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Le jour de gloire ou celui de la défaite ?

Figaro : "Face au risque d'un nouvel embrasement, le RAID, le GIGN, la BRI, les hélicoptères, les drones, les véhicules blindés de la gendarmerie, ainsi que les engins lanceurs d'eau seront déployés partout sur le territoire. Un dispositif exceptionnel."

La France est en guerre, une guerre qui lui est livrée, et que les politiques refusent de nommer et donc d'affronter pour la gagner. Or ce qui n'a pas de nom n'existe pas.

En France, les citoyens ne peuvent même plus fêter leur fête nationale dans la quiétude. Les mairies annulent en cascade leurs feux d'artifices. Et nombre de parents, dont je suis, disent à leurs enfants de ne pas sortir le soir lors de la fête nationale de leur propre pays !!! Je n'imagine pas un seul instant que l'Algérie, pays où j'ai vécu pendant 15 longues années, pays dont mes parents sont originaires, puisse tolérer une telle situation. IMPENSABLE ! Aussi, les dirigeants français ne sont plus en capacité de donner quelque leçon que ce soit aux dirigeants du reste du monde. Qu'ils s'abstiennent donc, car la France, par leurs fautes, a perdu de sa crédibilité et peut-être même sa crédibilité.

73% des Français sont favorables à la déchéance de la nationalité française pour les "binationaux" qui ont participé aux émeutes. Et les autres, qui sont-ils ? Des adeptes de l'esprit munichois ? Déchoir de la nationalité est déjà prévu dans les textes lorsqu'il y a "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation" ou encore lorsque des actions sont commises qui visent à "troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur". Nous sommes dans ces cas de figure ! Qu'attend donc l'État ?

Ces gens qui sèment le chaos et font, petit à petit, régner la terreur en France, en réalité, comme je l'avais exprimé lors de mon audition par la commission parlementaire sur le code de la nationalité présidée par Manuel Valls, n'auraient, pour beaucoup, JAMAIS dû recevoir la carte d'identité française. "Le droit de la nationalité est aujourd'hui construit de
telle sorte que la nationalité française devient un dû pour le postulant. Il est appliqué en prenant en considération son seul intérêt, jamais celui de la communauté nationale française." Passage extrait de mon livre Les dindons de la farce (Albin Michel)

La carte d'identité française constitue un titre de propriété sur la terre de France. C'est cela qui nourrit le sentiment d'impunité, et non toutes les inepties que je lis ou entends proférer à longueur de journée dans les médias ou lors de certains de mes entretiens.

L'État a perdu le contrôle de la situation, ce qui était prévisible et aurait d'ailleurs pu tout autant advenir sous d'autres gouvernements. Ce qui se produit est en effet le résultat d'un long processus de démission mais aussi de mauvaises décisions, ou encore prises de position, aussi bien de la part de politiques, de membres de la haute administration, d'acteurs du monde économique qui exercent une énorme influence sur le monde politique, d'intellectuels, que de  "stars" qui s'exprimaient sans connaître le sujet, et dont nombre d'entre eux retournent à présent leur veste. Un peu tard ! Sans oublier les médias dont j'avais écrit dans l'un de mes livres, qu'ils étaient les véritables faiseurs de rois, comme nous le démontrent les élections passées. Mais qui sont les premiers responsables et coupables ? Sans l'ombre d'un doute, les élites politiques et de la haute administration qui ont violé le code civil qui subordonnait la délivrance de la nationalité française à la réussite de l'assimilation. Je l'ai toujours écrit et l'ai même dit de vive voix à beaucoup, leur demandant d'agir avant qu'un point de non retour ne soit atteint.

"La France et sa République ne se meurent pas tant de la force de leurs adversaires que de la faiblesse de leurs partisans. Ce n’est pas la République qui a échoué, mais l’État. Ce n’est donc pas à la République de cesser de reculer, mais à l’État, garant de l’unité, de cesser de faire reculer la République." Extrait de Décomposition française, comment en est-on arrivé Là ? (Fayard). Prix Honneur et Patrie des Membres de la Société des Membres de la Légion d'honneur.

Aujourd'hui, à la veille d'une fête nationale qui se déroule dans un climat qui emprunte à un état de siège, le seul couplet de la Marseillaise qui soit adapté est le suivant :

Liberté, Liberté chérieCombats avec tes défenseursCombats avec tes défenseursSous nos drapeaux, que la victoireAccoure à tes mâles accentsQue tes ennemis expirantsVoient ton triomphe et notre gloire

ASAF (Association de Soutien à l'Armée Française):

Aujourd'hui, il y a urgence ! Urgence à promouvoir l'esprit de défense au sein de notre nation française. Urgence à ce que dans notre pays, tous les français, jeunes et moins jeunes, comprennent l'importance de cette valeur fondamentale pour assurer notre sécurité, notre liberté et notre prospérité. Urgence à ce que ceux que nous avons élus redonnent aux mots «  France » et « Patrie » la place qui est la leur.

L'esprit de défense, c'est la reconnaissance de notre devoir collectif envers la protection de notre pays, la France, de nos citoyens et de nos intérêts. C'est un engagement envers la solidarité nationale, qui transcende les clivages et unit tous les Français, quels que soient leur origine, leur religion ou leur statut social.

La défense ne se limite pas seulement aux forces armées, mais englobe également la société civile. C'est une responsabilité partagée par tous les citoyens, car chacun d'entre nous a un rôle à jouer dans la préservation de notre sécurité collective (...)

Catégories : Identité, Politique

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