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sarkozy - Page 14

  • Plan banlieues de Nicolas Sarkozy : attention, DANGER !

    Tandis que les milieux politiques, journalistiques et associatifs s’empruntent les uns aux autres la même analyse du plan « Une nouvelle politique pour les banlieues » de Nicolas Sarkozy, rares sont ceux qui auront noté qu’il souhaite toucher aux fondamentaux du peuple français. Il est terrifiant de constater, chaque jour davantage, combien ces milieux sont peuplés de clones !

    Je réagirai, dans de prochains billets, sur d’autres parties de ce discours de Nicolas Sarkozy, mais je souhaite pour l’heure attirer votre attention sur deux points extrêmement importants, puisqu’ils touchent à l’essentiel : le socle des valeurs fondamentales du peuple de France.

    Dans son discours, Nicolas Sarkozy a en effet à nouveau glissé la promesse – ou la menace, devrais-je plutôt dire, tant elle sera porteuse de malheurs – d’attenter à nouveau aux valeurs fondamentales du peuple français. Après ses attaques contre la laïcité, il récidive et s’en prend à présent à l’indivisibilité de la France et au principe d’égalité.

    1) Disparition de la France indivisible. Nicolas Sarkozy souhaite faire modifier la Constitution française afin d’y inscrire la « diversité » : « Je veux une démocratie irréprochable et en graver les principes dans le Préambule de notre Constitution. J’ai demandé à Simone Veil de conduire un débat national sur ces principes, parmi lesquels il y a la diversité. »

    2) Disparition de l’égalité républicaine, pour faire place à la discrimination positive : « Si pour des raisons éthiques, la diversité ne peut se définir sur une base ethnique, elle doit néanmoins refléter la richesse de notre société à tous les niveaux de responsabilité. La fonction publique doit nous y aider. Elle doit intégrer et promouvoir les enfants issus de l’immigration, comme elle a su promouvoir autrefois les enfants des classes populaires. Avant la fin de l’année, nous aurons pris des mesures pour qu’en cinq ans elle s’ouvre largement à la diversité. »

    Oui, je crains plus que jamais que le peuple français n’assiste à nouveau à l’écriture d’une page sombre de son histoire. Contrairement à ses « élites », le peuple est en effet très lucide, et est déjà entré dans une phase de réveil. La seule question qui se pose à présent à nous est de savoir s’il achèvera son réveil dans la sérénité ou si, comme il l’a déjà fait par le passé, tel un fleuve gonflé des eaux de la colère, il sortira de son lit pour rappeler à ceux qui auront méprisé les leçons de l’Histoire, qu’en vérité son destin lui appartenait !

    Catégories : Discrimination positive, Insertion - intégration
  • Le « plan banlieue » de Fadela Amara : affligeant !

    L’annonce du « plan banlieue » a été précédée d’une véritable attaque en règle de la part de membres du gouvernement. Sincèrement, fallait-il attendre un miracle de la part de Fadela Amara, secrétaire d’État qui n’a été choisie qu’au vu de son origine ethnique et qui, dès sa nomination, s’est empressée d’ouvrir un blog pour y recueillir, de la part de la population des quartiers dits « sensibles », des idées pour alimenter sa réflexion ?

    Il est consternant de constater que notre équipe dirigeante, élue après avoir « vendu » au peuple qu’elle détenait les meilleures réponses aux grandes questions qui le tourmentaient, s’est empressée, dès sa prise de pouvoir, de créer des commissions à tours de bras et de confier des missions tous azimuts dans le but de savoir ce qu’il convenait de faire. Si je me permets d’aborder cette question éminemment politique, c’est que cette attitude contribue à alimenter le sentiment de défiance, déjà très important, du peuple français envers sa classe politique qui, depuis trop longtemps à présent, lui donne l’impression de jouer de sa naïveté ou de sa crédulité. Contrairement aux apparences, le peuple français a le sang extrêmement chaud, et le cocktail problèmes économiques/problèmes identitaires est véritablement des plus explosifs.

    Toutes les dimensions du problème de l’insertion des populations issues des dernières vagues d’immigration dans la société française, doivent être traitées simultanément. S’évertuer, depuis déjà 30 ans, à rejouer au peuple français le disque rayé de la ségrégation territoriale, de la hauteur des tours, du taux de chômage, de la discrimination dûe au supposé racisme des Français de souche européenne…, pour expliquer l’échec de l’insertion, sans même parler de celui de l’intégration, des populations issues de l’immigration maghrébine et africaine, est une entreprise des plus irresponsables qui soit.

    Fadela Amara aura beau obtenir des milliards d’euros à destination des quartiers sensibles, ce sera autant d’argent jeté par les fenêtres. Depuis 1977, tous les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, se sont évertués à monter plan de sauvetage sur plan de sauvetage. Ils ont tous espéré que les milliards injectés résoudraient définitivement la crise. Le résultat est là sous leurs yeux, et le plus sidérant est qu’ils persévèrent dans leurs erreurs. Notre classe politique vit en réalité totalement déconnectée du terrain. C’est pour moi la raison principale de son aveuglement et de son incompétence sur ce sujet. Le summum vient d’être atteint par un Jacques Attali qui préconise la relance de l’immigration, alors que la France risque à tout moment d’imploser à cause de l’échec de l’intégration. La commission Attali a-t-elle été rémunérée avec l’argent du contribuable pour nous sortir l’ânerie du siècle, à savoir que l’immigration engendrerait de la croissance en France ? La France a-t-elle si peu d’enfants méritants que l’on soit allé quémander les conseils du sherpa de François Mitterrand, qui porte une lourde responsabilité dans l’état actuel de notre pays ?

    Le jour où l’on osera enfin décrypter les raisons pour lesquelles les enfants des quartiers sensibles refusent l’enseignement dispensé par leurs maîtres et maîtresses ;

    le jour où l’on commencera à analyser les conséquences de l’image négative renvoyée aux entreprises par les populations issues de l’immigration ;

    le jour où l’on osera enfin accepter de regarder en face la source de la violence des voyous des quartiers sensibles envers les forces de l’ordre, les pompiers, le corps enseignant, le corps médical…

    le jour où l’on acceptera de décorréler la question de l’insertion (non négociable et obligatoire pour tous) de celle de l’intégration (facultative et personnelle) ;

    le jour où nos dirigeants politiques cesseront d’envoyer, comme le fait Nicolas Sarkozy, le signal que les principes républicains peuvent être adaptés pour convenir à ceux qui refusent de les respecter…

    ce jour-là, nous aurons alors simplement commencé à aborder sérieusement le problème de l’immigration-insertion-intégration.

    Nicolas Sarkozy commet une lourde erreur, car les Français sont majoritairement attachés aux principes qui fondent leur société, et entrent de ce fait dans la composition de leur noyau identitaire. Or, fissurer un noyau peut engendrer la libération d’une énergie incontrôlable ! Espérons donc que Nicolas Sarkozy croisera, sur son chemin de la fission du noyau identitaire du peuple français, des hommes et des femmes qui trouveront moyen de le raisonner, ou à défaut de mettre en échec sa folle entreprise !

    Pour finir, je vous propose de substituer au plan banlieue de Mme Amara le contenu du Puzzle de l’intégration, à mon sens la seule voie qui permettra à notre pays de résoudre le problème des banlieues. Je vous livre ici ce qu’a ressenti le directeur d’une très grande librairie à la lecture de mon livre : « cela prendra le temps qu’il faudra, mais je suis profondément convaincu qu’il y aura un avant et un après “Le puzzle de l’intégration”. »

    Catégories : Insertion - intégration, Politique
  • Qui saura ouvrir les yeux de Nicolas Sarkozy ?

    J’espérais que Nicolas Sarkozy, devenu Président, s’assagirait sur la question de la discrimination positive, ainsi que sur celle du « toilettage » (c’est son expression) de la Loi de 1905. J’espérais que, chargé de la responsabilité de la conduite du destin du peuple français, il mesurerait alors combien notre pays était devenu fragile, aussi fragile qu’un beau cristal, et que pour cette raison, il ne fallait pas se laisser aller à craquer des allumettes dans la maison France devenue une poudrière.

    Lors de ses récents vœux, Nicolas Sarkozy a évoqué son souhait de faire modifier le préambule de la Constitution afin d’y inscrire le « respect de la diversité », c’est-à-dire la discrimination positive, cette politique qui lui est si chère, et qui à rebours du principe d’Égalité, considère les êtres humains au travers du prisme de l’origine raciale ou ethnique. Par ailleurs, il souhaite toujours que soit « toilettée » la loi sur la Laïcité, dans une période où la France est menacée par la résurgence de conflits interreligieux. Que retiennent les Hommes des douloureux enseignements de l’Histoire ?

    Il est urgent que Nicolas Sarkozy mesure à quel point l’altération, dans le contexte actuel, de deux des piliers qui soutiennent la France, est une entreprise des plus dangereuses. Il est, dans le climat actuel, essentiel de veiller à ne pas créer de nouvelles divisions dans le corps social, ni d’introduire, dans l’espace public, quoi que ce soit qui puisse servir de prétexte à des tensions intercommunautaires. Il est urgent que Nicolas Sarkozy prenne conscience qu’il faut cesser d’envoyer des signaux qui sont interprétés comme autant d’encouragements à tester encore davantage les fondations de la maison France.

    Les députés de droite comme de gauche sont majoritairement opposés à l’altération de ces principes républicains. Sauront-ils assumer leurs convictions au service de la France, ou se laisseront-ils, comme cela est déjà arrivé, guider par des consignes de vote qui nient, dans les faits, l’existence d’une liberté de pensée et d’action de chacun des élus de la République ? La représentation nationale saura-t-elle ouvrir les yeux de Nicolas Sarkozy sur un sujet aussi sensible ?

    Le Traité européen de Lisbonne, qui sera soumis à ratification lors du Congrès de Versailles du 4 février prochain, accorde la liberté de « manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites ». Nul doute que les Français regretteront la Laïcité qui avait pacifié leur espace public, car ce Traité européen signe dans les faits la mort de leur Loi de 1905. Comme les Britanniques et les Québécois, les Français en viendront à regretter l’absence de lieux publics neutres. Où sont nos grands hommes d’État visionnaires ? Il me semble parfois, ces temps-ci, que les Français sont orphelins !

    Je réaffirme ici avec force le fond de ma pensée, à savoir que c’est la classe politique française, et non les immigrés, qui depuis maintenant près de 30 ans sème sans le savoir les graines de la discorde : si notre classe politique n’avait sans cesse envoyé des signaux indiquant que les principes fondamentaux de la République pouvaient être amendés, les immigrés et leurs descendants auraient fini par respecter ces principes, et donc par s’insérer dans la société française. Nos hommes politiques feraient œuvre de salut public en réaffirmant avec force la nécessité pour tous, y compris pour eux-mêmes, de respecter les principes fondamentaux de l’idéal républicain, qui constituent véritablement la digue qui protège la France de la submersion par les flots des conflits intercommunautaires.

    Il est de la responsabilité de chaque Français de veiller à ce que la France demeure en paix. Ayons tous à cœur le repos de la France : ne permettons pas que l’irréparable soit commis ; œuvrons pour que soit stoppé le processus déjà enclenché de libanisation de la France !

    Catégories : Discrimination positive, Insertion - intégration, Politique
  • On en parle dans le magazine « Communes, Départements et Régions de France »

    Dans son numéro n°474 de novembre 2007, le magazine « Communes, Départements et Régions de France », mensuel des collectivités territoriales, recommande la lecture du Puzzle de l’intégration. L’article (p26) s’intitule « La loi Hortefeux et l’ethnicisation des rapports sociaux ». En voici un extrait :

    « Sur cette question, qui est en fait celle de la discrimination positive dont la mise en place voulue par Nicolas Sarkozy impose techniquement le recours à des recensements selon des critères raciaux ou ethniques, on pourra lire avec profit un petit livre très instructif de Malika Sorel. Dans Le puzzle de l’intégration, l’auteur explique clairement en quoi a consisté la discrimination positive aux États-Unis, notamment à travers la communautarisation officielle de la société américaine. Elle en décrit les nombreux aspects et les conséquences désastreuses, en premier lieu pour ceux à qui les politiques de discrimination positive étaient censées répondre. Sous couvert de bons sentiments, cette idéologie ne fait en définitive qu’exacerber les malaises identitaires. »

    Catégories : Revue de presse