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cohésion nationale

  • Le spectacle du monde

    La revue Le spectacle du monde consacre son numéro d’octobre à « L’immigration en France, état des lieux et perspectives ». Vous pourrez y lire mon entretien avec la journaliste Charlotte d’Ornellas. Le Spectacle du monde vous donne également la possibilité de commenter mon entretien sur son site, et je l’en remercie bien vivement. Je vous encourage à le faire, car c’est un moyen qui est mis à la disposition des citoyens pour faire remonter vers les décideurs politiques, ce qu’ils pensent et ressentent.

    Le spectacle du monde : « Un langage de vérité. D’origine algérienne, Malika Sorel s’estime d’autant plus libre de ses propos : “C’est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !” avertit-elle. “Tout accepter met la France par terre”. »

    Catégories : Immigration, Revue de presse
  • Qu'ils quittent la scène, et vite !

    Les reportages et les articles de presse qui se sont succédé ces derniers jours nous ont beaucoup appris sur la qualité du vivre-ensemble de cette « équipe » de « joueurs » de football. Les langues se sont enfin déliées, mais il aura fallu attendre, pour cela, la Berezina.

    Grossièreté et mauvaise éducation de certains ; mise à l’écart des joueurs bien élevés ; clans formés sur des bases ethniques et culturelles ; hostilité entre les Noirs des Îles et ceux d’Afrique ; maghrébins (dans la bande desquels les observateurs ont placé Ribéry) qui n’apprécient pas le reste du groupe ; cohésion impossible ; rejet de l’autorité de l’entraîneur ; volonté d’autogestion ; refus de s’entraîner… Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Mais ce sont ces mêmes situations que nombre de nos enseignants et chefs d’établissement endurent depuis des années ! Il apparaît aujourd’hui au grand jour que ce problème de cohabitation n’a pas pour origine la dimension économique, comme persiste à le laisser croire au peuple français une partie des « élites »… Rappelons que nous avons ici affaire à des millionnaires.

    La Dépêche : « À la veille du match contre le Mexique, Sidney Govou a même reconnu l’existence de clans ethniques au sein de l’équipe de France. Interrogé sur l’existence de tels groupes, le milieu de terrain avait répondu : “Dans la vie de tous les jours, on cherche des affinités, alors en équipe de France aussi. Et quand on cherche des affinités, la couleur c’est la première chose qui vient à l’esprit”.
    Yoann Gourcuff, écarté. Le jeune Breton qui évolue à Bordeaux a été la première victime de cet esprit clanique au sein de l’équipe de France. écarté lors du dernier match au profit de Malouda, il serait jugé “trop poli”, trop bien élevé voire trop “beau gosse” ou “gendre idéal” s’exprimant trop calmement… attisant d’autant la jalousie de certains de ses co-équipiers comme Franck Ribéry ou Nicolas Anelka notamment
    . »

    Le Monde : « il n’est pas compliqué d’observer sur le terrain que cette équipe fonctionne par affinités sélectives, ce qui se traduit par un collectif hétérogène […] Il semble bien qu’il y ait d’un côté les provinciaux, type Lloris, Toulalan, Gourcuff, mais aussi Govou. Puis les gens issus des quartiers dits sensibles, type Ribéry, Anelka et autres. Et enfin les électrons libres comme Malouda, et les anciens, comme Henry ou Squillaci. »

    Sud-Ouest : « Équipe de France : derrière l’affaire Anelka, y a-t-il une affaire Zidane ? Alors qu’Anelka fait ses valises, Libération révèle maintenant que Zinédine Zidane, l’ancien meneur de jeu des Bleus aurait orchestré un mouvement des joueurs contre le système de jeu prôné par le sélectionneur Raymond Domenech… »

    La citoyenne que je suis ne reconnaît pas le droit de porter les couleurs de la France à des individus qui renvoient, au monde entier, une image épouvantable de notre pays.

    La victoire de notre équipe de football au Mondial de 1998 a constitué un grand malheur pour le peuple français. Elle a en effet laissé notre classe politique, et nos élites de manière générale, se leurrer et leurrer le peuple de l’idée que la fraternité black-blanc-beur coulait de source. C’est à dater de cet évènement que s’est largement répandue l’idéologie du métissage, une chance pour la France, qui nous a empêchés de regarder en face, et surtout de traiter, la réalité du terrain. Croisons les doigts pour que cette équipe de foot 2010 quitte la scène au plus vite. Dans le cas contraire, notre personnel politique serait bien capable de s’appuyer sur ces mal-élevés qui ont humilié la France devant le reste du monde, pour nous expliquer que tout va très bien, Madame la marquise… L’espoir de voir ce sujet de la cohabitation traité avec le sérieux qu’il mérite, au regard de ses conséquences, s’éloignerait alors de nouveau.

    Rêvons un peu ; peut-être les Chinois vont-ils venir aussi à notre secours ? Les pouvoirs publics et les médias peuvent en effet difficilement les museler, car la Chine doit très probablement observer à la loupe ce qui se passe en France, ce pays dont certains responsables se permettent de venir en Chine donner des leçons de respect des droits de l’homme. Il devient de plus en plus difficile à nos élites mondialisées et mondialistes de défendre que la France est encore la patrie des droits de l’homme, quand ces droits y sont devenus à géométrie variable.

    Catégories : Politique
  • Pour eux, nous n’existons plus !

    Hier matin, j’ai assisté à un séminaire ministériel organisé par Éric Besson, sur le thème « Les migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagé ». Dans la mesure où de nombreux journalistes couvraient le séminaire, je peux me permettre d’en partager avec vous quelques éléments.

    Y étaient conviés des ministres des pays suivants : Chypre - Grèce - Espagne - Croatie - Malte - Monténégro - Maroc - Égypte.

    Un expert planta d’emblée le décor, basant son argumentaire sur le fait que puisque la population européenne vieillissait, trois possibilités s’offraient à nous. Je le cite :

    « 1) Soit nous retardons l’âge de la retraite : mesure pas très populaire ;

    2) Soit nous mettons davantage les femmes au travail : cela aura une incidence négative sur le taux de fécondité ;

    3) Soit nous organisons les migrations internationales. »

    Et sur ces mots destinés de toute évidence à permettre aux ministres présents d’enchaîner avec leurs discours bien préparés, le fil conducteur de la matinée fut que, puisque le Nord ne faisait pas d’enfants, le Sud en faisant beaucoup (cela a été dit), il fallait donc s’atteler à organiser les flux migratoires du Sud vers le Nord. Plusieurs ministres ont même déclaré que de toute façon l’immigration se produisant de manière illégale lorsqu’elle n’était pas autorisée, il était préférable de la légaliser et de l’organiser. Il a aussi été dit qu’en Tunisie, 75 % des jeunes envisageaient de quitter leur pays…

    Voici un florilège de paroles prononcées par des ministres des pays du Nord :

    « Les pays du Nord ont besoin de main d’œuvre. »

    « L’immigration augmente la compétitivité des pays du Nord. »

    « L’immigration profite aussi bien aux pays du Sud que du Nord. »

    « Comme la main d’œuvre qui vient du Sud est peu qualifiée et que les pays du Nord auront de plus en plus besoin de main d’œuvre qualifiée, les pays du Nord doivent aider à former la main d’œuvre du Sud afin qu’elle réponde mieux à leurs besoins. »

    « Nous devons conduire une politique souple de visas afin de faciliter la circulation des flux d’immigration. »

    « Nous devons faciliter le fait que les immigrés gardent le contact avec leurs pays d’origine et y transfèrent une partie de leur argent. »

    « Nous devons organiser les sociétés d’accueil de manière à ce qu’elles reconnaissent qu’elles sont diverses. De toute façon, c’est le modèle qui est appelé à se répandre partout. La priorité doit être donnée à la lutte contre les discriminations. »

    « Un monde sans immigration serait un monde plus divisé, plus radical. »

    « La pauvreté et le manque de développement ont été causés par la colonisation. »

    « L’immigration est peut-être la solution à la crise », prononcé très solennellement par le ministre suédois, invité en tant que représentant du pays qui préside actuellement l’Union Européenne.

    Les deux ministres du Sud demandèrent que leurs ressortissants soient bien traités dans les pays hôtes, et que dans l’empressement à organiser les flux du Sud vers le Nord, on veille à faire en sorte de maintenir le lien prégnant avec les pays d’origine, afin que les migrants transfèrent des fonds dans leur pays (souvenons-nous que c’est autant d’argent qui sera ôté du projet éducatif de leurs enfants). Le ministre marocain insista sur le fait que ces migrants (la communauté des Marocains résidant à l’étranger) constituaient une diaspora, et que le Maroc s’en occuperait de manière très active. La ministre égyptienne prit bien soin de commencer son discours par « Au nom d’Allah le plus miséricordieux… » et formula le souhait que la langue arabe soit beaucoup plus présente à l’avenir dans le bassin méditerranéen.

    Éric Besson conclut ainsi la matinée : « Nous devons accélérer et accroître les flux de circulation. »

    Tous les ministres ont signé la « Recommandation de Paris sur la promotion de la mobilité des jeunes dans l’espace méditerranéen », dont voici un extrait : « Réaffirmant leur détermination à bâtir un avenir méditerranéen commun, ils sont convenus de la nécessité de donner priorité à la jeunesse dans la construction d’un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences. »

    Un office méditerranéen de la jeunesse sera créé d’ici le 1er janvier 2011. Il aura pour but de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires, ainsi que de leur offrir des bourses.

    Je dois tout de même vous livrer une perle qui fut répétée à plusieurs reprises : « Il serait intéressant que l’on se penche un jour sur les besoins réels de main d’œuvre des pays du Nord, car nous ne les connaissons pas » !!! N’importe quel esprit sainement constitué aurait pourtant commencé par là ! À aucun moment il n’a été question de l’existence de chômeurs en Europe, et donc encore moins de leur nombre, ni d’étudiants pauvres qu’il fallait peut-être aider en Europe.

    Durant toute cette matinée, il était manifeste que les peuples européens n’intéressaient pas les ministres européens. C’était comme si l’Europe était une terre inhabitée ou qui allait très prochainement le devenir, et qu’il convenait de la peupler. Le seul moment où on put penser que dans leurs esprits des Européens existaient encore, c’est quand il fut fait mention de la nécessité de lutter contre les discriminations dont les migrants seraient victimes…

    Cette matinée m’a montré, si c’était encore nécessaire, à quel point ces « élites » européennes se préoccupaient parfois bien davantage des intérêts de peuples étrangers que de ceux de leurs propres peuples. Ce sont bien elles qui sont responsables de la situation actuelle, et non pas les immigrés. Désormais, seuls les peuples européens pourront épargner le chaos à leurs pays, et sauver par la même occasion leurs vies et celles de leurs descendants, car il est clair que ce qui nous est préparé par des dirigeants qui ne s’en rendent même pas compte, c’est la prolifération des Balkans à travers l’Union Européenne. Nous sommes là bien loin du rêve des pères fondateurs !

    Chaque citoyen doit œuvrer à l’émergence d’une véritable conscience collective qui nous aidera à arrêter la course folle vers les Balkans. Si un peuple européen y parvient, tous les autres suivront la même voie, car chaque peuple observe à présent ses voisins. Pour y parvenir, il est indispensable de fournir des arguments et des clés de décryptage à nos proches, nos amis, nos collègues, ainsi qu’à tous les politiques dont le cœur bat encore avec celui des Français, et qui peuvent ainsi devenir des porte-voix de la cause la plus importante qui soit : la cohésion nationale. La puissance jaillit entre les hommes lorsqu’ils agissent ensemble !

    Catégories : Immigration, Politique
  • Pour faire avancer les choses...

    Vous êtes nombreux à me demander, par courriels ou à travers vos commentaires, si j’ai « une idée pour faire avancer les choses ».

    Oui, bien sûr, j’ai une idée, et bien plus qu’une pour faire avancer les choses ou, à tout le moins, empêcher qu’elles ne se détériorent encore davantage par la rupture avec les principes républicains.

    De très nombreux Français partagent nos convictions. Je peux même vous dire qu’il n’est pas rare que des membres de cabinets de ministres soient en totale opposition avec les points de vue et déclarations de leurs propres ministres sur la question. De même que de très nombreux hommes et femmes politiques pensent l’inverse de ce que font ou disent leurs ténors sur ce sujet de l’intégration. Cette opposition existe aussi bien quant au diagnostic de l’échec de l’intégration, qu’aux solutions à y apporter – maintien de l’égalité républicaine contre importation de politiques raciales telles que la discrimination positive ; maintien du droit de vote pour les seuls citoyens contre octroi du droit de vote aux étrangers non communautaires.

    Devant la multitude de soutiens potentiels dans le monde politique, tous les espoirs nous sont permis, mais il est évident à mes yeux que les Français vont devoir s’engager de manière bien plus active sur cette question qui touche à la cohésion nationale. Pour cela, nous disposons de nombreuses possibilités d’action, aussi bien en direction du personnel politique (ma « cible marketing »), qu’en direction de nos concitoyens. Sachons saisir chaque occasion d’éclairer les Français que nous côtoyons, et leur expliquer les raisons pour lesquelles il est urgent qu’ils relèvent la tête, dans un mouvement de fierté apaisé mais déterminé. Pour ce faire, vous trouverez tous les arguments dans Le puzzle de l’intégration. Listez-les, et n’hésitez pas à vous les approprier.

    Travaillons également à ce que s’opère une véritable prise de conscience sur le point suivant :

    si vous partagez la conviction que la question du maintien de la France « une et indivisible » est la plus importante qui soit, et que cela ne sera possible sans le respect de l’identité française fondée sur les valeurs du tryptique républicain auxquelles il est impératif d’ajouter la laïcité, alors ne votez plus pour un parti politique, mais votez uniquement selon les convictions réelles du candidat, que l’élection soit à caractère local ou national. Interpellez directement les hommes et femmes politiques ; vous serez étonnés de constater combien les vrais défenseurs de l’identité française se retrouvent dans tous les partis politiques, de même malheureusement que ceux qui, par leur ignorance ou leur bêtise, travaillent, parfois sans même en avoir conscience, à terrasser cette même identité.

    Catégories : Identité, Politique