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sarkozy - Page 2

  • Un épouvantail nommé Pétain

    La une du journal l’Humanité juxtapose les photos de Nicolas Sarkozy et du Maréchal Pétain. L’accusation de pétainisme est limpide. La raison de cette ire de l’Humanité ? Nicolas Sarkozy a osé vouloir briser un tabou suprême : le 1er mai appartient à la gauche, et uniquement à la gauche. Que les Français se le disent une fois pour toutes !

    Il est intéressant de rappeler qu’en 1981, c’est le leader communiste Georges Marchais qui était accusé de pétainisme par le Parti Socialiste, pour avoir oser évoquer la question du trafic de drogue par des « jeunes » de l’immigration. Eh oui, déjà à cette époque, la vie politique française était prise en otage par les questions d’immigration et d’intégration.

    Georges Marchais avait déclaré, dans un meeting tenu en février 1981 à Montigny-lès-Cormeilles, commune du Val-d’Oise, pour soutenir le maire communiste Robert Hue :

    « Nous posons les problèmes de l’immigration, ce serait pour utiliser et favoriser le racisme ; nous rechercherions à flatter les plus bas instincts. Nous menons la lutte contre la drogue, ce serait parce que nous ne voulons pas combattre l’alcoolisme apprécié et répandu dans notre clientèle !

    Pour la jeunesse, je choisis moi, oui je choisis, l’étude, le sport, la lutte et non la drogue. Alors, comme l’autre jour un dirigeant socialiste, ils crient tous en chœur “pétainisme”. Quelle honte ! Quelle honte ! Quelle idée lamentable se font ces gens-là des travailleurs : bornés, incultes, racistes, alcooliques, brutaux (…) »

    Catégories : Politique
  • Mon vote de dimanche

    À défaut de pouvoir voter par franche adhésion, je voterai pour faire barrage à ceux qui portent la responsabilité la plus lourde dans la situation dangereuse où se trouve la France. Responsables directement, mais aussi indirectement ; soit qu’ils aient empêché depuis trente ans tout débat sur des sujets qui touchent à l’identité de la France, soit qu’ils aient manipulé les masses au travers des médiacrates qui sont pour beaucoup des héritiers du « sea, sex and sun ».

    Je ne suis pas une adepte de la morale au sens strict du terme, mais je ne supporte pas que tout en sablant le champagne et s’envoyant en l’air, certains n’oublient pas de mettre leur progéniture à l’abri des conséquences de leurs comportements politiques cependant que de plus en plus de Français, eux, en pâtissent.

    Qui a des enfants ou des petits-enfants ne peut ignorer les ravages de l’idéologie de la bien-pensance sur l’école de la République. J’en ai longuement parlé dans mes différentes publications. Leur plus grand fait de gloire aura été le torpillage de l’école et l’injonction au métissage culturel, sous la menace de procès en diabolisation.

    Je ne peux moralement pas accepter de contribuer à donner les clés de la France à un parti immigrationniste qui a de surcroît décidé de diluer la citoyenneté française dans la citoyenneté-résidence par l’octroi du droit de vote aux étrangers. Un parti qui s’appuie sur des alliés dont l’une s’est illustrée en proposant de supprimer le défilé militaire du 14 juillet, et l’autre fait arborer la cocarde républicaine tout en refusant de voir que la laïcité est bafouée lorsque ce sont des immigrés qui la bafouent ! Le ton de sa voix pour empêcher tout débat fait froid dans le dos.

    Nous savons que chaque flux migratoire supplémentaire déversé dans le paquebot France peut le faire chavirer, d’autant qu’une large brèche est déjà ouverte du fait de l’échec de l’intégration des flux précédents. Si le paquebot chavirait, nul ne sait combien de Français réussiraient alors à échapper à la tragédie et regagner la rive pour y reconstruire une France porteuse du legs indivis d’Ernest Renan.

    Il y a quelques mois, je pensais pouvoir voter pour Jean-Pierre Chevènement. C’est un homme doté d’une très grande intelligence et d’un amour profond de la France. Je me disais que vu son âge et qu’il n’avait plus grand-chose à prouver, il aurait peut-être le courage de s’élever au-dessus des intérêts partisans pour ne servir que l’intérêt général.

    J’ai aussi analysé le positionnement de Nicolas Dupont-Aignan sur les sujets qui nous préoccupent ici, et cela ne m’a pas satisfaite.

    J’ai trouvé que Marine Le Pen était habitée d’un sacré courage, celui qui a déserté bien des hommes et femmes politiques. Mais elle est handicapée par son père et traîne l’histoire de son parti comme un boulet. De plus, je suis convaincue que la société française n’est pas prête à élire une femme. Si Marine Le Pen passait au second tour, ce dernier deviendrait aussitôt une simple formalité pour le Parti Socialiste, comme il l’a été pour Jacques Chirac en 2002. Le vote pour Marine Le Pen viendra renforcer le vote pour le Parti Socialiste. C’est profondément injuste pour elle, mais c’est ainsi. Comme je l’ai toujours écrit, le destin politique des individus m’indiffère ; seul m’importe le destin de la France. Je ne saurais pour ma part contribuer à pousser la France quand elle se trouve au bord du ravin.

    Je n’avais pas voté pour lui en 2007. Je l’ai affronté sur bien des sujets. Mais il est aujourd’hui le seul à pouvoir empêcher un parti immigrationniste de faire main basse sur tous les pouvoirs en France. Les socialistes n’instaureront jamais la proportionnelle, qui seule permettrait à tous les citoyens d’être représentés à l’Assemblée Nationale.

    Je voterai donc pour Nicolas Sarkozy dès le premier tour, dans l’espoir qu’il puisse bénéficier d’une dynamique favorable pour le second tour. J’assume pleinement mon vote, qui est un vote mûrement réfléchi, un vote en conscience.

    Je vous souhaite à tous un bon dimanche électoral.

    Catégories : Politique
  • La refonte du code de la nationalité

    Au vu des promesses de respect de l’identité nationale, thème qui l’a fait élire en 2007 – et certainement pas celui du « travailler plus pour gagner plus » comme les médias se sont plu à le répéter en boucle –, on était en droit d’attendre parmi les premières réformes du Président Nicolas Sarkozy la refonte du code de la nationalité, pour donner un coup d’arrêt à la déconnexion croissante entre identité et papiers d’identité. Or le Président Nicolas Sarkozy n’a rien fait de significatif sur ce sujet, pourtant l’un des rares où il n’existe aucune possibilité pour Bruxelles de venir nous casser les pieds. Le rapport de la mission parlementaire sur la nationalité pilotée par le député Claude Goasguen a même été enterré sans autre forme de procès (juin 2011).

    Or voici qu’aujourd’hui, contre toute attente, c’est à propos des exilés fiscaux que le candidat Nicolas Sarkozy et sa porte-parole abordent la question de la nationalité : « Pour le président-candidat, il n’est pas acceptable que certains continuent de bénéficier des avantages de la nationalité française sans verser un sou au fisc. “Je souhaite que la fiscalité et la nationalité soient désormais liées”. »
    Nathalie Kosciusko-Morizet va jusqu’à suggèrer qu’ils pourraient perdre la nationalité française. Elle qui a tant de mal avec toutes les questions qui touchent de près ou de loin à l’identité nationale se sent ici bien plus à son aise : « S’il ne paie pas, [l’exilé fiscal] est poursuivi par le fisc. (…) En revanche, s’il veut échapper à la mesure, il est bien sûr libre de prendre une autre nationalité. »

    Je suis indignée par ce que je considère comme de la pure démagogie. Nous savons que les Français sont inquiets, non pas de la poignée d’exilés fiscaux dont personne ne nous donne le montant réel du manque à gagner fiscal qu’ils représentent, mais des conséquences sur la cohésion de la nation d’un code de la nationalité rendu obsolète par la mondialisation, la liberté de circulation, l’évolution des télécommunications et du coût du transport aérien, sans compter le phénomène des diasporas que j’ai déjà eu maintes fois l’occasion d’aborder. Les Français sont également inquiets de la possible implosion d’un système de protection sociale qui a fait de la France l’une des destinations privilégiées pour les pauvres de la planète. La ruée vers la France des Tunisiens qui avaient reçu un permis de séjour des autorités italiennes après avoir fui leur pays lors d’évènements récents, en avait donné une magistrale démonstration. Or, sur tous ces sujets, ainsi que sur le coût de l’immigration-intégration – le fameux tonneau des Danaïdes –, les deux partis de gouvernement ont manifestement décidé de ne rien faire, ou si peu que je ne souhaite même pas l’évoquer tant cela frise le ridicule au regard des enjeux.

    Comme beaucoup de nos concitoyens, je me sens prisonnière, privée du choix de notre destin collectif, réduite à tenter d’identifier qui sera potentiellement le moins dangereux pour notre pays selon la conséquence de ses actions sur le moyen et long terme, et non pas qui sera le plus à même de nous garantir enfin un projet de société digne de ce nom.

    Catégories : Politique
  • Elle n’est pas belle, la vie ?

    Rubrique politique du 20 minutes de ce jour : « Nommée porte-parole pour la campagne du candidat UMP à l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet va démissionner de ses fonctions de ministre de l’Environnement et devrait retrouver son siège de député de l’Essonne dans un mois, a indiqué hier Le Parisien. »

    Pour mémoire, NKM est devenue député en 2002 sans passer par la case élection, comme le signale entre autres sa fiche Wikipedia : « Proche du président de la République Jacques Chirac, elle est placée lors des élections législatives de juin 2002 suppléante de Pierre-André Wiltzer (UDF), qui doit être nommé membre du gouvernement (au ministère de la Coopération et de la Francophonie dans le gouvernement Jean-Pierre Raffarin 2) après la victoire de la droite : elle est ainsi assurée d’être députée et devient la benjamine de l’Assemblée nationale. »

    Je n’ai rien personnellement contre NKM, que je trouve plutôt plus intelligente que la moyenne des ministres du gouvernement, mais je soulève ici une question de principe. Publier, en raison de l’actualité politique, un billet sur ce qui apparaît à mes yeux de citoyenne comme un privilège – lesquels ont été abolis à la Révolution française – dans la foulée d’un billet, toujours en raison de l’actualité politique, sur le retour de la dîme qui a elle aussi été abolie à la Révolution française, cela me laisse un goût étrange.

    Catégories : Politique