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  • Manuel Valls : “menacé de mort parce que je suis un représentant de la République”

    Après son agression sur un marché de Corbeil-Essonnes, samedi 27 novembre, Manuel Valls a accordé un entretien au JDD : « je me suis retrouvé couvert d’œufs, bousculé, pratiquement par terre. Très vite, des individus nous ont insultés, menacés de mort, intimé de partir du quartier, ce qu’évidemment, nous n’avons pas fait […] Les agresseurs n’avaient aucune revendication. C’est tout simplement parce que je suis le représentant d’une autorité, de la République. […] »

    Voici l’analyse que fait Manuel Valls de cette agression : « À Corbeil-Essonnes, il y a eu une corruption des esprits par l’argent. En plus d’avoir un quartier qui souffre déjà de nombreuses plaies – échec solaire, délinquance, chômage, – vous avez des réseaux de voyous, des réseaux mafieux, qui considèrent que le quartier est à eux. Le comportement de la municipalité précédente leur a sans doute laissé croire cela. »

    Quelle analyse Manuel Valls tire-il des violences et agressions qui se produisent dans de nombreux quartiers sur le territoire national ? Quelle interprétation donne-t-il aux violences qui s’exercent au quotidien contre le corps enseignant, les pompiers, les policiers ou encore contre les jeunes filles et les femmes dans certains quartiers ? Que ce serait, là aussi, une question de « corruption des esprits par l’argent » ? Doit-on rappeler que la majorité des municipalités du 93, par exemple, sont dirigées par des maires de gauche (65%), et que les régions de France sont dirigées, à 91%, par la gauche ?

    Que faudra-t-il donc qu’il arrive pour que les élites politiques regardent la réalité en face et assument enfin, ensemble, leurs responsabilités ? N’est-il pas temps de traiter de manière responsable ce très grave sujet qui concerne directement la paix dans notre société ? Cette dure et dangereuse réalité, ce sont pourtant eux qui ont participé à la créer. S’ils avaient sorti cette question du champ partisan, jamais en effet l’impunité n’aurait pu se développer telle une mauvaise herbe, et surtout, jamais Monsieur Valls n’aurait été agressé au motif qu’il est, comme il a tenu à le préciser, le représentant d’une autorité, de la République.

  • Les Français adhèrent-ils aux valeurs de notre pacte républicain ?

    Cette question peut surprendre. Elle mérite toutefois d’être posée, à l’aune d’un passage d’un récent discours prononcé par le Président de la République : « Rester soi-même et s’intégrer : il n’y a pas de contradiction. Ceux qui prétendent le contraire n’adhèrent pas aux valeurs de notre pacte républicain, a fortiori lorsqu’ils tentent de dissuader ou de culpabiliser celles et ceux qui ne demandent qu’à vivre selon les mœurs et les usages de notre pays. »

    Moi, Malika Sorel, citoyenne française issue de l’immigration arabe, affirme haut et fort ne pas être républicaine au sens où le Président de la République le suggère dans son discours. Je suis en effet, comme des millions de Français, profondément convaincue qu’il n’est pas possible de devenir Français en restant soi-même lorsqu’on est issu de l’immigration extra-européenne. S’intégrer exige d’avoir préalablement renoncé à une part de soi-même, celle qui est en contradiction avec les valeurs du pacte républicain du peuple français.

    Je suggère à tous ceux de mes lecteurs qui partagent ma perception de l’adhésion au pacte républicain français, d’adresser un message en ce sens au Président de la République. Il ne faut pas lui en vouloir ; il ne sait peut-être pas !!! Je pense que c’est aux citoyens français de lui dire ce qu’être français signifie pour eux. Je l’ai toujours dit et écrit : l’identité française n’appartient pas à la classe politique. Elle appartient au peuple français, qui en assure la transmission de génération en génération afin d’en garantir la survie.

    Catégories : Identité, Politique
  • Qu’ils les accueillent dans les écoles de leurs enfants !

    Voici ce que j’écrivais en mai 2008 :

    « Les enfants des banlieues sensibles qui souhaitent étudier en sont parfois, et même de plus en plus souvent, empêchés par leurs petits camarades de classe.

    Solution : encourager les meilleurs d’entre eux à fuir les établissements de leurs quartiers. (humour…)

    Tout a été prévu. Comme cela condamnera à terme les établissements des banlieues les plus sensibles, désertés par leurs meilleurs éléments, les plus problématiques d’entre eux seront alors fermés, et leurs effectifs répartis dans d’autres établissements. C’est une nouvelle technique d’extinction des incendies : lorsque subsistent des braises, les récupérer et les disséminer. Il faudrait breveter le procédé, puis aller le proposer à tous les pompiers de la planète. »

    Voici ce que j’écrivais en mai 2010 :

    « Savez-vous quelle est l’idée politique qui circule à présent à ce sujet ? Les établissements les plus difficiles, ceux dont les résultats sont catastrophiques, seraient fermés, et leur population répartie dans d’autres établissements. Car c’est bien connu, lorsqu’un pompier se trouve face à un feu, le meilleur moyen pour lui de l’éteindre est de prendre les braises et de les disséminer ! »

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    Des expériences de transport d’élèves des quartiers sensibles vers d’autres quartiers sont actuellement déployées, et il est question de fermer les établissements scolaires qui ont le plus pâti de la suppression de la carte scolaire, et d’en répartir les élèves.

    Voici à présent une information relayée hier par France Info, et aujourd’hui par le Figaro et le Monde :

    « L’Établissement de Réinsertion Scolaire avait ouvert ses portes ce lundi matin, à Craon en Mayenne. Un établissement censé accueillir des collégiens dits perturbateurs […] “dont le comportement nécessite un éloignement”.

    Or, la douzaine de collégiens de Seine-Saint-Denis en rupture de ban s’en serait pris aux autres élèves ce matin. Les enseignants ont donc décidé d’exercer leur droit de retrait, et demandent la fermeture de la toute nouvelle unité […] Des parents d’élèves aussi ont annoncé leur intention de retirer leurs enfants de l’établissement, en attendant que l’Établissement de Réinsertion Scolaire (ERS) ferme. Cinq des agresseurs auraient été renvoyés dans leur département d’origine par les gendarmes. »

    « À la mi-journée, dans la cour déserte de ce coquet collège, on pouvait entendre des insultes proférées par les neuf pensionnaires restants depuis les fenêtres des leurs locaux, situés dans le bâtiment central du collège. “Un ministre a dit qu’un seul de ces jeunes pouvait pourrir un établissement de 1.000 élèves, alors imaginez 14 d’entre eux au milieu de 350 collégiens”, soupire M. Mounier. »

    « “Aujourd’hui, ils ont l’air content de leur coup, en moins de 24 heures ils ont ’vidé’ les 350 élèves du collège et ont crié ’on est chez nous’", poursuit l’enseignant »

    « La création des ERS a été annoncée en avril. Le premier a ouvert ses portes en septembre dans les Alpes-Maritimes. Une dizaine d’autres sont annoncés pour fin novembre et dix autres d’ici la fin de l’année scolaire. Selon le ministère, les ERS “accueillent des collégiens en difficulté scolaire et sociale, dont le comportement nécessite un éloignement et une prise en charge différente”. »

    Savez-vous ce que tout cela m’inspire ? C’est que les Français ne peuvent plus être sereins nulle part  sur le territoire national, puisque nos élites peuvent, à tout moment, déverser chez eux le produit de leurs erreurs politiques. Pourquoi ne les accueillent-ils donc pas dans les écoles de leurs enfants ?

    Pendant que la France sombre, incapable de regarder vers le haut et désespérant ainsi son peuple, les pays émergents se lancent dans la course à la formation d’ingénieurs de très haut niveau, dans le but de devenir des champions de R&D dont les produits innovants vampiriseront les marchés de demain. Le sursaut devient urgent !

    Je vous recommande vivement la lecture du très bon article que Natacha Polony a publié après avoir participé à la convention Éducation de l’UMP. Vous êtes très nombreux à m’écrire votre souhait de me voir diffuser mon analyse du sujet ainsi que mes recommandations ; je tiens à vous dire que le conseiller d’un ministre avait lourdement insisté pour que j’intervienne lors de cette convention, mais sans succès…

    Catégories : Éducation - instruction, Insertion - intégration
  • Hommage au Général de Gaulle

    Georges Pompidou, le 10 novembre 1970 : « Il a donné à la France actuelle ses institutions, son indépendance, sa place dans le monde […] Mesurons les devoirs que nous impose la reconnaissance. Promettons à la France de n’être pas indignes des leçons qui nous ont été dispensées et que, dans l’âme nationale, de Gaulle vive éternellement. »

     

    Charles de Gaulle

     

    Charles de Gaulle, dans ses Mémoires de guerre : « La nation n’admettrait pas, dans la situation où elle se trouve, que cette unité soit rompue. La nation sait bien qu’il lui faut, pour vaincre, pour se reconstruire, pour être grande, avoir avec elle tous ses enfants. La nation sait bien que ses fils et ses filles, tous ses fils et toutes ses filles, – hormis quelques malheureux traîtres qui se sont livrés à l’ennemi et qui connaissent ou connaîtront la rigueur des lois, – oui ! que tous les fils et toutes les filles de France doivent marcher vers les buts de la France, fraternellement, la main dans la main. Vive la France ! »

     

    Croix de Lorraine

    Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera,
    tôt ou tard, source d’ardeurs nouvelles

    Charles de Gaulle

    Catégories : Identité