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  • La sécurité dans les banlieues

    Le Président de la République s’est exprimé lundi dernier. Sur la question des banlieues, ses propos confirment ce que je vous avais déjà écrit.

    S’entretenant avec un jeune père de 5 enfants (31 ans), issu de Villiers-Le-Bel : « J’ai voulu que dans les classes préparatoires aux grandes écoles, il y ait 30% de boursiers. Ils viennent de quels quartiers les boursiers ? De vos quartiers ! »

    À ce sujet, je vous avais écrit : « On l’aura bien compris, la tentative actuelle d’introduction du critère “boursier” pour l’accès aux grandes écoles vise en réalité les enfants de l’immigration. Le critère “boursier” n’est en effet qu’un subterfuge pour masquer le recours à l’ethnie ou la race. Souvenons-nous que la Commission Veil avait refusé d’inscrire la “diversité” dans le Préambule de la Constitution… »

    Évoquant la lutte contre l’insécurité dans les banlieues, le Président de la République cite plusieurs mesures, dont la lutte contre l’économie parallèle, la multiplication des caméras de vidéo-surveillance, et l’entrée dans les grandes écoles. Oui, l’entrée dans les grandes écoles comme moyen de lutte contre l’insécurité !!!

    À noter que le Président de la République reconnaît que « la rénovation urbaine ne sert à rien », c’est-à-dire qu’elle n’a aucune incidence sur les problèmes à traiter dans les banlieues. Il rappelle que cela a tout de même englouti 5 milliards d’euros l’année dernière…

    À noter également, le moment où ce père de famille dit au Président de la République que dans ces quartiers, les élèves ne peuvent pas étudier car ils sont parfois à 5 ou 6 par chambre. Ce dramatique problème, personne ne s’y arrête jamais. J’ai vu tant de familles très nombreuses autour de moi dont les parents n’étaient pas capables de s’occuper de leurs enfants, que nul ne parviendra jamais à me convaincre qu’en enfanter autant ne constitue pas une mise en danger de l’ensemble de la fratrie.

    Catégories : Politique
  • Luc Ferry : Dati et Yade ne servent à rien !

    Lors d’une émission sur France 2, Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l’Éducation Nationale, a dit au sujet de Rachida Dati et de Rama Yade qu’elles ne servaient à rien et n’avaient rien fait.

    « Quand quelqu’un se fout de l’Europe comme de l’an 40 et qu’il tire la principale liste aux élections européennes, ce n’est pas bon pour la politique. Tout le monde sait qu’elle s’est fait virer du gouvernement dans des conditions où elle ne voulait pas partir. Après, qu’elle nous raconte qu’elle adore l’Europe et qu’elle est ravie d’aller faire député européen, tout le monde sait que c’est faux, et en plus on en a la preuve puisqu’elle oublie de fermer son micro et nous dit que c’est une catastrophe. »

    « Rama Yade, c’est une femme adorable, elle est charmante, pleine de qualités. Je prétends que vous mettez une commission de gens qui sont passionnés de sport et vous leur demandez de sortir un nom de ministre des sports, je doute qu’ils vous sortent Rama Yade. Si le critère de sélection pour être ministre c’est d’être capable de faire la Une de Gala, je dis non, c’est pas ça qui m’intéresse ! Rama Yade, il faut la mettre ailleurs, lui dire “voilà tu es formidable à faire je sais pas quoi” et qu’on la place à un endroit où elle sera formidable ! »

    J’ai un point de désaccord avec Luc Ferry : Rama Yade et Rachida Dati ne servent malheureusement pas à rien ; elles servent la cause communautariste, et ne s’en sont d’ailleurs jamais cachées. S’il faut leur reconnaître une qualité, c’est bien celle de la franchise et de la transparence. J’en avais d’ailleurs déjà parlé dans plusieurs de mes notes.

    Avec Rachida Dati, le pouvoir pense récolter plus facilement une partie des voix des « Arabes », et avec Rama Yade une partie de celles des « Noirs de France ». La cause communautariste a même reçu dernièrement le renfort de Valérie Pécresse avec ses quotas d’admission dans les grandes écoles. Le pouvoir pense, mais sur ce point, le pouvoir se trompe, et rien de bon pour la cohésion nationale n'en sortira !

    Catégories : Politique
  • Droit de vote des étrangers : irresponsable !

    Les Français le constatent chaque jour, la France n’est plus une terre d’intégration. Elle n’est d’ailleurs même plus une terre d’insertion, puisque ses lois et ses règles de bien-vivre ensemble sont régulièrement contestées sur son propre territoire. Alors que la situation de notre pays est devenue plus que préoccupante, la seule idée que le PS, parti de gouvernement, trouve à proposer aux Français, c’est l’attribution du droit de vote aux étrangers !!!

    Le droit de vote est attaché au statut de citoyen, c’est-à-dire d’architecte du projet politique collectif. Ce projet trouve ensuite sa traduction dans toutes les règles du bien-vivre ensemble qui seront déclinées au niveau local. Pour pérenniser notre modèle de société basé sur les valeurs que le peuple français s’est choisi, l’échelon local joue un rôle déterminant. Souvenons-nous de l’abolition, par Martine Aubry maire de Lille, de la mixité à la piscine durant certaines plages horaires… Nous savons tous, par ailleurs, ce qui est advenu du fonctionnement des écoles et de leurs cantines, qui sont gérées au niveau local. Le local s’est mis à enfreindre les lois de la République.

    Extrait du Puzzle de l’intégration : « Il est totalement absurde de penser que donner le droit de vote aux étrangers les aidera à mieux s’insérer dans la société française. Les première, deuxième et troisième générations de l’immigration détiennent le droit de vote. Ce dernier a-t-il eu une influence positive perceptible sur leur insertion ou leur intégration ? Dans les conditions de flux migratoires actuels, dont la pression sera vraisemblablement amenée à s’accentuer vu les difficultés des pays du Sud à nourrir leurs peuples, ce droit de vote introduira une source potentielle d’instabilité au niveau local, et par ricochet au niveau national. Le vote de populations qui ne fonctionnent pas selon les mêmes fondamentaux, et qui de ce fait, ne défendent pas le même projet politique de société que la population du pays d’accueil, est un vote qui introduit des sources de conflits supplémentaires. Cela, d’autant plus que les problèmes identitaires les poussent à se regrouper dans les mêmes périmètres géographiques. La France réalise que l’insertion est des plus difficiles ; il serait irresponsable qu’elle se permette de se créer une nouvelle source de fragilisation. »

    Je n’imagine pas un dirigeant de parti politique maghrébin, chinois ou africain suggérer l’idée que des étrangers puissent participer, par le vote, à dessiner leur projet politique collectif.

    Jouer avec la France est toujours irresponsable ; mais dans la situation actuelle, et sur un sujet qui concerne notre cohésion nationale déjà fort mal en point, le comportement du PS est hautement condamnable !

    Observons de nouveau à quel point le temps, l’esprit et l’énergie de notre classe politique sont accaparés par des questions qui touchent à l’immigration et à ses conséquences. Songez aux progrès que la France aurait pu accomplir si tout ce temps et cette énergie avaient été consacrés à des sujets tels que l’économie, la recherche, l’innovation…

    Catégories : Identité, Politique
  • L'identité nationale française

    François Fillon, en clôture du débat « Qu’est-ce qu’être Français ? » à l’Institut Montaigne, le 4 décembre 2009 : « Nous avons nos mœurs et un certain art de vivre […] La France, ce n’est pas une fiction sans trait et sans visage […] Par la force de l’État, par la communion de la langue, par le prix du sang et par la flamme de la mémoire et des mythes, sous le sceau enfin d’une République démocratique et laïque, l’identité française s’est réalisée pas à pas […] »

    Éric Besson, la Courneuve, 5 janvier 2010 : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Ces deux déclarations sont radicalement opposées.

    Le 7 janvier dernier, le Président de la République a confirmé sa volonté de poursuivre le débat sur l’identité nationale : « Nous allons le poursuivre, l’enrichir, l’amplifier afin que pour chaque Français le mot Nation et le mot République reprennent tout leur sens. »

    De quel sens Nicolas Sarkozy parle-t-il ?

    Catégories : Identité, Politique