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Quand la représentation nationale œuvre, sans le savoir, à la destruction de l’identité française

Hier, l’Assemblée Nationale (c’est-à-dire l’Assemblée qui représente le peuple français, l’Assemblée qui se doit de veiller sur ce qu’il y a de plus précieux pour la survie d’un peuple, à savoir, son identité), eh bien, l’Assemblée Nationale a voté l’autorisation du comptage ethnique. Nos députés ont donc réussi à introduire ce redoutable ver dans le fruit de la cohésion nationale. Je ne redévelopperai pas ici les arguments qui occupent nombre de pages du « Puzzle de l’intégration », et qui expliquent pourquoi et comment le comptage ethnique minera notre cohésion nationale et mettra sérieusement en danger l’identité du peuple français.

Devons-nous nous réjouir que les communautaristes, les anti-Républicains, ceux qui travaillent depuis des années à affaiblir le peuple français, aient enfin trouvé des « moutons noirs » pour faire aboutir leur projet ? Je pense que nous devons fortement nous en inquiéter, car les conséquences à moyen terme en seront désastreuses.

Comment ont-ils réussi ce tour de force ? Ils pouvaient, malheureusement pour les Français, compter sur la situation lamentable dans laquelle se trouve actuellement notre classe politique. Je m’explique : l’opposition est K.O. debout, et ne s’occupe plus que des guerres de ses « chefs », les intérêts particuliers passant manifestement bien avant la défense de l’intérêt général. Les députés de droite sont muselés et leur liberté de réflexion et d’expression s’amenuise de jour en jour. En témoigne le nouveau mode de fonctionnement du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, dont le président Jean-François Copé a recruté de jeunes « têtes chercheuses » chargées de rédiger ce que les députés UMP doivent penser et répandre !!! À cela s’ajoute la calamité des cumuls de mandats et d’honneurs, qui conduit à ce que les députés qui possèdent encore le temps de traiter des dossiers complexes de manière sérieuse et réfléchie, se font aussi rares que les trèfles à quatre feuilles. Sans compter enfin le manque de connaissance des problématiques abordées, qui encourage nombre de députés qui ne disposent pas de la faculté de se forger par eux-mêmes une opinion, à s’aligner aveuglément sur les consignes de vote. À leur décharge, il est vrai que l’immense diversité des sujets traités rend l’exercice plutôt difficile. Je ne résiste pas à vous rapporter verbatim les propos d’un ancien membre du Conseil Constitutionnel, croisé lors d’une conférence consacrée à la réflexion autour d’une évolution du fonctionnement de l’Assemblée Nationale qui lui permettrait de pleinement jouer son rôle dans notre vie démocratique : « Ce n’est vraiment pas important que les députés soient compétents ». Oui, vous avez bien lu !

Alors, que reste-t-il à présent à espérer au sujet du redoutable ver du comptage ethnique ? Eh bien, que le Sénat « retoque » cette partie du texte de loi (il devrait examiner le texte mardi 25 septembre : cette précipitation, qui empêche tout débat sur un thème aussi important, est déjà en soi une injure à l’esprit de la démocratie), ou que l’opposition saisisse le Conseil Constitutionnel sur cette partie de la loi. Et dire que parfois, certains songeraient à supprimer le Sénat ! Dans ce genre de situation, on comprend combien il est finalement important qu’existe une autre Assemblée, qui aie la possibilité de corriger les errances de nos députés. À ceux qui réfléchissent à l’évolution du fonctionnement de nos institutions, je voudrais suggérer que soit introduite un jour la possibilité de nouveaux modes de saisine du Conseil Constitutionnel. Pourquoi les Français du peuple ne pourraient-ils en effet disposer, bien entendu sous condition d’un certain nombre de signataires, d’une possibilité de saisine directe ?

Chers amis, si certains d’entre vous avez les moyens de sensibiliser des sénateurs pour corriger ce texte de loi, ou de convaincre un groupe de députés de saisir le Conseil Constitutionnel, surtout, n’hésitez pas ! Vous rendrez un fier service en aidant à préserver la France « une et indivisible », et ce sont vos descendants qui vous en sauront gré !

Catégories : Discrimination positive, Insertion - intégration

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