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  • Droit de vote des étrangers : irresponsable !

    Les Français le constatent chaque jour, la France n’est plus une terre d’intégration. Elle n’est d’ailleurs même plus une terre d’insertion, puisque ses lois et ses règles de bien-vivre ensemble sont régulièrement contestées sur son propre territoire. Alors que la situation de notre pays est devenue plus que préoccupante, la seule idée que le PS, parti de gouvernement, trouve à proposer aux Français, c’est l’attribution du droit de vote aux étrangers !!!

    Le droit de vote est attaché au statut de citoyen, c’est-à-dire d’architecte du projet politique collectif. Ce projet trouve ensuite sa traduction dans toutes les règles du bien-vivre ensemble qui seront déclinées au niveau local. Pour pérenniser notre modèle de société basé sur les valeurs que le peuple français s’est choisi, l’échelon local joue un rôle déterminant. Souvenons-nous de l’abolition, par Martine Aubry maire de Lille, de la mixité à la piscine durant certaines plages horaires… Nous savons tous, par ailleurs, ce qui est advenu du fonctionnement des écoles et de leurs cantines, qui sont gérées au niveau local. Le local s’est mis à enfreindre les lois de la République.

    Extrait du Puzzle de l’intégration : « Il est totalement absurde de penser que donner le droit de vote aux étrangers les aidera à mieux s’insérer dans la société française. Les première, deuxième et troisième générations de l’immigration détiennent le droit de vote. Ce dernier a-t-il eu une influence positive perceptible sur leur insertion ou leur intégration ? Dans les conditions de flux migratoires actuels, dont la pression sera vraisemblablement amenée à s’accentuer vu les difficultés des pays du Sud à nourrir leurs peuples, ce droit de vote introduira une source potentielle d’instabilité au niveau local, et par ricochet au niveau national. Le vote de populations qui ne fonctionnent pas selon les mêmes fondamentaux, et qui de ce fait, ne défendent pas le même projet politique de société que la population du pays d’accueil, est un vote qui introduit des sources de conflits supplémentaires. Cela, d’autant plus que les problèmes identitaires les poussent à se regrouper dans les mêmes périmètres géographiques. La France réalise que l’insertion est des plus difficiles ; il serait irresponsable qu’elle se permette de se créer une nouvelle source de fragilisation. »

    Je n’imagine pas un dirigeant de parti politique maghrébin, chinois ou africain suggérer l’idée que des étrangers puissent participer, par le vote, à dessiner leur projet politique collectif.

    Jouer avec la France est toujours irresponsable ; mais dans la situation actuelle, et sur un sujet qui concerne notre cohésion nationale déjà fort mal en point, le comportement du PS est hautement condamnable !

    Observons de nouveau à quel point le temps, l’esprit et l’énergie de notre classe politique sont accaparés par des questions qui touchent à l’immigration et à ses conséquences. Songez aux progrès que la France aurait pu accomplir si tout ce temps et cette énergie avaient été consacrés à des sujets tels que l’économie, la recherche, l’innovation…

    Catégories : Identité, Politique
  • L'identité nationale française

    François Fillon, en clôture du débat « Qu’est-ce qu’être Français ? » à l’Institut Montaigne, le 4 décembre 2009 : « Nous avons nos mœurs et un certain art de vivre […] La France, ce n’est pas une fiction sans trait et sans visage […] Par la force de l’État, par la communion de la langue, par le prix du sang et par la flamme de la mémoire et des mythes, sous le sceau enfin d’une République démocratique et laïque, l’identité française s’est réalisée pas à pas […] »

    Éric Besson, la Courneuve, 5 janvier 2010 : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Ces deux déclarations sont radicalement opposées.

    Le 7 janvier dernier, le Président de la République a confirmé sa volonté de poursuivre le débat sur l’identité nationale : « Nous allons le poursuivre, l’enrichir, l’amplifier afin que pour chaque Français le mot Nation et le mot République reprennent tout leur sens. »

    De quel sens Nicolas Sarkozy parle-t-il ?

    Catégories : Identité, Politique
  • Responsables ou irresponsables ?

    Martine Aubry, dimanche 22 novembre : « Le PS doit défendre une régularisation large des sans-papiers. »

    François Bayrou, le 24 novembre sur France Inter : « On ne peut pas continuer comme on le fait depuis des années avec des gens qui travaillent […] donc je pense qu’il faudra trouver un moyen de leur rendre ou de leur donner les papiers qu’ils devraient avoir. »

    Voilà des prises de positions que je juge totalement irresponsables de la part de personnalités membres de partis politiques de gouvernement, qui peuvent donc demain présider au destin de la France et des Français.

    Faut-il rappeler que les régularisations constituent un appel d’air extraordinaire pour tous les candidats à l’immigration, qui savent parfaitement qu’il suffit d’entrer illégalement sur le territoire français puis d’attendre patiemment l’obtention de papiers qui viendront tôt ou tard, ne serait-ce par le biais de l’enfantement sur le sol français ou par l’accession au pouvoir d’irresponsables en la matière ?

    Pourquoi employer le terme d’« irresponsables » :

    • Faut-il rappeler à ces « responsables » politiques que la France compte 3 millions de chômeurs « officiels » ? Que beaucoup de ceux qui n’espèrent plus rien (au vu de leur âge) ne s’inscrivent plus au Pôle Emploi ? Que les femmes sont durement frappées par le travail partiel ? Que l’État français dépense des sommes considérables en RMI, RSA et autres aides sociales, dont une partie va à des personnes qui pourraient parfaitement occuper les emplois détenus par des clandestins ?
    • Faut-il leur rappeler que l’intégration, à large échelle, de populations extra-européennes est un cuisant échec dont nous payons chaque jour les conséquences et que, plus grave encore, cet échec met désormais la République en danger ?

    Que nous préparent, sans le vouloir et sans le savoir, tous ces « responsables » politiques, dans lesquels j’inclus ceux qui prônent l’instauration de la discrimination positive en faveur des classes populaires ? Ils nous préparent, dans les faits, un violent conflit entre les classes moyennes et les classes populaires !

    Catégories : Politique
  • Génération France Communautariste.fr

    La tentative de récupération de l’élection de Barack Obama a atteint des sommets de manipulation des masses. Rappelons ici, pour mémoire, que M. Obama est lui-même opposé à la discrimination positive, et qu’il impute à cette politique raciale la responsabilité de l’impasse dans laquelle se trouve son pays (voir son discours de Philadelphie). Les communautaristes français de tous bords font mine de n’en rien savoir, et ramènent sans cesse M. Obama à sa couleur de peau. Nos « élites » politiques ne réalisent même pas que c’est lui faire gravement offense que de nier qu’il doit son ascension à son seul mérite et à ses seules capacités personnelles.

    Craignant de rater un train, le Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, s’est empressé de signer l’« Appel à l’Égalité » de Yazid Sabeg. Or, derrière cet appel fallacieux se cache la discrimination positive, qui introduit dans le droit français des privilèges attachés à la naissance. Ce même Jean-François Copé, décidément affolé à l’idée de risquer de manquer une occasion, organise le 11 décembre prochain une soirée à laquelle il a convié des personnalités qui fustigent très régulièrement la France et les Français, coupables à leurs yeux de tous les malheurs des personnes d’origine étrangère. Entre autres invités : Yazid Sabeg, à l’origine de la Charte de la diversité, et dont l’Appel à l’Égalité a été soutenu en première page du JDD par Carla Bruni-Sarkozy ; Patrick Lozès, président du CRAN ; Yamina Benguigui, conseillère PS de Paris ; Marc Ladreit de Lacharrière, président de Culture et Diversité. Après tout, Le Président français n’a-t-il pas montré l’exemple en conviant le CRAN à l’Élysée ?

    Le Parti Socialiste n’est pas en reste, ayant choisi pour chef Martine Aubry qui brille par la façon dont elle défend les principes républicains. Jugez-en par vous-mêmes : après avoir instauré à Lille en 2003 sa fameuse réservation des piscines aux femmes dans certaines plages horaires, elle appelle le Parti Socialiste à « faire entrer la richesse de la France dans les instances de représentation en commençant par notre propre parti, au sein de service public en commençant par les collectivités territoriales à direction socialiste qui ont un devoir d’exemplarité », traduisez : il faut tenir compte de l’origine ethnique et raciale dans la composition des équipes. Elle souhaite également que tous les militants socialistes travaillent à « faire connaître les discriminations, en portant auprès de la HALDE – dont les moyens doivent être renforcés – systématiquement les situations dont nous avons connaissance » ainsi que d’« accompagner les victimes et les aider à se porter partie civile, par exemple grâce à la mise en place de médiateurs dans nos collectivités locales ». Martine Aubry conseille en outre de « généraliser la pratique du testing en matière d’accès à l’emploi, au logement ou aux loisirs… » et de « créer des conseils des résidents étrangers partout dans l’attente du droit de vote des étrangers. » Le clou, c’est qu’elle conclut ainsi son appel : « Liberté, égalité, fraternité : mieux qu’une devise au fronton de nos bâtiments publics, faisons de nos valeurs républicaines des points cardinaux dans notre cœur. »

    Si par ces pratiques divisant la France entre bourreaux potentiels (les Français de souche) et leurs victimes évidentes (les personnes issues de l’immigration maghrébine et africaine), notre classe politique pense œuvrer à maintenir la paix civile sur notre territoire, eh bien elle se trompe LOURDEMENT !

    Comment les Français pourraient-ils y voir clair, quand tant d’hommes et de femmes politiques qui combattent leurs principes et leurs valeurs se drapent du voile républicain ? La première des urgences est de réhabiliter l’explication de texte, pour que les Français disposent de véritables outils de décryptage des perspectives qui leur sont proposées par les uns et par les autres ; que les masques tombent enfin !

    Catégories : Politique