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  • La refonte du code de la nationalité

    Au vu des promesses de respect de l’identité nationale, thème qui l’a fait élire en 2007 – et certainement pas celui du « travailler plus pour gagner plus » comme les médias se sont plu à le répéter en boucle –, on était en droit d’attendre parmi les premières réformes du Président Nicolas Sarkozy la refonte du code de la nationalité, pour donner un coup d’arrêt à la déconnexion croissante entre identité et papiers d’identité. Or le Président Nicolas Sarkozy n’a rien fait de significatif sur ce sujet, pourtant l’un des rares où il n’existe aucune possibilité pour Bruxelles de venir nous casser les pieds. Le rapport de la mission parlementaire sur la nationalité pilotée par le député Claude Goasguen a même été enterré sans autre forme de procès (juin 2011).

    Or voici qu’aujourd’hui, contre toute attente, c’est à propos des exilés fiscaux que le candidat Nicolas Sarkozy et sa porte-parole abordent la question de la nationalité : « Pour le président-candidat, il n’est pas acceptable que certains continuent de bénéficier des avantages de la nationalité française sans verser un sou au fisc. “Je souhaite que la fiscalité et la nationalité soient désormais liées”. »
    Nathalie Kosciusko-Morizet va jusqu’à suggèrer qu’ils pourraient perdre la nationalité française. Elle qui a tant de mal avec toutes les questions qui touchent de près ou de loin à l’identité nationale se sent ici bien plus à son aise : « S’il ne paie pas, [l’exilé fiscal] est poursuivi par le fisc. (…) En revanche, s’il veut échapper à la mesure, il est bien sûr libre de prendre une autre nationalité. »

    Je suis indignée par ce que je considère comme de la pure démagogie. Nous savons que les Français sont inquiets, non pas de la poignée d’exilés fiscaux dont personne ne nous donne le montant réel du manque à gagner fiscal qu’ils représentent, mais des conséquences sur la cohésion de la nation d’un code de la nationalité rendu obsolète par la mondialisation, la liberté de circulation, l’évolution des télécommunications et du coût du transport aérien, sans compter le phénomène des diasporas que j’ai déjà eu maintes fois l’occasion d’aborder. Les Français sont également inquiets de la possible implosion d’un système de protection sociale qui a fait de la France l’une des destinations privilégiées pour les pauvres de la planète. La ruée vers la France des Tunisiens qui avaient reçu un permis de séjour des autorités italiennes après avoir fui leur pays lors d’évènements récents, en avait donné une magistrale démonstration. Or, sur tous ces sujets, ainsi que sur le coût de l’immigration-intégration – le fameux tonneau des Danaïdes –, les deux partis de gouvernement ont manifestement décidé de ne rien faire, ou si peu que je ne souhaite même pas l’évoquer tant cela frise le ridicule au regard des enjeux.

    Comme beaucoup de nos concitoyens, je me sens prisonnière, privée du choix de notre destin collectif, réduite à tenter d’identifier qui sera potentiellement le moins dangereux pour notre pays selon la conséquence de ses actions sur le moyen et long terme, et non pas qui sera le plus à même de nous garantir enfin un projet de société digne de ce nom.

    Catégories : Politique
  • Coupables d’être femmes

    Simone de Beauvoir avait écrit « on ne naît pas femme : on le devient ». Aujourd’hui encore, l’assignation à la qualité de femme conditionne et détermine une grande partie de l’existence. Ainsi, c’est la loterie de la naissance qui préside aux destinées. Le combat de Simone de Beauvoir et de ses contemporains pour plus de liberté et le droit de choisir son destin me fait aujourd’hui osciller entre sourire et frissons, car le souvenir de son époque nous permet de mieux mesurer l’ampleur de la terrifiante régression qui se profile désormais à l’horizon sur la question des femmes et des libertés, régression qui a été rendue possible par une succession de lâchetés, trahisons des principes, et parfois aussi banale indifférence envers notre devenir collectif. Jamais, dans mes pires cauchemars, je n’aurais pu imaginer que la France puisse se voir un jour rattrapée par une barbarie importée. Il serait faux, du point de vue historique, d’employer ici le terme de « coutumes moyenâgeuses », car si les femmes furent longtemps privées de tant de droits en Europe, elles n’y étaient pas pour autant brûlées vives par leur famille si elles contrevenaient à l’ordre moral établi. Certes, elles encouraient le risque d’être mariées de force ou enfermées dans des couvents. Peut on comparer ce sort à celui des crimes « d’honneur », en vérité crimes d’horreur ?

    Le Figaro : « Banaz Mahmod, 20 ans, a été violée, torturée, étranglée puis brûlée sur ordre de son père et de son oncle en 2006 car elle fréquentait un garçon. Son meurtre avait choqué le Royaume-Uni (…) Battues, séquestrées, mutilées, aspergées à l’acide ou tuées pour avoir porté atteinte à l’honneur de leur famille. Cette réalité a été vécue en 2010 par près de 3000 jeunes femmes résidant en Grande-Bretagne.  »

    Le Point : « Les victimes sont ciblées parce qu’elles ont un petit ami, ont été victimes d’un viol, ou ont refusé un mariage arrangé. Soit encore parce qu’elles sont homosexuelles, voire simplement parce qu’elles se maquillent ou portent des tenues jugées inappropriées. »

    Peut-être pensez-vous que la France demeure encore un pays sûr, un pays de liberté et de respect des droits de l’homme ? 27 février 2012 : « Une jeune fille de 23 ans n’est pas passée loin d’une mort atroce samedi soir quand son père a tenté de l’immoler. L’histoire, révélée lundi par Le Parisien, se déroule rue du Chemin-Vert, dans le hall d’un hôtel du XIe arrondissement de Paris. »

    « Le 4 octobre 2002, Sohane, 17 ans, a été aspergée d’essence puis enflammée avec un briquet dans le local à poubelles de l’escalier H de la cité Balzac à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). L’auteur présumé des faits, Jamal Derrar, dit “Nono”, 19 ans, est un petit caïd du quartier. »

    Extrait de mon dernier ouvrage : « Omerta sur le sexisme dans certaines banlieues. Sur la question des violences faites aux filles, et plus généralement aux femmes, de l’immigration, une véritable omerta règne dans les médias, qu’illustre parfaitement l’attaque menée contre le documentaire La Cité du mâle [1] qui traite du sexisme. Là aussi les médias en viennent à taire la vérité ou à la relativiser, au prétexte que les femmes de souche européenne seraient elles aussi victimes de violences. Ce qui se déroule dans certaines familles de l’immigration ne ressemble, en aucun cas, à ce que peuvent vivre les femmes européennes. En témoignent les observations de Luc Bronner : “L’ordre social, qui attribue à chaque sexe un rôle déterminé, structure la vie des garçons et des filles. Pour les premiers, elle les cantonne dans l’hétérosexualité – mais leur laisse une assez grande liberté en dehors du registre “romantique” perçu comme une faiblesse, voire un indice d’homosexualité. Pour les secondes, cet ordre social est nettement plus contraignant. La sexualité féminine, pour être jugée morale, doit être contrôlée et les filles sont constamment sous contrôle, en liberté surveillée pour les plus libres d’entre elles.” » Et Luc Bronner de poursuivre : « “À partir de 12, 13 ans, elles existent d’abord dans le regard des autres”. Les jugements sont définitifs. Selon les vêtements portés, selon leur attitude publique face aux garçons, selon leur histoire personnelle, les filles peuvent être qualifiées de “putes” ou “crevardes”.[2] »

    Et Gilles Kepel qui ose écrire en introduction de son livre Banlieue de la République que « Clichy-Montfermeil c’est la France même » ! Non, Monsieur Kepel, vous faites erreur, tout comme Jean-Louis Borloo avant vous ; et tant que les politiques refuseront de regarder la réalité en face, à savoir que nous n’assistons pas à une évolution de la société française en elle-même, mais à une importation de coutumes et de valeurs, ils continueront de se montrer incapables de traiter les graves problèmes qui se posent à notre pays et qui menaceront un jour de le faire imploser.

    Brice Couturier sur France Culture, dans un billet intitulé Violences contre les femmes et politiquement correct que je vous encourage vivement à lire dans son intégralité : « Il y a des coutumes qu’il faut appeler par leur nom : elles sont barbares. Non, toutes les traditions ne sont pas également respectables, contrairement à ce que prétend le relativisme ambiant. Celles qui humilient, mutilent ou tuent des êtres humains, au nom de croyances absurdes, doivent être combattues. Les droits de l’homme et la dignité des femmes ne sont pas des marottes d’Occidental, mais des principes universels. Et il faut se battre, ici et sur place, pour les faire respecter (…) »

    Je ne comprends pas comment, aujourd’hui, des mouvements qui se disent féministes peuvent continuer d’ignorer ce problème de l’immigration, et même soutenir, sans qu’aucune condition ne leur soit posée, des partis politiques immigrationnistes, alors que l’on sait parfaitement désormais que le processus d’intégration culturelle présente bien davantage de risques d’échec que de chances de réussite. L’arrivée à tous les échelons du pouvoir, au sein de notre société, d’hommes et de femmes [3] qui ne partagent pas le même idéal d’émancipation de la femme finira par mettre en péril toutes les conquêtes féministes, les unes après les autres !

    J’ai une pensée émue pour Olympe de Gouges et toutes celles qui nous ont précédées sur cette terre de France, et qui ont souffert – parfois même donné leur vie – pour que nous puissions vivre libres et respectées : « Les femmes écrivirent un chapitre particulier de l’histoire de la Révolution française. Cependant ni pendant, ni à la fin de ce grand évènement historique, elles ne virent jamais leurs espoirs comblés (…) Dans les années suivantes, le “principe du maintien de la femme dans un rôle privé” fut également élevé au rang de profession de foi par les hommes – car il désamorçait ainsi la question féminine –, les résultats de la Révolution ne se soldèrent donc pour les femmes que par une déception (…) En 1793, tous les rassemblements des femmes furent interdits (…)[4] »

    Ne pensez-vous pas, chers lecteurs et concitoyens, que le progrès dont notre société a hérité, et qui a conduit à une certaine douceur de vivre, mérite amplement d’être défendu bec et ongles ?

    ____________________________

    [1] La Cité du mâle, documentaire de Cathy Sanchez, produit par Doc En Stock pour ARTE, diffusé le 30 septembre 2010. ↩

    [2] Luc Bronner, « La Loi du ghetto », Calmann-Lévy, 2010. ↩

    [3] « la question du contrôle des femmes par les hommes n’est pas seulement une affaire privée, c’est un acte social dont les hommes ont à répondre devant leur communauté tout entière. Il existe une pression sociale sur les hommes qui ne savent pas “tenir leurs femmes”, et par ricochet sur les mères qui ne savent pas “tenir leurs filles”. Ce sont les mères, véritables agents de “dressage”, qui sont chargées de ce travail. » Horia Kebabza, Daniel Welzer-Lang, Jeunes filles et garçons des quartiers, une approche des injonctions de genre, rapport réalisé pour la Délégation interministérielle à la Ville, septembre 2003. ↩

    [4] Paul Noack, « Olympe de Gouges », Éditions de Fallois, 1993. ↩

    Catégories : Politique
  • François Hollande pieds et poings liés

    François Hollande promet dans son programme d’instaurer le droit de vote des étrangers. Les étrangers que cible François Hollande sont essentiellement issus de cultures non européennes. Leur culture n’a de ce fait pas été sculptée par les différents mouvements de pensée, et aussi les batailles politiques, qui se sont succédé en France et en Europe au long des siècles derniers. Il est donc naturel que ces étrangers possèdent d’autres corpus de principes et de valeurs que celui des Français de souche européenne. Sur le terrain, dans tous les lieux de vie et en particulier à l’école, nous observons depuis déjà de nombreuses années la montée alarmante et effrayante des tensions et des crispations qui résultent de cette distance culturelle. Les étrangers ciblés par François Hollande ne sont pas des inconnus, puisqu’ils sont issus des mêmes sociétés que ceux que nos hommes et femmes politiques englobent sous le nom de « diversité ».

    Voici ce que j’écrivais dans Immigration, intégration : le langage de vérité : « Ce serait une erreur que de considérer l’échelon politique local comme un enjeu mineur. C’est au niveau local que se déclinent les règles du bien-vivre ensemble. C’est à cet échelon que l’on décide ou non de se conformer aux principes républicains et aux valeurs de notre société. La politique locale est la déclinaison de la politique nationale. Elle doit de ce fait se conformer aux exigences des normes collectives françaises, traduction de l’identité française au quotidien. Il suffit pour le comprendre de se remémorer l’expérience de Martine Aubry, maire de Lille, qui en était venue à supprimer la mixité dans certaines plages horaires au sein d’établissements publics de la ville, en l’occurrence des piscines. Aussi la proposition d’octroyer le droit de vote aux étrangers : “Donnons le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non communautaires pour les élections locales”, parfois déguisée en concept de “citoyenneté élargie”, doit-elle alerter au plus haut point nos concitoyens. Comment expliquer, face aux défis que représentent les difficultés auxquelles notre société est confrontée, que l’on puisse proposer une dilution de la citoyenneté française ? »

    François Hollande se retrouve, dans les faits, pieds et poings liés par une immigration qui vote massivement pour la gauche, comme l’ont mis en évidence différentes études. J’ai déjà eu l’occasion d’aborder ce point dans mes écrits et sur ce blog. C’est à la lumière de son amputation de liberté de pensée et de jugement que les citoyens doivent interpréter le refus de François Hollande de prendre en compte le viol de la laïcité que constitue le versement imposé d’une dîme aux consommateurs : « Enfin, l’ancien premier secrétaire du PS a fait mine de s’indigner de l’installation confirmée du chef de l’État sur les thématiques frontistes, avec étiquetage de la viande halal en tête de gondole. “Nous sommes dans une campagne présidentielle avec des enjeux majeurs. (…) Et on viendrait faire une campagne sur la viande halal, parce que Marine Le Pen serait la première à en parler ?” “J’ai trop de respect pour la filière de la viande de notre pays”, a clamé M. Hollande, qui assure : “Ce n’est pas des sujets sur lesquels nous devons débattre, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait aucun problème.” »

    Vous vous trompez lourdement, Monsieur Hollande. Non seulement vous devez refuser la dérobade et accepter de débattre de ce qui constitue, au regard de l’histoire du peuple français, une terrible régression, mais vous devez de surcroît, puisque vous prétendez présider au destin de ce même peuple français, lui apporter la garantie que vous veillerez au respect de sa Constitution dont l’article 1er stipule que la France est une République laïque. Doit-on vous rappeler que la dîme a été abolie à la Révolution française ?

    Aujourd’hui, votre programme comprend des points qui contribueront, à coup sûr, à mettre en danger notre cohésion nationale et rendront possible l’anéantissement de progrès souvent conquis dans le sang et les larmes. C’est le cas de la laïcité. C’est aussi le cas de l’émancipation des femmes. Vous n’avez pas le droit de faire l’impasse sur la pression qui s’exercera sur les élus locaux à cause de votre droit de vote des étrangers, et qui viendra renforcer celle qu’ils subissent déjà du fait du défaut d’intégration de nombreux enfants issus de l’immigration : « Mais il demeure un fait indéniable que désormais, et même en intégrant la concurrence entre associations musulmanes qui segmentent le réservoir de voix concernées, le facteur islamique est devenu l’un des éléments du vote – à Saint-Denis comme dans de nombreuses autres villes à habitat populaire comportant les mêmes caractéristiques socio-démographiques. (…) Le marché du halal dans l’Hexagone constitue ainsi un analyseur privilégié de l’expression de l’islam de France au début du XXIe siècle. Revendication identitaire qui s’est structurée au moment où les musulmans s’y sédentarisaient, née avec la venue des mères qui rejoignaient en France les pères travailleurs immigrés, et y voyaient une continuité par rapport aux usages du bled, elle a été reprise par la génération née et éduquée en France, de nationalité française, qui s’insérait par ailleurs à la société globale par le marché de la consommation.[1] »

    À deux jours du 8 mars, journée de la femme, vous ne pouvez aujourd’hui prétendre en être un défenseur, car c’est une certitude, l’octroi du droit de vote aux étrangers conduira à la régression des droits des femmes et au recul de la mixité, comme cela s’est produit avec l’aménagement des horaires des piscines à Lille. Cette question est malheureusement bien loin d’être anodine, car elle révèle tout du regard porté sur la femme, laquelle peut se trouver réduite, malgré elle, à un objet sexuel.

    Autre extrait d’Immigration, intégration : le langage de vérité : « Aucun autre sujet que celui de la femme, du regard que l’on porte sur elle, du degré de liberté qu’on lui consent, de la place qu’on lui octroie au sein d’une communauté, ne peut mieux mettre en lumière le ressort de l’identité d’un groupe. Aucun autre sujet ne peut mieux illustrer la difficulté du processus d’intégration qui doit conduire un non-Européen à s’intégrer à un peuple de culture européenne. La condition faite à la femme dessine, de manière concrète, le gouffre qui sépare une majorité des personnes issues de l’immigration récente et les Français de culture européenne. Aucun autre sujet ne peut mieux mettre en lumière la capacité de la personne à s’émanciper de la tutelle de son groupe pour développer l’effort que commande toute insertion dans une société culturelle autre que la sienne. Aucun autre sujet que celui de la femme ne peut aussi facilement mettre en évidence la réussite ou l’échec de l’intégration à la communauté française. Selon l’anthropologue Emmanuel Todd, “au cœur du système familial, le statut de la femme, bas ou élevé, est essentiel. D’abord, parce qu’il définit en lui-même un aspect de l’existence sur lequel les peuples ne sont guère prêts à transiger (…)[2]”. C’est la question de la femme qui révèle tout de la construction sociale, du regard qui est porté sur l’être humain et du contenu des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité. »

    Contrairement à François Hollande, Ségolène Royal avait eu le courage, sur certains sujets, de prendre ses distances avec le Parti Socialiste. C’est une fille de militaire, et elle en a très vraisemblablement conservé un patriotisme et un sens de l’intérêt supérieur de la Nation.

    Existe-il pour l’avenir d’un peuple sujet plus crucial que celui de l’indépendance de décision ? Non ! Monsieur Hollande, vous semblez bel et bien pieds et poings liés. Aussi, je voulais vous dire, moi, l’enfant d’une immigration pour laquelle vous semblez prêt à sacrifier des principes et valeurs qui m’ont fait choisir la France, que vous me faites à présent peur, très peur !

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    [1] Gilles Kepel, « Quatre-vingt-treize », Gallimard, janvier 2012. ↩

    [2] Emmanuel Todd, « Le Destin des immigrés », Seuil, 1994. ↩

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