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immigration - Page 7

  • Le blog de Maxime Tandonnet

    Je vous recommande vivement la lecture du très éclairant espace de réflexion de Maxime Tandonnet.

    Maxime Tandonnet est conseiller à la Présidence de la République depuis 2007. Il est un véritable expert de la question de l’immigration et de l’intégration. Il a publié plusieurs ouvrages sur ce sujet, dont « Immigration, sortir du chaos » qui fourmille d’informations et de réflexions pertinentes. Je partage nombre de ses points de vue et analyses.

    Catégories : Immigration, Insertion - intégration
  • Les cocus de la République

    Voici un commentaire posté par notre ami Jugurta. Je le publie en billet. Je partage son constat. J’ai vu de nombreux Français issus de l’immigration, intégrés, qui sont aujourd’hui déçus car ils ont toujours été maintenus à l’écart au profit de communautaristes et de tous ceux qui travaillent à nourrir la haine des populations issues de l’immigration contre la France. Dernier exemple en date ? Rachida Dati. L’ancienne ministre de la justice appelle les musulmans, à mots à peine voilés, à être moins dociles, et donc à se dresser contre la France. Au lieu d’expliquer qu’il leur est très important, pour leur image, de respecter les lois françaises comme tout un chacun, elle justifie l’occupation de l’espace public. Comment un ancien ministre de la justice peut-il se permettre de tenir de tels propos hautement irresponsables, car dangereux pour tous ? En guise de récompense, la voici aujourd’hui assurée d’un cadeau en 2012 : la députation dans la ville de Paris. Ceux de mes lecteurs qui sont à l’UMP, et les autres aussi d’ailleurs, doivent dire ce qu'ils ressentent au Président de la République ainsi qu’à l’UMP. Les Français aspirent au respect, au retour de la cohérence et à la disparition des doubles discours en politique. Vous avez là une nouvelle démonstration du fait que ce n’est pas la République qui est coupable, mais bel et bien la classe politique qui dessert la République, les Français de souche et ceux issus de l’immigration qui ont été convaincus que la France était coupable. Une profonde injustice et un pur délire, lorsqu’on sait le sort des leurs restés dans leurs pays d’origine !

    Jugurta : Les enfants d’immigrés intégrés ou les “cocus de la République”

    « On nous avait, jadis, incités à nous intégrer dans la communauté nationale française. On nous avait instruits, via le roman national et ses événements fondateurs, à la grandeur de ce pays appelé France. On avait travaillé à l’école, au collège, au lycée pour acquérir les fondamentaux qui devaient, pensait-on, naïfs que nous étions, nous permettre de nous insérer dans la société française.

    On nous avait appris à parler et à écrire grâce à des dictées dont les zéros pointés révélaient encore nos lacunes. On nous avait fortement incités, lors de nos rendez-vous de naturalisation, à franciser nos prénoms pour nous fondre plus facilement dans la communauté nationale.

    Or, actuellement, tout est fait dans le discours politique et dans les actes pour nous renvoyer à notre communauté originelle. Non que celle-ci soit dénuée de qualités, mais nous avions choisi la modernité individuelle à la tradition communautaire. Nous avions préféré à un moment de notre vie nous inscrire à la suite des hommes et des femmes qui dès la Renaissance, et plus encore les Lumières, avaient décidé que l’être humain, l’individu, était au centre et son devenir à porté de mains.

    Aujourd’hui, nous souhaitons être jugés pour ce que nous faisons et non ce que nous sommes. Mais voilà, on nous renvoie constamment à un hasard, notre naissance. Nous avons accompli un cheminement intellectuel, spirituel, et arrivés presque à destination, on voit cet édifice se défaire sous nos pas.

    Aux nouveaux venus, nul besoin de maîtriser les fondamentaux, nul besoin de savoir parler, écrire, lire dans la langue du pays d’accueil, des traducteurs seront là pour vous faciliter la tâche, mieux, si vous ne connaissez pas votre langue maternelle, on vous l’apprendra sans se demander si elle vous servira réellement dans votre quotidien ou si au contraire elle ne vous éloignerait pas de vos concitoyens français.

    Aussi, ceux qui ont fait des efforts pour faire partie de la majorité invisible sont purement et simplement aujourd’hui, les “cocus de la République”. »

    Catégories : Politique
  • Intervention sur Beur FM

    Je suis intervenue mardi dernier dans le journal de 18 heures de Beur FM :

    Selon Laurent Mucchielli, qui intervient en début de journal, l’État ne consacre pas assez de son budget aux banlieues. Savez-vous que Jean-Louis Borloo a affecté en 2003 une ligne de 42 milliards d’euros, sur une période de 10 ans, au seul programme de rénovation urbaine, avec les résultats minables que nous connaissons aussi bien sur l’insertion que sur l’intégration ? Si 4,2 milliards par an, ce n’est pas de l’argent, alors qu’est-ce exactement ? 4,2 milliards par an à un moment où notre pays vit, de surcroît, en empruntant chaque jour sur les marchés ! Et à cette enveloppe, il conviendrait d’ajouter toutes les lignes budgétaires consacrées notamment aux différents programmes de réussite éducative ainsi qu’au monde associatif. Tout cela pour quel retour sur investissement ?

    Sur la question du financement des associations, j’avais suggéré au Ministre Éric Besson, lors d’une réunion, que soit lancé un véritable audit. Aujourd’hui, l’argent est distribué sans qu’aucune association ne voie son travail vérifié ni contrôlé. Pire, de l’argent est parfois versé par des institutions publiques sans qu’aucun appel d’offres n’ait été préalablement émis. C’est ainsi que des associations républicaines qui se consacrent au public des banlieues peuvent se retrouver sans financement, et en venir même à mettre la clé sous la porte, tandis que d’autres, non républicaines, sont financées par l’argent des contribuables ; un comble !

    Notre pays paie au prix fort un manque flagrant de vision, le fait que les affectations de postes décisionnels et d’influence ne se font pas vraiment selon le mérite républicain, et surtout l’absence totale d’évaluation des bilans des hauts responsables, lesquels sont régis selon les règles du “jeu des chaises musicales”, un bien joli nom pour maquiller le fait que le monde politique est fermé à double tour et, à quelques exceptions près, interdit aux gens du peuple.

    Catégories : Éducation - instruction, Revue de presse
  • HCI : l’école menacée par le communautarisme

    Voici le lien vers l’entretien que le Président du Haut Conseil à l’Intégration, Patrick Gaubert, a donné au Journal Du Dimanche, ainsi que le lien vers l’article rédigé par la journaliste Marie-Christine Tabet. Mme Tabet a eu accès à une version intermédiaire du rapport, qui a évolué depuis. J'ai été plus que surprise de retrouver ce document, qui est un document de travail, sur la toile. Les chiffres évoqués dans cette version, comparant l’immigration avec nos voisins européens, ne prennent pas en compte les deuxième et troisième générations issues de l’immigration. Autant dire que la conclusion apportée sur ce point, et qui se base sur des chiffres partiels, ne doit pas être prise en considération, car elle ne décrit pas la situation réelle à laquelle notre société se trouve confrontée.

    Je dois vous dire que chez de nombreux hommes politiques et hauts fonctionnaires, la tentation est forte d’aller vers la facilité, en considérant notamment que la principale raison de la Berezina est sociale, et que la déghettoïsation constitue LA solution. Ils continuent d’évoquer cette déghettoïsation alors qu’ils savent pertinemment que l’État ne peut plus répartir ces populations, car les flux migratoires sont considérables, et le taux de natalité de ces mêmes populations est par ailleurs très élevé.

    Il y a désormais des programmes de construction de logements sociaux dans les zones rurales, dans le but d’alléger la pression qui s’exerce sur les banlieues des grandes villes. Des associations se constituent parfois localement pour tenter de faire barrage aux projets des maires qui vont en ce sens. Je vous engage à vous y joindre si vous êtes concernés. A-t-on en effet déjà vu un pompier répartir les braises pour tenter d’éteindre un incendie ? Une voie qui amènerait les politiques à retrouver la raison, c’est qu’ils s’appliquent à eux-mêmes la mixité sociale qu’ils souhaitent imposer aux citoyens telle un remède miracle, et que leurs enfants en vivent au quotidien les conséquences. C’est là que nous verrions le bon sens revenir à eux à la vitesse grand V, ce qui serait très bon pour la France.

    Catégories : Commission Veil - HCI, Éducation - instruction, Insertion - intégration