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comptage ethnique

  • Un signe...

    Je suis là, bien là. Comme vous, je suis l’actualité et je m’interroge :

    Qu’appelle-t-on « moderniser la France » lorsque nombre d’actions politiques menées aboutiront, sans l’ombre d’un doute, à la ramener au Moyen-Âge ?

    Quelle différence essentielle existe-t-il entre le Moyen-Âge et l’ère moderne ? Nous pourrions discourir pendant des heures de cette question mais, à mes yeux, la différence majeure réside dans la Liberté. Les êtres sont libres dans les sociétés modernes. Les êtres sont esclaves ou soumis à la loi du groupe dans les sociétés moyenâgeuses. Cette liberté signifie, pour les individus, la maîtrise du choix de leur destin. C’est la liberté de pensée et de jugement qui permet de repousser sans cesse les portes de l’imaginaire et du possible. C’est cette liberté qui est le sein nourricier de l’innovation. Il n’y a pas vraiment de mystère au sous-développement des sociétés qui se trouvent encore à l’ère moyenâgeuse, car le sous-développement y est la conséquence de la limitation des champs du possible pour la créativité des hommes.

    La régression de la France vers le Moyen-Âge, voilà pourtant ce qui est désormais en marche. Comme vous, j’assiste donc au film d’horreur auquel les Français sont, bien malgré eux, conviés. Les scènes de ce film, dont on se passerait bien, se succèdent sous nos yeux :

    * La laïcité que Nicolas Sarkozy souhaite assassiner, en la remplaçant par une laïcité qui n’a de « positive » que le nom ; adjectif utilisé pour endormir les Français, pour ne pas dire les duper. Peut-être Nicolas Sarkozy n’en a-t-il même pas conscience ? Mais peut-on se résigner à accepter que celui qui a la responsabilité de guider le peuple vers un monde meilleur, lui prépare finalement l’obscurantisme ? Non, il faut tenter de lui faire entendre raison et espérer encore et toujours que la grâce de la sagesse du respect du noyau identitaire français finisse par le toucher.

    Notre laïcité que Madame Alliot-Marie piétine en appelant les représentants des religions musulmanes et juives à calmer ceux qui partagent leur même croyance religieuse, au moment où explose le conflit israélo-arabe. C’est elle, représentante de l’État français, qui demande aux religieux de se mêler d’affaires qui sont du ressort de l’État. Un État qui démissionne de lui-même de ses responsabilités ? Qu’est-ce qu’un Ministre de la République qui envoie le signal que certains Français ne seraient plus accessibles à la parole de l’État français, mais le seraient à la parole de religieux qu’il érige, chemin faisant, en détenteurs d’un pouvoir politique ? Triste retour à des périodes sombres de l’histoire en perspective. Il suffirait pourtant que nos politiques observent ce qui se produit, aujourd’hui même et donc sous leurs yeux, dans tous les pays où le pouvoir religieux exerce un pouvoir politique. Tant d’irresponsabilité et de mise en danger de la société française est inacceptable !

    * L'indivisibilité du peuple de France que l’on souhaite remplacer, de force, par un comptage ethnique auquel s'attelle Yazig Sabeg, nommé par Nicolas Sarkozy, aidé en cela par le parti socialiste qui a déposé une proposition de loi en ce sens — proposition défendue par Georges-Pau Langevin. Évoquons ici aussi la liberté. Peut-on encore parler de liberté lorsque l’on enchaîne définitivement les êtres, de par leur naissance, à des groupes ethniques ou raciaux ? C’est ici que les tenants du droit du sang exclusif et les communautaristes se rejoignent. Pour ces deux groupes, l’identité n’est pas dynamique, mais figée à la naissance. Elle est le seul fait de la biologie ! Le débat récurrent entre l’inné et l’acquis…

    L’idée qu’à la seule lecture de mon prénom on puisse me coller dans une case « minorité » ou « diversité » m’est proprement insupportable, car cela représente la négation de ma liberté de choix d’identité. Tant de souffrances pour en arriver à ce que les représentants de l’État français bafouent la LIBERTÉ ! Tout cela ne ressemble pas à la France, et n’est pas la France.

    Que cache, par ailleurs, cette volonté de faire disparaître l’indivisibilité du peuple de France ? Elle cache une farouche volonté de tuer le mérite républicain afin que naisse, officiellement, la discrimination positive !

    * Cette discrimination positive, dont la naissance est cachée aux Français, mais qui est de plus en plus appliquée en France, et donc aux Français. L’image qui me vient à l’esprit est celle d’un hold-up à visage masqué. La République prise en otage ? Mais par qui ? Par l’État français, oui, par l’État français !
    De plus en plus d’entreprises sont invitées à prendre en compte l’origine ethnique ou raciale dans leur recrutement ou leurs promotions, de même les radios et télévisions. Sommées par qui ? Par l’État français !
    L’enseignement supérieur est lui aussi sommé de mettre en œuvre des voies d’accès parallèles qui ne s’appuient pas sur le seul mérite. Par qui ? Par l’État français (ici Valérie Pécresse).

    * Autre scène de ce film cauchemardesque : les concours de la fonction publique voient disparaître l’exigence minimale de connaissance de culture française. Des fonctionnaires censés représentés l’État français, donc la France, qui ne maîtriseraient pas un minimum de culture française ? Qui est l’auteur d’une telle ignominie ? Encore une fois, l’État français.
    Ne vous trompez pas : la culture générale n’est pas un luxe, car elle est, pour les enfants issus de l‘immigration, la seule voie d’acquisition de la culture française, et donc des principes et valeurs sans lesquels ils ne pourront jamais devenir Français. Comme pour l'imposture de l'ascenseur social, on dupe ici les familles de l'immigration en leur laissant penser que la communauté française reconnaîtrait comme français ceux qui ne possèdent pas la culture française.

    J’ai lu, parfois, que j'ignorerais des pans entiers de l'histoire de France, car je la réduirais par trop à 1789. Posez-vous la question : la France de 1789 aurait-elle pu voir le jour si tout ce qui avait précédé n'avait pas existé ? Et dans ce « tout » je place, bien entendu, tout l'héritage des Français, sans aucune exception des pages de son histoire.

    Je n'écris plus beaucoup, en ce moment, mais jamais la France n'a autant occupé mes jours et mes nuits. J'ai la chance d'être animée par une passion qui me dépasse. Ne me demandez pas pourquoi j'aime autant la France, car l'amour ni se s'explique, ni ne se résume. Je ne me bats contre personne, mais je me bats, aux côtés d’autres Français, dans l’unique but que soit un jour à nouveau reconnu, aux Français, le droit d'être Français et d’être fiers de l’héritage français. Cela passera nécessairement par le fait que l’État français comprenne que la seule mission que lui délègue le peuple français est celle de servir la République, et non de tenter de la lyncher. Le sujet est suffisamment grave pour que tous les enfants de France s’engagent, au quotidien, à œuvrer à ramener l’État français à la raison d’État.

    Catégories : Politique
  • Ce que notre Conseil constitutionnel a rejeté, Bruxelles finira-t-il par nous l’imposer ?

    Le 15 novembre dernier, le Conseil constitutionnel censurait l’article 63 du texte de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, qui autorisait le comptage ethnique et racial. Or, une proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, présentée par la Commission Européenne, souhaite mettre en oeuvre ce comptage dans le cadre du « recensement de la population et du logement ». La Commission européenne avance que les statistiques dont elle dispose pour établir des comparaisons entre les différents pays de l’Union Européenne ne sont pas assez exhaustives, ni suffisamment détaillées, pour lui permettre d’assumer ses compétences.

    Cette proposition de règlement n’est pas inconnue de notre classe politique, puisque le 3 avril 2007 elle a déjà été examinée par nos sénateurs. Ces derniers observaient que « Le texte reste en effet relativement imprécis quant à la nécessité de faire parvenir des informations liées aux thèmes recommandés. Ceux-ci couvrent des domaines relevant pour l’essentiel de la sphère privée, dont la confidentialité est protégée par la loi française (aptitude à lire et à écrire, religion, groupe ethnique, situation matrimoniale de fait). Le texte devrait en conséquence clairement marquer le caractère facultatif de la transmission de ces informations. »

    Voici quelques-uns des thèmes que Bruxelles souhaite voir pris en compte par les États membres dans le recensement de leurs populations :

    • Date du premier mariage et du mariage actuel de la femme ; date de la première union consensuelle et de l’union consensuelle actuelle de la femme ;
    • pays de résidence antérieure, durée totale de la résidence dans le pays, lieu de résidence habituel cinq ans avant le recensement ; raison de la migration ;
    • pays de naissance des parents ;
    • acquisition de la citoyenneté ;
    • groupe ethnique ;
    • langue ;
    • religion ;
    • handicap.

    Aux États qui auraient « oublié » la primauté du Droit européen sur les droits nationaux, Bruxelles rappelle ce qui suit : « Entrée en vigueur : Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre. ». Nos dirigeants français sauront-ils se souvenir, fort à propos, de l’existence du principe de subsidiarité ?

    Autre sujet d’inquiétude : la Charte des droits fondamentaux, adossée au Traité européen que la France vient de signer, stipule en son article 10 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. »

    Cette Charte des droits fondamentaux signe-t-elle la fin de la Loi de 1905 ? Si c’est le cas, je crains que nos instances dirigeantes ne soient en train de créer les conditions d’un net durcissement de la cohabitation au sein de notre espace public. Est-ce bien intelligent ?

    Comme je l’écris dans Le puzzle de l’intégration : « L’Union Européenne doit cesser de lutter contre les particularismes, qui sont parties intégrantes de l’identité de chacun des peuples qui la composent. Ce n’est pas contre ses peuples que l’Union doit se construire, mais plutôt pour et avec ses peuples. La voie qu’a empruntée l’Europe a fait naître la méfiance à son égard et ruiné les espoirs des Européens. La plus grande victime n’en a pas été la construction européenne, mais les peuples européens, dont les espoirs d’une Europe solide ont été brisés. »

    Au fil des années, l’Union Européenne est devenue semblable à un avion dont on essaie de pousser les réacteurs sans même avoir véritablement réfléchi, ni au point à rallier, ni à la trajectoire à adopter. Les peuples disposeront-ils du pouvoir de rappeler leurs dirigeants à davantage d’esprit de responsabilité ? Il faut l’espérer pour la survie à moyen et long terme de la construction européenne, mais aussi et surtout pour la paix civile au sein de chacun des pays qui la composent.

    Catégories : Insertion - intégration
  • Si le Conseil constitutionnel n’existait pas, il faudrait l’inventer !

    Un grand merci au Conseil constitutionnel !

    Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile. Les sages ont purement et simplement censuré le recours aux statistiques ethniques. Nous devons cette décision à la qualité exceptionnelle des membres de ce Conseil, qui compte en effet des hommes et des femmes de très grande envergure, profondément attachés au socle des valeurs fondamentales de notre pacte républicain, et qui ont montré au long de leurs parcours leurs forts engagements au service de l’idéal français. Même si le grand public pense d’abord aux illustres personnalités politiques qui y siègent, telles que Jacques Chirac ou Jean-Louis Debré, il nous faut également en remercier tous les autres membres, qui ont su garder la tête froide alors que l’enjeu avait été éminemment politisé.

    Voici un extrait de la décision du Conseil :

    « Considérant que, si les traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l’article 1er de la Constitution, reposer sur l’origine ethnique ou la race ; […] Article premier.- L’article 63 de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile est déclaré contraire à la Constitution. »

    Les Français, qui ont déjà compris que la force de la France réside dans une France « une et indivisible », doivent demeurer vigilants et veiller à sensibiliser leurs proches à ce sujet. Il relève véritablement de la responsabilité de chaque citoyen que d’œuvrer à freiner la « libanisation » actuelle de la France, et même à la faire reculer jusqu’à l’annihiler. Je crois la mission encore possible, à condition qu’une véritable prise de conscience s’opère en chacun de nous sur les défis d’envergure qui se posent au peuple français. Celui-ci doit demeurer soudé, à une époque où de nombreux problèmes sont si corrélés entre eux que leur analyse et leur traitement s’en trouvent encore complexifiés.

    Catégories : Discrimination positive, Immigration, Insertion - intégration
  • Décision attendue du Conseil constitutionnel

    Le 25 octobre dernier, le Parti Socialiste a déposé un recours au Conseil constitutionnel sur la loi sur l’immigration. Le Conseil constitutionnel dispose d’un mois, à dater du 25 octobre, pour rendre sa décision.

    Le document de recours a également été signé par François Bayrou, Président du MoDem, ainsi que par des députés du groupe GDR (communistes et Verts). Ils ont demandé entre autres au Conseil constitutionnel de censurer l’article qui permettrait de légaliser le recours aux statistiques ethniques dans notre pays. Voici le passage en question :

    « Quant à l’article 63 autorisant les statistiques ethniques issu d’un amendement parlementaire, il convient de s’interroger sur son lien avec un texte relatif à l’immigration, alors de surcroît que le législateur n’a pas apporté toutes les garanties nécessaires à la protection des droits fondamentaux en cause dont ceux consacrés par l’article 1er de la Constitution. C’est pourquoi, il nous apparaît si important que vous fassiez prévaloir les droits et libertés fondamentaux, loin des exploitations électorales, en demeurant tout simplement fidèle à votre jurisprudence protectrice des principes républicains. Votre décision est donc, à cet égard, particulièrement espérée. »

    J’ai été très heureuse de constater à cette occasion que le sursaut sur le comptage ethnique s’était produit, même s’il fut extrêmement tardif. L’honneur de notre représentation nationale est donc sauf : tous nos élus ne se sont en effet pas laissés aveugler par la seule question des tests ADN. Il me semble que le premier devoir qui devrait incomber à chacun de nos parlementaires est la vigilance constante quant au respect des principes fondamentaux de notre pacte républicain. Comme je le développe dans Le puzzle de l’intégration, non seulement ces principes concourent à sculpter l’identité française, mais ils participent très largement à dessiner la société française de demain. Pour ces raisons, si « l’envie » prenait à nos gouvernants de modifier ces principes, la moindre des choses serait bien qu’ils consultent le peuple français sur des questions aussi lourdes de conséquences. Des choix qui à terme bouleverseraient notre société ne sauraient en effet être imposés au peuple français, sans même, il faut le signaler, l’avoir informé de tous les tenants et aboutissants. C’est moralement et éthiquement indéfendable.

    Je ne suis malheureusement pas certaine que l’on s’embarrasse vraiment de ces considérations, qui pourtant touchent véritablement au respect du peuple français. Il n’est qu’à observer ce qui se produit actuellement avec l’introduction dans notre pays du traitement inégalitaire des citoyens, dont les partis politiques tels que le PS ou l’UMP osent se glorifier dans le cadre du processus de désignation de leurs candidats aux prochaines municipales. La discrimination positive, à raison de la couleur de la peau ou de l’origine ethnique, est bel et bien à l’œuvre dans ces partis. La même approche anticonstitutionnelle (il est très important de le garder à l’esprit) prévaut également dans certaines entreprises. Ainsi, Jean-Paul Agon, Directeur Général du groupe l’Oréal, déclarait-il au mois de juillet dernier au journal le Monde : « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume […] Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chances d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche. »

    Quand verrons-nous nos propres élus soucieux de faire respecter la Constitution française ? La question est posée. Pourtant, tant que cette dernière est en vigueur, s’y conformer est une obligation légale : « Nul n’est censé ignorer la Loi ». Visiblement, ce n’est pas toujours le cas dans la République Française en 2007, à commencer par les élus du peuple eux-mêmes ; c’est un comble !

    Catégories : Discrimination positive, Politique