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Le blog de Malika Sorel - Page 2

  • Les retraites du peuple d'en bas, celle des Sénateurs et les 180 000 euros convoités par Pompili

    Pendant que les élites politiques et médiatiques évoquent, avec grande froideur, les smicards, ceux qui luttent pour se nourrir à l'heure de l'inflation ainsi que tous les autres "réfractaires", voici ce que l'on peut lire dans le Point :

    "Pompili veut du débat. L'Ex ministre de l'Écologie convoite la présidence de la commission nationale du débat public (CNDP), considéré comme l'un des plus beaux "fromages" de la République (près de 180 000 euros par an d'indemnité) en remplacement de la centriste Chantal Jouanno nommée en 2018 par Emmanuel Macron (...)"

    À l'Assemblée Nationale, le député Pierre-Henri Dumont souhaite que le régime spécial des retraites des Sénateurs soit supprimé. Quelle a été la réaction des sénateurs ? "Du côté des sénateurs, on accueille très fraîchement le dépôt de cet amendement. «C'est stupéfiant», commente un élu LR de la Chambre Haute, qui ne goûte que très peu cette petite pique de son camarade du Palais Bourbon."

    Gageons que ceux d'en-haut qui demandent aux Français de se serrer la ceinture ne serreront aucunement la leur. Un comble ! Non seulement cette réforme ne traite pas du fond puisque nombre de variables de l'équation sont soigneusement laissées de côté, mais elle est de surcroît profondément injuste.

    Les Français, pour beaucoup, sentent bien que nous sommes revenus au temps des privilèges dignes de l'Ancien Régime. Au vu de la crise actuelle, ils seront de moins en moins nombreux à le supporter.

    Le rejet croissant de la classe politique devrait inquiéter au plus haut point car cela est potentiellement porteur de troubles et de chaos. Pourtant, cela ne semble préoccuper personne. Si cela avait été le cas, l'action politique aurait suivi. Pourtant, pour que des sacrifices soient acceptés, il est nécessaire que l'exemple vienne d'en haut. Or ce n'est pas le cas, loin s'en faut.

    La situation de la France atteste du fait que la classe dirigeante n'a pas été à la hauteur. Il conviendrait que sa rémunération soit indexée sur son mérite et ses résultats. Ce ne serait que justice.

    Ce que j'ai pu constater dans mon voyage à l'intérieur du Système, c'est que les rémunérations sont bien trop élevées et participent de ce fait à bâillonner et ligoter parlementaires, hauts fonctionnaires ainsi que tous ceux qui concourent, d'une manière ou d'une autre, au gouvernement de la France. Tous ont en effet bien trop à perdre à défendre les seuls intérêts de la nation et du peuple. Situation tragique à bien des égards.

    Catégories : Politique
  • Ils bradent la France avec l'assentiment des Français

    Marlène Schiappa, de père corse et de mère d'origine italienne, annonce que 25 000 travailleurs étrangers "en première ligne" pendant le covid ont été naturalisés. Existe-t-il un rappport entre un service rendu par son travail, et l'assimilation française inscrite dans le code civil comme pré-requis à tout octroi de la nationalité française qui constitue également un titre de propriéte sur la terre de France ? Aucun !

    Voilà des décennies que les élites politiques et de la haute administration disposent de la France comme si elle était leur bien propre. Seraient-il enclin à aussi aisément partager leur fortune ou leur propre maison ? Oh, que non !

    Figaro : En septembre 2020, le ministère de l'Intérieur avait donné instruction aux préfets d'«accélérer» et «faciliter» cet accès à la nationalité française pour les personnes qui avaient «contribué activement» à la lutte contre le Covid-19: professionnels de santé, agents de sécurité ou d'entretien, garde d'enfants, caissiers, aide à domicile, éboueurs...

    Voici ce que j'écris dans Le langage de vérité : "En attribuant la nationalité française à un nombre considérable de personnes qui ne portent pas l’idéal français, l’État s’est rendu coupable de l’instauration de deux qualités de Français et de la perpétuation de cet état de fait. Ce n’est que lorsque la nationalité attribuée par l’État sera redevenue réelle que les Français cesseront d’éprouver le besoin de parler de «Français de souche»."

    Dans Les dindons de la farce, j'ai transcrit le contenu de mon audition par la mission parlementaire sur le code de la nationalité. Ce contenu n'a malheureusement pas pris une seule ride !

    Oui, les Français portent une lourde part de responsabilté dans ce qui advient de la France. Certains ont préféré regarder ailleurs quand d'autres, les pires, ont, en toute connaissance de cause, opté pour donner le pouvoir à ceux qui ont une vision désincarnée de la France, vision qui conduit à des décisions ubuesques, mais lourdes de conséquences pour l'avenir de la France.

    Lorsque j'étais enfant nous avions coutume, au sein de ma fratrie, d'énoncer le proverbe suivant : "qui ne dit mot consent". Ce vieux proverbe me revient aujour'hui à l'esprit tant il convient à notre époque car oui, s'ils bradent la France, c'est parce qu'ils pensent le faire avec l'assentiment tacite ou explicite des Français puisque "qui ne dit mot consent". Dans le cas contraire, ces élites auraient eu peur et jamais, n'auraient pu s'autoriser de tels agissements !

    Au lieu de se focaliser sur les immigrés - qui ne font que saisir les perches qui leur sont tendues-, les Français auraient mieux fait de se concentrer sur les mille et une manières dont leurs élites de souche occidentale ont cessé d'être fidèles à la défense des intérêts fondamentaux de la nation. Que ce soit sur ce sujet, ou sur bien d'autres qui touchent aux intérêts économiques de la France. Derniers exemples en date : la filière nucléaire ou encore l'industrie automobile qui est entrain d'être coulée par l'idéologie dans une indifférence générale comme le rapelle avec force et justesse Carlos Tavarès, le directeur général de Stellantis, groupe issu de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler.

    Catégories : Identité
  • Le boulet des préjugés

    Extrait de la discussion entre Michel Houellebecq et Michel Onfray dans la revue Front populaire.

    Michel Houellebecq : "Je crois malheureusement que c’est plus profond. Je vais dire quelque chose de désagréable, mais je constate qu’on n’a pas de problème avec les gens qui se sentent supérieurs à nous, comme les Asiatiques. Mais nombre d’Algériens se sentent inférieurs, parce qu’on les a toujours considérés comme inférieurs."

    Malheureusement, je ne puis que confirmer. En dépit de mon engagement plein et entier au service de la France, j'ai eu à subir les dures et profondément injustes conséquences de cet état de fait, en particulier dans le monde des "élites" ou de la France dite improprement "la France d'en-haut". Cela s'est traduit de mille et une façons. Si je l'ai vécu, bien d'autres que moi qui ont aussi fait le choix de l'assimilation l'auront pareillement vécu. ET c'est terrible à plus d'un titre.

    Bien qu'étant née en France, j'ai vécu 15 ans en Algérie où j'ai eu la chance de connaître un certain nombre de sujets de manière concrète, et pas seulement de manière théorique...Une chose est sûre à mes yeux : n'importe quel Français qui aurait pris le parti de l'Algérie y aurait été traité avec égard et reconnaissance par les Algériens.

    C'est un énorme problème pour les Français qui se seront ainsi privés de la possibilité d'être aidés à une heure où c'est bien la continuité historique de leur peuple qui se joue. Pour sortir du piège, il suffirait pourtant aux Français de souche occidentale de ne considérer autrui qu'au travers de ses seules actions car "les actes des hommes sont les meilleurs interprètes de leurs pensées" (John Locke)

    J'ai souvent cité Ernest Renan sur "le nécessaire oubli des pages sombres de l'histoire". Je pense que cela vaut également côté Français de souche culturelle occidentale. Il y a désormais urgence à ce que chacun s'évertue à sortir des approches binaires et simplistes que j'évoque longuement dans Les dindons de la farce. Pour la France.

    Catégories : Identité
  • Le Point du 5 janvier : l'affaire Houellebecq

    Dans le cadre de son dossier sur l’affaire Houellebecq, le journaliste du Point Clément Pétreault a recueilli mon avis, que je reproduis ci-dessous.

    « Chape de plomb ». Cette plainte inquiète romanciers et essayistes qui travaillent sur l’islamisme, les questions d’intégration ou de laïcité. « Ce qu’il a dit dans son entretien avec Michel Onfray, je l’ai développé sur 300 pages dans mon roman 2084. La fin du monde. J’y montre ce que l’islamisme ferait de ce monde s’il était au pouvoir. Si l’humanité n’a pas le droit de se défendre contre le totalitarisme, il ne lui reste qu’a se suicider », s’inquiète le romancier Boualem Sansal. « Michel Houellebecq n’est pas ma tasse de thé, simplement je considère qu’il a le droit de s’exprimer. On ne peut pas dissocier les propos de la personnalité de l’écrivain ! C’est un artiste, vaporeux, provocateur, excessif », explique Malika Sorel-Sutter, ex-membre du Haut Conseil à l’intégration, fondé par Michel Rocard en 1989 et dissous par François Hollande en 2012. « Si la procédure devait aller jusqu’au procès, cela ferait peser une chape de plomb sur les questions majeures d’intégration que nous rencontrons dans ce pays. Or il est urgent d’en parler », révèle l’essayiste, qui a publié en 2022 Les Dindons de la farce (Albin Michel), dans lequel elle dénonce l’indifférence des élites face à la montée en puissance de l’idéologie islamiste. « En attaquant l’auteur des Particules élémentaires, le recteur lui donne indirectement raison », considère le philosophe et essayiste Pascal Bruckner, qui juge que l’auteur aurait été bien inspiré d’opérer un distinguo entre «les» musulmans et «des» musulmans... « La Grande Mosquée de Paris va faire une publicité indue à Houellebecq en voulant le faire taire. Le recteur aurait été plus avisé d’engager un débat public avec l’écrivain plutôt que de le traîner en justice », suggère-t-il. Souhaitons que ce débat, s’il existe un jour, soit aussi filmé...

    Catégories : Revue de presse