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attal

  • Public Sénat : l'école cible du terrorisme

    À l'invitation de la journaliste Oriane Mancini, j'ai participé à un débat dans le cadre de la matinale d'hier matin. En voici le thème tel que publié sur le site de Public Sénat :

    "Quelques jours après l'attentat qui a fait un mort et plusieurs blessés dans un lycée à Arras, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a lancé une enquête sur la sécurisation des écoles, collèges et lycées auprès des chefs d'établissements. Pour éviter ce type d'intrusion, certains établissements ont déjà commencé à installer des portiques de sécurité pour filtrer élèves et professeurs.

    Le gouvernement a mis en œuvre une série de mesures et de directives pour renforcer la sécurité des établissements scolaires et de la communauté éducative. Les professeurs sont-ils suffisamment protégés ?

    L'école peut-elle redevenir un sanctuaire ?

    La laïcité est-elle en danger ?

    La fermeté de G. Attal est-elle suffisante dans le combat contre l’islamisme ?"

    Pour moi, bunkeriser les établissements scolaires ne servira à pas grand chose, mais coûtera "un pognon de dingue" qui serait bien utile pour enrayer la chute vertigineuse de la France attestée dans les classements internationaux tels que Timms pour les maths.

    D'ailleurs, l'assassinat de Dominique Bernard s'est produit à l'extérieur de l'établissement.

    Bunkeriser, c'est réagir en aval alors même que ce sont les causes qu'il convient de traiter. Je le dis depuis fort longtemps. J'ai prêché dans le désert car comme le dit si bien le proverbe, "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".

    Bien sûr, comme chaque fois que j'interviens, j'ai dit ce qu'il convenait de faire et quels étaient les vrais acteurs à adresser.

    Catégories : Revue de presse
  • Abaya. Participation au plateau de l'émission BFM Story

    J'ai participé à un débat sur BFM pour évoquer la décision du nouveau Ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal d'interdire de nouveaux signes religieux.

    J'ai rappelé que l'abaya était apparue depuis longtemps puisque nous l'avions mentionnée dans un rapport de 2012 du Haut Conseil à l'intégration, et que les différents ministres de l'Éducation nationale n'avaient rien fait...

    J'apporte, en tant qu'ancienne membre du Haut Conseil à l'intégration, mon soutien plein et entier à Gabriel Attal. Il démontre que si le politique veut, le politique peut.

    Voici des éléments que j'ai évoqués à l'antenne, et d'autres dont j'ai dit que je les posterai en ligne car étant coupée, interrompue sur le plateau :

    ---> Extrait de notre rapport du Haut Conseil à l'intégration daté de 2012 où l'abaya était déjà évoquée :

    "Dans le second degré, confrontés à l'apparition de longues robes, référencées sur certains sites à caractère religieux sous le nom d'abayas, certains établissements acceptent le port de cette tenue en leur sein, d'autres non, beaucoup s'interrogent. Il ne fait pourtant aucun doute que celle-ci manifeste ostensiblement une appartenance religieuse et qu'elle entre donc, pour les établissements du second degré, dans le champ d'application de la loi de 2004 "

    ---> Gilles Kepel   : «Durant les années 1990, les dirigeants des organisations islamiques politiques issues des Frères musulman se sont focalisés sur la controverse du hijab à l'école qui leur paraissait la plus propice à faire émerger en France une communauté militante sous leur houlette »

    ---> Tahar Ben Jelloun (France culture. sept 2016) : « L’islam ne changera jamais mais ce sont les musulmans qui devront changer leur attitude, leur comportement, leur façon de vivre leur religion. (...) Être Français ce n’est pas uniquement avoir un passeport, c’est épouser les valeurs essentielles, fondamentales de la République. (...) Le corps de la femme est le principal objet de fixation chez certains musulmans qu’ils soient chiites ou sunnites. C’est pour cela qu’on cherche à ce que le corps des femmes ne s’exprime pas, qu’il ne se dévoile pas, qu’il ne soit pas libre. Alors, on le cache »

    ---> L’islamologue Abdelwahab Meddeb (le Monde décembre 2009) : « Il n’y a pas de différence de nature ni de structure mais de degré et d’intensité entre burqa et hijâb, lequel  est rien qu’en lui-même une atteinte au principe de l’égalité et de la dignité partagées entre les sexes (...) L’atteinte à l’égalité est patente, elle est manifeste dans le verset coranique qui constitue une des références scripturaires qui sont à l’origine du commandement du voile : il s’agit
    du verset 31 de la sourate XXIV, lequel crée la dissymétrie au détriment des femmes »

    ---> Enseignants qui s’auto-censurent en classe. 40% déclarent s'autocensurer pour ne pas créer de problèmes avec les élèves. Et dans les ZEP (Zones d’Éducation Prioritaires), ils sont plus de 50 %. à s’auto censurer (l'Ifop sept 2020).

    --->  74% des musulmans de moins de 25 ans déclarent « faire passer leurs convictions religieuses avant les valeurs de la République » – alors qu'ils sont 25% pour les 35 ans et plus. (IFOP août 2020)

    Ces simples chiffres sur l'évolution entre les moins de 25 ans et les 35 ans et plus démontrent l'échec patent des politiques qui ont été conduites ces dernières décennies. Comment aurait-il pu en aller autrement dans la mesure où elles étaient basées sur un diagnostic faux, sur des analyses fausses !!! 

    Catégories : Revue de presse