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Insertion - intégration - Page 20

  • Si le Conseil constitutionnel n’existait pas, il faudrait l’inventer !

    Un grand merci au Conseil constitutionnel !

    Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile. Les sages ont purement et simplement censuré le recours aux statistiques ethniques. Nous devons cette décision à la qualité exceptionnelle des membres de ce Conseil, qui compte en effet des hommes et des femmes de très grande envergure, profondément attachés au socle des valeurs fondamentales de notre pacte républicain, et qui ont montré au long de leurs parcours leurs forts engagements au service de l’idéal français. Même si le grand public pense d’abord aux illustres personnalités politiques qui y siègent, telles que Jacques Chirac ou Jean-Louis Debré, il nous faut également en remercier tous les autres membres, qui ont su garder la tête froide alors que l’enjeu avait été éminemment politisé.

    Voici un extrait de la décision du Conseil :

    « Considérant que, si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race ; […] Article premier.- L’article 63 de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile est déclaré contraire à la Constitution. »

    Les Français, qui ont déjà compris que la force de la France réside dans une France « une et indivisible », doivent demeurer vigilants et veiller à sensibiliser leurs proches à ce sujet. Il relève véritablement de la responsabilité de chaque citoyen que d’œuvrer à freiner la « libanisation » actuelle de la France, et même à la faire reculer jusqu’à l’annihiler. Je crois la mission encore possible, à condition qu’une véritable prise de conscience s’opère en chacun de nous sur les défis d’envergure qui se posent au peuple français. Celui-ci doit demeurer soudé, à une époque où de nombreux problèmes sont si corrélés entre eux que leur analyse et leur traitement s’en trouvent encore complexifiés.

    Catégories : Discrimination positive, Immigration, Insertion - intégration
  • « Tribune de l’actualité » sur Fréquence Protestante

    J’ai participé samedi 27 octobre sur Fréquence Protestante à la « Tribune de l’actualité » animée par Jacques Fischer, consacrée à la loi sur l’immigration. J’y étais invitée aux côtés des personnalités suivantes :

    • M. Dominique Paillé, Secrétaire général adjoint de l’UMP, conseiller auprès de l’Élysée ;
    • le professeur de droit Jacques Robert, ancien membre du Conseil constitutionnel ;
    • le professeur Didier Sicard, Président du Comité Consultatif National d’Éthique ;
    • M. Bernard Sichère, philosophe.

    Vous pouvez retrouver ci-dessous l’enregistrement de l’émission.

    Partie 1 (durée: 15 min.)


    Partie 2 (durée: 13 min.)


    Partie 3 (durée: 15 min.)


    Partie 4 (durée: 15 min.)

    Catégories : Immigration, Insertion - intégration, Revue de presse
  • Quand l’OCDE éclaire la France sur la carte scolaire

    À la mi-septembre, L’OCDE a rendu public son rapport sur l’éducation. À cette occasion, Éric Charbonnier, analyste au service Éducation de l’OCDE, déclarait, au sujet de la carte scolaire : « Ce qui est clair, c’est que de nombreux pays ont essayé de modifier ou d’aménager leurs cartes scolaires, et vous avez différentes politiques, différents résultats. Vous prenez la Nouvelle Zélande, ils avaient un système similaire à la France, ils ont essayé de supprimer la carte scolaire et ils ont vu les inégalités augmenter, car les jeunes qui avaient les meilleurs résultats dans les écoles en difficulté changeaient d’école et la mixité sociale diminuait. »

    J’avais déjà évoqué ce sujet dans Le puzzle de l’intégration, mettant en garde contre une approche superficielle qui minimiserait les stratégies de contournement déployées par les familles qui en auraient la possibilité. J’y développais, entre autres, les raisons pour lesquelles le fait d’accorder aux meilleurs élèves (les « locomotives » de classe) la faculté de déroger à cette carte, aggraverait considérablement la situation de tous les autres enfants, précipitant de fait dans une plus grande détresse éducative les établissements délaissés, et poussant leurs quartiers vers une plus grande « ghettoïsation », accentuant ainsi la ségrégation territoriale. C’est pourquoi nous devons, bien au contraire, nous interroger sur les raisons profondes qui amènent des parents à ne croire au salut de leurs enfants qu’au travers du contournement de la carte scolaire. Nous devons travailler à éliminer les raisons qu’ont ces parents de soustraire leurs enfants des établissements scolaires de leurs quartiers. Aussi bien, toutes les études sont formelles sur ce point : ce n’est jamais de gaieté de cœur que les parents font fuir à leurs enfants l’école la plus proche de leur domicile.

    Alors, la suppression de la carte scolaire est-elle aussi un miroir aux alouettes ? Je le pense. C’est d’autant plus regrettable que celui-là ne sera pas exempt d’effets pervers.

    Catégories : Éducation - instruction, Insertion - intégration
  • Merci aux défenseurs du modèle républicain français

    Le 2 octobre dernier, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a rappelé, sur Radio Notre Dame, son attachement aux principes de notre modèle républicain : « Ces principes sont notre bien commun. Il y a, au-delà de la Constitution, en France, quelque chose de jurisprudentiel qui tient à la mémoire, qui finalement est le vrai pacte national, le vrai pacte républicain. C’est pour cela que je me suis battu pour la Laïcité, contre la discrimination positive, contre le communautarisme, parce que je pense que ce pacte non écrit est finalement l’essentiel de notre charte nationale. »

    Il n’est pas nouveau que Dominique de Villepin évoque son attachement au modèle républicain français. À la veille de la date « anniversaire » du début d’insurrection des banlieues, il avait, dans un entretien au journal le Monde daté du 24 octobre 2006, tenu à réaffirmer son opposition à la discrimination positive et au comptage ethnique : « Je me méfie de tout ce qui ressemble à des classifications et à des comptages. Identifier une personne à son origine, à sa religion, à la couleur de sa peau, c’est aller à l’encontre de l’esprit de la République, qui est celui de l’Homme universel. S’engager dans la voie du comptage ethnique, ce serait ouvrir les vannes du communautarisme. Je crois à une République unie. […] Mon objectif est simple : il faut que partout en France les mêmes principes républicains s’appliquent, les mêmes droits, les mêmes chances, mais aussi les mêmes règles. Il ne doit y avoir dans notre République ni impunité ni zone de non-droit. »

    Je souhaite également saluer le travail de réflexion remarquable qu’accomplit, sur ce sujet, la fondation Res Publica de Jean-Pierre Chevènement. Nous avons la chance de compter aussi bien à droite qu’à gauche des défenseurs du socle des valeurs fondamentales qui sculptent l’identité française. C’est la raison pour laquelle il est extrêmement important que sur ce sujet de l’immigration-insertion-intégration, toutes les bonnes volontés travaillent de concert. Les Républicains de droite et de gauche ne seront pas de trop pour endiguer la montée en puissance des communautaristes, qui ont à présent pris un sérieux avantage. Il faut reconnaître à ces derniers d’impressionnantes qualités de lobbyistes. Le succès décisif qu’ils sont en passe de remporter sur la République en ayant fait accepter le comptage ethnique à la Représentation nationale, prouve qu’ils sont aujourd’hui, dans notre société, autrement plus puissants que les défenseurs de l’idéal français. Leur stratégie est des plus habiles : ils ont parfaitement compris comment maquiller leurs objectifs en exploitant le talon d’Achille de notre classe politique, le misérabilisme, qui appelle à la repentance de la France et des Français.

    Catégories : Discrimination positive, Insertion - intégration