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identité - Page 10

  • Risque révolutionnaire ?

    C’est la question qui continue d’agiter les médias et notre classe politique. Les hommes et femmes politiques, les syndicalistes, mais aussi les journalistes, ont donné leur avis sur la question suivante : existe-t-il un risque révolutionnaire en France ? Ils réagissaient à la conviction exprimée par l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, pour lequel ce risque existe bel et bien. Le volcan français serait-il de nouveau prêt à une éruption dont lui seul connaît le secret ?

    L’actuel Premier ministre, François Fillon, a qualifié d’ « irresponsable » l’avertissement de Dominique de Villepin. Faut-il être aveugle, sourd et ignorant de l’histoire de France pour ne pas voir, entendre et sentir que la France est désormais de nouveau entrée dans une période des plus instables, une période qui peut parfaitement déboucher sur une nouvelle révolution ? De fait, la violence que subit le peuple français, à qui on dénie l’existence d’une identité propre, pourrait bien conduire à l’avènement d’une convulsion majeure ; une crise économique prolongée pouvant jouer le rôle d’un puissant catalyseur.

    Voici une des soixante-seize recommandations formulées par Yazid Sabeg dans le rapport qu’il a remis le 7 mai dernier au Président de la République, Nicolas Sarkozy : « Action 53 : Introduire le thème de “la France aux identités multiples” dans les contenus de l’enseignement dès le primaire, au collège et au lycée. »

    Yazid Sabeg : « Les 76 actions ont suscité un accord complet de sa part… il apporte un soutien total à ce que j’ai proposé ». « Il », c'est Nicolas Sarkozy.

    Communiqué de la Présidence de la République : « Validant les grandes orientations du rapport, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’examiner dans les meilleurs délais les différentes mesures proposées par le Commissaire. »

    Une étude très instructive sur les valeurs des Français, conduite tous les neuf ans, est passée inaperçue. Est-ce parce qu’elle met le doigt sur l’essentiel ? Dans cette étude dirigée par deux chercheurs, Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia, on découvre que le sentiment de fierté nationale se raffermit, que 9 Français sur 10 se déclarent fiers d’être Français, et que 98% d’entre eux considèrent qu’être Français se mesure au respect de la loi et des institutions françaises. Voici l’un des enseignements de l’étude : « En 2008, être Français est donc avant tout perçu comme une donnée comportementale même si la dimension héritage par les origines n’est pas exclue. »[1]

    Pour le peuple français, la France ne possède pas d’identités multiples, mais une seule et même identité, celle que les Français transmettent, au fil de l’éducation, jour après jour, à leurs enfants.

    Selon le juriste et chercheur Hugues Fulchiron, « On peut définir la nation comme “une communauté généralement fixée sur un territoire déterminé dont la réalité résulte de caractéristiques ethniques, linguistiques, culturelles, de certaines coutumes sociales, de traditions historiques et religieuses, tous facteurs qui développent un sentiment d’appartenance et des aspirations politiques communes” […] Par la nationalité, un individu prend part à une culture, à une histoire, à un destin, devient une partie d’une nation. »[2]

    Que se passe-t-il désormais ? Tous ceux qui ne souhaitent pas prendre « part à une culture, à une histoire, à un destin » qui sont ceux du peuple français, entendent en changer les règles. La France ne serait plus le territoire d’un peuple unique, non, elle deviendrait le territoire d’un peuple qui serait à identités multiples.

    Voici un extrait de mon audition par la commission présidée par Simone Veil : « L’officialisation, par les textes, de l’existence d’une “diversité” consacrerait en réalité la coexistence, au sein de la société française, de groupes reconnus et identifiés comme ne partageant pas la même vision de la société et, ce qui est sous-jacent, pas la même définition des règles qui codifient le bien-vivre-ensemble. Cela signifie qu’à terme, chaque groupe souhaitera être régi par le corpus de lois qui découle de son propre projet de société. C’est ce vers quoi a très récemment failli glisser le Québec, et c’est ce contre quoi lutte actuellement, avec grande difficulté, la Grande-Bretagne. »

    Vous me demandez ce que je pense du rapport Sabeg ? À mes yeux, les plus condamnables ne sont pas ceux qui, venus de l’étranger, exigent que l’État français éreinte la France, mais notre classe politique, censée bien connaître l'âme du peuple français, qui, consciemment ou non, mais là n’est même plus la question, participe à placer la tête de notre pays sur le billot. Ne laissons pas mourir la France ! Mobilisons toutes nos forces pour la secourir !

    Depuis la naissance de ce blog, j’exprime à intervalles réguliers le vœu que le réveil du peuple français se produise dans le calme. Ce que je sous-entends par là, c’est que ce réveil pourrait être brutal, très brutal, car trop, c’est trop ! Je sens, comme beaucoup de Français, et comme l’a exprimé Dominique de Villepin, fin connaisseur de l’histoire de France, que le compte à rebours est enclenché et que seul un élan collectif, un rassemblement des Français autour de l’essentiel, pourra désormais l’arrêter. Quelle forme cet élan prendra-t-il ? Là est toute la question !

    ____________________________

    [1] « Égalité, tolérance, travail, bonheur : les nouvelles valeurs des Français », Le Monde daté du 25 avril 2009.

    [2] Hugues Fulchiron, « La nationalité française », Que sais-je ? - PUF, octobre 2000.

    Catégories : Politique
  • Que faire ?

    Merci Demos, d’avoir pris le « risque » d’écrire, comme vous dites : « Ce que je tente de dire, c’est que l’intégration ne marchera pas, ne marchera absolument jamais, si les Français ne se remettent pas à aimer leur pays et à être fiers de leur héritage à la fois républicain, culturel et historique. » Nous sommes en phase. Affirmer et exprimer leur amour de la France et de leur héritage, les Français en ont été empêchés, comme je l’explique dans mon ouvrage.

    L’enjeu est, et va être, de faire « sauter » (pacifiquement, démocratiquement) tous les verrous qui empêchent les Français d’être eux-mêmes et de relever enfin la tête. Au nombre de ces verrous, je compte les très nombreux médias qui sont devenus des organes de diffusion d’une propagande de détestation, de dénigrement et de rejet de l’identité française ; je compte aussi une partie non négligeable des hommes et des femmes politiques qui non seulement ne protègent plus les Français, mais pire, les mettent en danger. Pour toutes ces raisons, je suis convaincue que notre époque a besoin, comme à d’autres époques — celle de la Résistance par exemple — qu’une majorité d’enfants de France, d’où qu’ils viennent, s’engagent au quotidien à servir l’idéal français. Ce qui signifie, très concrètement, de se faire violence et oser se regarder dans la glace, de regarder ses concitoyens pour réaffirmer cette évidence : « oui, nous sommes Français et nous souhaitons participer à enrichir l’identité française, comme ont su le faire nos ancêtres, génération après génération, et non appauvrir notre identité ».

    Chaque enfant de France qui comprend que notre pays est désormais en danger doit s’engager à exercer une pression sur les hommes et femmes politiques. Pour cela, il est nécessaire d’entrer en contact avec eux, de leur dire ou de leur écrire, très sereinement, ce que vous pensez et ressentez. Posez-leur des questions. Aidez-les à réfléchir, tout simplement, car nombre de politiques ne réalisent même pas qu’ils sont en train d’étouffer la France. La plupart n’ont peur que d’une seule chose, c’est de ne pas être élus ou réélus ; ainsi, nous avons à notre disposition un formidable outil de pression sur eux. Apprenons, quelle que soit l’élection, à les juger sur leurs actions et prises de positions politiques en faveur de ou contre l’idéal français qui est, dans les faits, la traduction de l’identité française. Ne les jugeons plus sur leur étiquette de parti car, en ce qui concerne le respect et la protection de l’idéal français, cela n’a strictement aucun sens. C’est ainsi que nous pourrons éjecter de notre classe politique tous ceux qui participent à scier la branche sur laquelle le peuple français est assis, donc tous les communautaristes (les adeptes de la discrimination positive et du comptage ethnique) ; tous ceux qui propagent l’idéologie de la repentance et de la culpabilité du peuple français (les adeptes des lois de lutte contre les discriminations, qui font de chaque Français de souche européenne un raciste en puissance) ; les adeptes de l’allègement des contenus des programmes scolaires et des concours, qui font passer à la trappe, chemin faisant et l’air de ne pas y toucher, une partie des références culturelles françaises… C’est à ce prix que nous pourrons de nouveau un jour respirer et retourner à nos occupations quotidiennes, et de nouveau confier en toute tranquillité les clés de notre destin collectif à la classe politique.

    Catégories : Politique
  • Pour faire avancer les choses...

    Vous êtes nombreux à me demander, par courriels ou à travers vos commentaires, si j’ai « une idée pour faire avancer les choses ».

    Oui, bien sûr, j’ai une idée, et bien plus qu’une pour faire avancer les choses ou, à tout le moins, empêcher qu’elles ne se détériorent encore davantage par la rupture avec les principes républicains.

    De très nombreux Français partagent nos convictions. Je peux même vous dire qu’il n’est pas rare que des membres de cabinets de ministres soient en totale opposition avec les points de vue et déclarations de leurs propres ministres sur la question. De même que de très nombreux hommes et femmes politiques pensent l’inverse de ce que font ou disent leurs ténors sur ce sujet de l’intégration. Cette opposition existe aussi bien quant au diagnostic de l’échec de l’intégration, qu’aux solutions à y apporter – maintien de l’égalité républicaine contre importation de politiques raciales telles que la discrimination positive ; maintien du droit de vote pour les seuls citoyens contre octroi du droit de vote aux étrangers non communautaires.

    Devant la multitude de soutiens potentiels dans le monde politique, tous les espoirs nous sont permis, mais il est évident à mes yeux que les Français vont devoir s’engager de manière bien plus active sur cette question qui touche à la cohésion nationale. Pour cela, nous disposons de nombreuses possibilités d’action, aussi bien en direction du personnel politique (ma « cible marketing »), qu’en direction de nos concitoyens. Sachons saisir chaque occasion d’éclairer les Français que nous côtoyons, et leur expliquer les raisons pour lesquelles il est urgent qu’ils relèvent la tête, dans un mouvement de fierté apaisé mais déterminé. Pour ce faire, vous trouverez tous les arguments dans Le puzzle de l’intégration. Listez-les, et n’hésitez pas à vous les approprier.

    Travaillons également à ce que s’opère une véritable prise de conscience sur le point suivant :

    si vous partagez la conviction que la question du maintien de la France « une et indivisible » est la plus importante qui soit, et que cela ne sera possible sans le respect de l’identité française fondée sur les valeurs du tryptique républicain auxquelles il est impératif d’ajouter la laïcité, alors ne votez plus pour un parti politique, mais votez uniquement selon les convictions réelles du candidat, que l’élection soit à caractère local ou national. Interpellez directement les hommes et femmes politiques ; vous serez étonnés de constater combien les vrais défenseurs de l’identité française se retrouvent dans tous les partis politiques, de même malheureusement que ceux qui, par leur ignorance ou leur bêtise, travaillent, parfois sans même en avoir conscience, à terrasser cette même identité.

    Catégories : Identité, Politique
  • De la liberté de pensée et de jugement

    « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.» John Fitzgerald Kennedy

    Pour que les Français recommencent à penser à leur pays et acceptent de s’engager dans la construction d’un projet collectif, il sera incontournable de leur restituer un droit élémentaire, qui leur a été confisqué : celui d’exprimer et d’assumer ce que « Français » et « France » signifient dans leur cœur, dans leur âme, dans leur esprit, mais surtout dans leur inconscient collectif.

    Moi, à qui les hasards de la vie ont permis d’approcher au plus près l’intimité de deux peuples, je mesure combien le sort fait au peuple français est de pure folie. Notre classe politique s’alarme des misères de nombreux autres peuples sur Terre, et semble en effet dans le même temps rester sourde et aveugle à la détresse psychologique de son propre peuple. La « liberté de pensée et de jugement » ne doit pas se fixer de frontières ! L’homme politique qui réussira à relever ce défi confèrera aux Français la force qui leur permettra de puiser en eux le courage d’affronter, puis de vaincre, les difficultés qui se posent à la France. C’est la confiance en ce que l’on est, qui constitue la clef de voûte de tout l’édifice commun. C’est elle qui permettra de redonner de la cohérence aux projets politiques, qui s’inscriront alors naturellement et spontanément dans le respect de l’intérêt général. La vision de la France, ce sont les Français qui la portent en eux.

    Pour bien surfer sur la vague de la mondialisation, les Français ont plus que jamais besoin qu’on ne les prive pas de la possibilité de « faire France ».

    Catégories : Identité