min.)

Partie 2 (durée: 24 min.)

Pour vous donner une idée de l’ambiance qui régnait dans le studio : l’atmosphère y était, comparativement à d’autres plateaux que j’ai connus, glaciale, et ce n’est pas du tout à imputer au journaliste Florian Delorme dont j’ai apprécié le grand professionnalisme.

M. El Karoui, qui fait partie de « l’élite », a adopté une attitude que je qualifierais de mépris. C’était un peu comme s’il lui avait fallu des pincettes pour approcher une enfant du peuple, une femme de la caste inférieure…

Hors micro, il m’a quasiment traitée de « frontiste », évoquant d'ailleurs clairement le FN. J’ai répliqué que ce type d’insinuation n’avait aucune prise sur moi et que j’espérais bien que, dorénavant, les Républicains ne se laisseraient plus impressionner par les « ayatollah de la pensée » ; à savoir ceux qui, depuis 30 ans, utilisent le terme « raciste » comme une arme atomique pour empêcher toute « liberté de pensée et de jugement » de s’exercer en France, fille des Lumières. Il m’a également accusée de vouloir instrumentaliser ce sujet, ce à quoi j'ai répondu que je ne cherchais rien pour moi-même, et que si tel avait été le cas j’aurais répondu favorablement à certaines sollicitations politiques, que d'autres ont acceptées, pour fouler les tapis rouges au prix du reniement de leurs convictions républicaines. M. El Karoui a paru alors surpris. Les quelques mots que nous avons échangés lui ont fait réaliser que je n’étais nullement frontiste, pas même Sarkozyste puisque je ne suis pas communautariste, et il s’est adouci un peu. Je reviendrai prochainement sur le club XXIe siècle qu’il préside et que j’ai évoqué dans mon ouvrage, ainsi que sur certaines thèses qu’il développe dans son livre L’avenir d’une illusion.

Pour écrire Le puzzle de l'intégration, j’ai analysé, avec la plus grande vigilance, les discours et livres de très nombreux hommes et femmes politiques ces dernières années. Un homme politique a retenu toute mon attention, car au vu du sujet que j’ai traité dans Le puzzle de l’intégration, c’est lui qui à mes yeux porte avec la plus grande fidélité l’idéal français, sans jamais pour autant exprimer la moindre agressivité envers ceux qui ne sont pas Français. L’expression de son amour pour notre pays m’a parfois émue jusqu’aux larmes. Mon vœu serait qu’il accepte ma modeste contribution et que je puisse le rejoindre dans son combat politique au service de la défense de l'intérêt général. C’est de lui dont je me sens la plus proche. C’est donc à ses côtés que je serai la plus efficace. Mais comme je le dis très souvent, la question de la cohésion nationale transcende les clivages politiques traditionnels. Pour cela, il sera nécessaire qu’elle soit prise en considération par toutes les formations politiques.

Catégories : Revue de presse

Les commentaires sont fermés.