Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

liberté

  • Liberté, j’écris ton nom

     

    Un jour viendra, tôt ou tard, j’en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s’épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement.

    Marc Bloch, l’Étrange défaite, septembre 1940

     

     

    Il n’est point de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage.

    Périclès ( IVe s avant J.-C. )

     

    Catégories : Politique
  • Une époque de propagande

    Lorsque l’on évoque la « propagande », on pense presque aussitôt au régime nazi ou au Soviet suprême. On ne voit pas, ou on ne veut pas voir, que depuis plus de trente ans nous sommes soumis à un régime médiatique qui relève de la propagande. Dans ces conditions, parmi les Français qui iront voter s’en trouveront beaucoup qui ne pensent plus par eux-mêmes. Ils sont prisonniers de la pensée unique qui a tout fait pour détruire l’héritage français. Ils ont perdu leur liberté de pensée et de jugement.

    Voici ce que j’écrivais dans mon dernier ouvrage, Immigration, intégration: le langage de vérité :

    « Ces médias qui entravent le fonctionnement de la démocratie

    Même si Internet prend une ampleur croissante dans l’information des citoyens, les médias traditionnels demeurent (encore) les véritables faiseurs de rois. En s’appliquant à sélectionner très soigneusement les idées, les personnes et les personnalités qu’ils souhaitent voir promues, les médias modèlent constamment l’opinion publique. Les médiacrates s’emploient à l’orienter. Ils la représentent à leur guise, à longueur de pages et d’heures d’émissions, ce qui contribue à la façonner (…)

    Il suffit d’observer la vie politico-médiatique de ces trente dernières années – ne serait-ce qu’à l’échelle de la dernière décennie, la chose est frappante – pour saisir l’ampleur de la régression démocratique. Les médias sont devenus de redoutables filtres actifs. Ils détiennent un droit de vie ou de mort sur les signaux émis par les élites politiques, et donc sur ces élites elles-mêmes. Ces dernières l’ont d’ailleurs intégré dans leur stratégie d’action et de communication. Voilà un poison qui paralyse l’action politique (…)

    La pensée libre est bâillonnée au profit de la parole de ceux qui, par ignorance ou par calcul, œuvrent à affaiblir la cohésion nationale. N’est-ce pas plus sensationnel qu’une analyse subtile ? L’opinion publique est prise en otage par une presse qui se fait le porte-voix des diviseurs, et aussi d’hommes politiques qui, de crainte de rater un train, s’engouffrent dans la dernière tendance, celle du communautarisme. Pas un jour ne passe sans que de nombreux médias n’apportent leur aide aux communautaristes, ceux pour qui la France doit être mise en accusation et se repentir. La plupart des médias offrent bien plus souvent, et plus facilement, une tribune à ceux qui font la propagande de la “diversité” et travaillent à la communautarisation de notre société, qu’à ceux qui défendent le modèle républicain français (…)

    Sur la question de l’intégration, les médias s’appliquent à décourager toute évocation de l’existence et de la réalité d’une identité française. À leurs yeux, seuls les étrangers ont le droit de posséder une identité et de l’affirmer. Les Français qui tentent d’évoquer la leur sont, quant à eux, immédiatement accusés de racisme et de xénophobie. Le parti pris contre les idéaux qui symbolisent l’identité du peuple français est évident. Quel sinistre paradoxe que d’utiliser le concept de “diversité” pour tenter d’étouffer l’âme de la France, et celui de “minorités visibles” pour vampiriser l’universel. Cette manipulation des foules, à laquelle se livrent bien des intellectuels et animateurs de shows médiatiques, est un jeu dangereux, car elle provoque une crispation de la société française qui peut déclencher, à terme, un rejet viscéral de tout ce qui est d’origine maghrébine ou africaine.

    À la suite d’associations qui se sont donné pour mission de lutter contre le prétendu racisme des Français, les médias ont créé un climat qui pèse très lourd sur notre société. Ils ont coulé une chape de plomb sur la liberté d’expression dans la société française. Les Français ne doivent plus se laisser impressionner par les “ayatollahs de la pensée unique”, ceux qui, depuis plusieurs décennies, utilisent le terme “raciste” comme une arme atomique dans le but de dissuader toute liberté de pensée et de jugement de s’exercer en France (…) »

    Je n’ai aujourd’hui qu’un seul message : Français, recouvrez votre liberté ; faites la démonstration que vous êtes encore un peuple libre, que vous n’êtes pas un peuple soumis !

    Catégories : Politique
  • Alexis de Tocqueville, le visionnaire

    Alexis de Tocqueville n’a que 26 ans lorsqu’il part aux États-Unis étudier la société américaine. Quatre ans plus tard, en 1835, il publie le premier tome de De la démocratie en Amérique ; puis, cinq ans plus tard, le tome II dans lequel il prédit avec une stupéfiante justesse les maux qui peu à peu gangrèneront les démocraties occidentales. En voici un extrait :

    « Je pense donc que l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde ; nos contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.

    Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie.

    Au-dessus de cela s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort. Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?

    C’est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre arbitre ; qu’il renferme l’action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu chaque citoyen jusqu’à l’usage de lui-même. L’égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait.

    Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l’avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir, mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger.

    J’ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu’on ne l’imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu’il ne lui serait pas impossible de s’établir à l’ombre même de la souveraineté du peuple.

    Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies : ils sentent le besoin d’être conduits et l’envie de rester libres. Ne pouvant détruire ni l’un ni l’autre de ces instincts contraires, ils s’efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelque relâche. Ils se consolent d’être en tutelle, en songeant qu’ils ont eux-mêmes choisi leur tuteur. Chaque individu souffre qu’on l’attache, parce qu’il voit que ce n’est pas un homme, ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne.

    Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent. »

    Catégories : Politique
  • Les dévoiements du politiquement correct

    À lire dans le Nouvel Économiste actuellement en kiosque, ou directement sur le site internet du journal, un article remarquable écrit par Caroline Castets, Rédactrice en chef adjointe du Nouvel Économiste. La version au format journal est à cette adresse.

    Extrait : « Résultat : une dictature verbale qui, quelles que soient ses origines – culpabilité latente par rapport à un passé honteux, peur de l’étiquette ou idéal soixante-huitard – n’est pas sans danger pour les causes qu’elle prétend défendre. Celles de minorités d’abord, que l’on ne juge plus que par le prisme de leur différence, mais aussi celles du vivre-ensemble et de la démocratie, menacés par cette “chape de plomb” – comme l’appelle Malika Sorel, du Haut Conseil à l’Intégration – qui, en interdisant de nommer certaines réalités, interdit également de les combattre. Un dévoiement qui permet aujourd’hui au politiquement correct de servir d’autres causes. À commencer par celle de l’extrémisme. »

    Autre information : sur France 2 ce soir à 23h15, Franz-Olivier Giesbert recevra dans « Vous aurez le dernier mot ! » Jean Tulard, Pierre Nora, Henri Guaino, Malika Sorel… et d’autres invités.

    Catégories : Revue de presse