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Revue de presse - Page 3

  • Émission d'André Bercoff sur Sud radio

    J'étais l'invitée d'André Bercoff sur Sud radio. Vous pouvez réécouter le débat à cette adresse sur Youtube

    ou à celle-ci sur le site de Sud radio.

    À l'antenne, lorsque j'évoque le texte de Louis Bertrand - qui deviendra Académicien -, je dis à deux reprises "1971" puis "1911". Bien sûr, il s'agit de 1911 et lors de l'émission, je précise d'ailleurs bien que le texte est antérieur à l'émergeance du mouvement des Frères musulmans.

    Le texte de Louis Bertrand s'intitule :" L'émeute de Tunis et le réveil de l'Islam". Donc tous ceux qui vous "gavent" avec les Frères musulmans et les Salafistes dont il suffirait simplement d'interdire les mouvements ou organisations pour que tout rendre dans l'ordre, soit vous mentent, soit sont incompétents. Dans les deux cas, ils vous causent beaucoup de tort car ils participent à vous bercer, et à bercer les masses, d'illusions.

    Catégories : Revue de presse
  • Par quel miracle les Occidentaux pourraient-ils être respectés par les immigrés puisqu’ils ne se respectent pas eux-mêmes?

    Je publie, ci-après, le contenu de mon entretien d'hier avec Atlantico.

    Je vous encourage vivement à le relayer le plus largement possible car il est impératif que chacun participe au réarmement moral des masses, car lorsque je vois tant de jeunes Français de souche culturelle européenne défiler et s'exprimer avec une cervelle qui a été littéralement bouffée par leur séjour sur les bancs de notre Éducation nationale, je ressens une peine infinie, ainsi qu'un sentiment de révolte, face à ce désastre.

    Tous ceux qui ont des enfants ou petits-enfants, et ont été un tant soit peu attentifs aux contenus des cachiers et livres au fil des annnées de scolarité de leurs jeunes, savent le rôle joué par l'école dans notre Bérézina.

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    Atlantico : De nombreux incidents ont éclaté en marge des manifestations pro-palestiniennes en Occident depuis le 7 octobre, notamment en Allemagne. Dans ce contexte, le quotidien allemand Bild a publié un manifeste en 50 points pour rappeler les devoirs des immigrés vis-à-vis de leur société d'accueil.

    Avec Malika Sorel-Sutter, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration. Auteur de "Les Dindons de la Farce" (Albin Michel, février 2022) et "Décomposition française" (Fayard, 2015) qui a reçu le prix « Honneur et Patrie » de la Société des Membres de la Légion d’Honneur.

    Atlantico : Horrifié par les manifestations pro-Hamas, le magazine allemand Bild publie un manifeste en 50 points, rappelant les devoirs des immigrés vis-à-vis de leur société d'accueil. Les propositions touchent au savoir vivre ensemble, le respect des lois, la liberté d'expression ou encore l'intégration. C'est une bonne idée? La presse doit se mobiliser?

    Malika Sorel : Bien sûr que la presse a un rôle à jouer. Elle a même un rôle important à jouer car elle est en partie responsable de la Bérézina actuelle qui sévit partout en Europe, au Canada, en Australie. Bref, dans tous les pays occidentaux qui ont accueilli un flux massif de personnes en provenance de pays qui renouaient avec la religion comme principe organisateur de la cité avec les conséquences qu’il nous est donné d’observer sur les terres d’accueil. Tout cela était prévisible.

    Ce qu'Henry Kissinger a dit dernièrement, je l'avais écrit depuis très longtemps et n'ai malheureusement pas été écoutée. Voici ce qu’il a dit : « C'était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l'intérieur de chaque pays qui a fait la même chose ». Le 10 février  2008, à Cologne, Recep Tayyip Erdogan avait exposé ouvertement quel était son dessein politique. S’exprimant devant 18 000 de ses concitoyens, il les avait publiquement exhortés à ne pas s’assimiler, leur assenant que « l’assimilation est un crime contre l’humanité ». Il leur avait demandé d’« apprendre la langue du pays » et de « participer à la vie politique » allemande donc de constituer un « groupe de pression » à l'intérieur du pays. Les élites allemandes portent une lourde responsabilité.

    Le 6 avril 2010, c’est au Zenith de Paris que Recep Tayyip Erdogan tient ce même discours à 6 000 de ses concitoyens : « Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire renonce à tes valeurs. » Il leur enjoint de « demander la double nationalité pour être les diplomates de la Turquie en Europe », et les rassure : « La France vous a donné le droit à la double nationalité : pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque. »

    Le Maroc possède, depuis longtemps, la même approche dont j’avais d’ailleurs parlé dans mes livres. Des personnalités d’origine marocaine qui sont devenues ministres ou ont exercé de très hautes fonctions, ici en France, ont même siégé au Conseil des Marocains de l’Étranger, institution rattachée directement au Roi du Maroc. Dans le cahier des charges figure, noir sur blanc, que ce Conseil « a pour attributions d’émettre des avis sur : « les principales orientations des politiques publiques permettant d’assurer aux Marocains résidant à l’étranger le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment ceux relatifs à l’enseignement des langues, l’éducation religieuse et l’action culturelle ». Est-il nécessaire de faire une explication de texte tant cela est explicite ? Ces dernières années, nombre de pays africains ont, à leur tour, mis en place leurs propres conseils de leurs citoyens résidents à l’étranger… Les élites politiques françaises portent une lourde responsabilité dans ce qui advient car tout était su. Je peux en témoigner. Non seulement elles n’ont pas agi comme elles l’auraient dû mais pire, certaines ont agi à rebours des intérêts de la France et du peuple français. Et ça continue comme je l'ai récemment développé, moult exemples à l'appui, dans Les Dindons de la farce.

    Dans les 50 propositions, il y a la liberté de croire en ce que l'on veut (même au père noël) ou encore la liberté d'expression qui, écrit Bild, "n'inclut pas de menacer des personnes, de les agresser, de jeter des pierres, de brûler des voitures ou de célébrer des meurtriers". C'est la même chose à Paris ?

    Depuis les émeutes de 2005, la société française n'a eu de cesse d'être régulièrement confrontée aux mêmes situations. Même les enseignants travaillent la peur au ventre puisque un sur deux affirme s'auto-censurer par crainte de ses élèves ! Je classe ce point parmi les plus préoccupants car un tel climat scolaire ne peut avoir, à terme que de terribles conséquences sur l'économie française. Beaucoup de Français ont du mal à percevoir le lien direct qui puisse exister entre la qualité de l'enseignement et la capacité de rebond économique d'un pays ainsi que son aptitude à épouser, et même à anticiper, les mutations technologiques, industrielles... La richesse de la France en dépend.

    Fin 2011, au sein du Haut Conseil à l’Intégration, j’ai été la cheville ouvrière de l’élaboration de la Charte des Droits et des Devoirs du Citoyens français qui est devenue un document officiel. Nous n'avons donc pas attendu Bild et son manifeste en 50 points. Cette charte est consultable en ligne sur le site du Ministère de l’Intérieur. Elle liste, point par point, l'ensemble des devoirs qui incombe à tout immigré, et ces devoirs sont la traduction des principes et valeurs inscrits dans la Constitution du peuple français. Avec le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, nous l’avions immédiatement fait entrer en application dans le cadre des demandes de naturalisations et cela nous avait permis, en seulement quelques mois, de faire fondre de moitié les octrois de nationalité française. J’ai toujours dit et écrit que, dans ce sujet de l’immigration-intégration, tout n’était que question de volonté politique et qu'il suffisait de vouloir pour pouvoir. Le reste n'est que littérature...

    Autres propositions de Bild : l'obligation d'apprendre la langue du pays pour ceux qui s'installent de manière permanente et ne porter ni masques, ni voiles. "On se regarde en face" écrit le journal allemand. Nous devons être plus ferme sur la façon dont s'intègrent les immigrés ?

    Aujourd’hui, l’urgence est de protéger notre société et de sauver la paix civile. Il est trop tard pour se poser toutes ces questions. Aujourd’hui, la priorité n’est plus de se dire « on va intégrer culturellement ou assimiler » pour la simple raison que cela est devenu extrêmement difficile, compliqué, de plus en plus impossible. L'État a lamentablement échoué, doit le reconnaître et en tirer toutes les leçons politiques qui s'imposent. Là aussi, comme je l’ai écrit dans tous mes livres, l’accueil de flux migratoires de la même culture a abouti à la reconstitution des sociétés d’origine sur les terres d’accueil. Ces sociétés ou peuples ne reconnaissant pas la liberté individuelle, les groupes culturels d’origine se sont mis à exercer une pression telle sur les personnes et les familles, que cela ne pouvait que dissuader toute intégration culturelle et même à présent toute insertion culturelle. Je ne vais pas revenir ici sur la distinction qu'il convient de faire entre insertion, intégration et assimilation.

    Trop de temps a été perdu. Pire, ce qui a été déployé tels, entre autres, les politiques de diversité ou de discrimination positive ; les milliards injectés dans la rénovation urbaine - alors que nous étions confrontés à des problèmes d’ordre culturel -, a découragé la simple insertion culturelle et alimenté le sentiment d’impunité. Je rappelle souvent les travaux de l’historien Daniel Lefeuvre qui avait mis en évidence que seul un Italien sur trois du flux 1870-1940 avait réussi à s’assimiler. Par quel miracle des populations autrement plus éloignées de la culture française que ne le sont les Italiens auraient pu réussir à faire mieux que ces derniers, ou même simplement autant ? La barre de un sur trois aurait dû être prise en considération. C'était un horizon indépassable car nul peuple au monde n'est aussi proche, sur le plan de la civilisation, que le peuple italien.

    Oui, aujourd’hui, l’urgence est de protéger notre société et de sauver la paix civile. Cela passe, entre autres, par le fait d’afficher une fermeté sans faille quant au respect des principes et valeurs qui structurent le vivre-ensemble selon la culture française avec, cela s'entend, des sanctions exemplaires lorsque le respect n'est pas là. Cela passe par l'arrêt de la repentance et par la publication, chaque année, du montant des sommes considérables qui sont affectées à ce poste immigration-intégration afin que chacun sache, y compris les populations de l'immigration, tout ce qui est octroyé. Cela passe aussi par la suspension de l’immigration en provenance des sociétés dont les ressortissants ont fait la preuve de leur extrême difficulté à s’assimiler. Il faut donc faire tomber l'actuel projet de loi immigration qui est hors sol, irresponsable. Il convient de poser également un moratoire sur l’attribution de la nationalité française pour ces ressortissants jusqu'à ce que la situation s'apaise et que l'État - qui semble avoir totalement perdu la main comme l'ont montré l'étendue et la violence des émeutes de juillet dernier, retrouve quelque autorité. Il est également évident que le droit du sol est caduque et doit être supprimé. D'autre part, il est incontournable de responsabiliser les parents comme le stipule déjà la loi existante qui n'est pourtant pas appliquée. Les parents doivent réparer financièrement les dégradations commises par leurs enfants, y compris si cela doit passer par un prélèvement sur les aides sociales accordées. Il ne faut pas oublier également le volet lutte contre les réseaux de trafics de stupéfiants car ces réseaux ont joué un rôle de premier plan comme je l’ai souvent détaillé.

    Bild écrit : "Nous vivons une nouvelle dimension de haine dans notre pays, contre nos valeurs, contre la démocratie. De nombreuses personnes s'opposent à notre mode de vie. Des gens qui célèbrent le meurtre de civils innocents. Ceux qui apprennent à leurs enfants à haïr les autres parce qu'ils sont des infidèles". C'est une prise de conscience de l'intelligentsia ?

    J’ai envie de leur dire : cela fait très longtemps que vous avez ce problème mais avez refusé de le voir. Pire, vous vous êtes prosternés, soumis. En partie parce que vous êtes, vous Allemands, écrasés par la gravité de ce que vos gouvernants ont fait en 40, mais aussi parce que, comme partout en Occident, il fait si bon de se sentir appartenir à ce que l’on appelle « le camp du bien », à savoir le camp qui fait le mal, ou laisse faire le mal sans rien dire, dans le but égoïste de préserver son propre confort et ses intérêts personnels ! Pourtant, dès le 16 octobre 2010, lors du Congrès des jeunes de la CDU à Potsdam, une certaine Angela Merkel assenait que le modèle allemand multikulturell était un échec complet. Que fait-elle ensuite, celle que vous avez tant chéri et que vous surnommiez votre « mutti »? Elle tord le bras au patronat allemand qui est opposé à l’immigration (contrairement au patronat français), et elle le contraint à ouvrir grand les vannes de l’accueil des migrants. Puis c’est l’apothéose avec les flux de 2015 qu’elle impose à toute l’Europe. Chers voisins Allemands, avez-vous réagi pour défendre votre « mode de vie », lorsqu’en décembre 2016, Cologne fut le théâtre de plus de 1000 agressions sexuelles de vos femmes par des hommes issus d’une autre civilisation où les femmes lorsqu'elles sont non voilées sont considérées comme indécentes-, des corps à disposition des mâles ? Des Allemandes témoigneront de ce qu'elle ont subi : "Personne n'a jamais vu une chose pareille. Les hommes se jetaient sur les femmes comme si nous avions été du bétail."

    En Allemagne, ne craignant pas l'indécence, beaucoup de gens défileront pour manifester contre "l'amalgame" et le "racisme". Par quel miracle les Occidentaux pourraient-ils être respectés puisqu'ils ne se respectent pas eux-mêmes, et se révèlent totalement incapables de protéger leurs filles et leurs femmes ? Ici aussi, nous sommes au coeur du gouffre qui existe entre les perceptions culturelles...

    Beaucoup de ce que j’entends ou lis dans les médias, y compris dans d’autres pays européens, me fait penser que nous n’avons pas encore atteint une véritable prise de conscience de l'intelligentsia. Partout, la plupart des « élites » persiste à dire que la solution est de mettre encore plus de moyens pour faire de la pédagogie, pour l’apprentissage de la langue ainsi que pour l’économie afin d'intégrer par la langue et le travail. Or tous ceux qui mettent à mal la République française, parlent parfaitement la langue française. Oui, ceux qui empêchent désormais les enseignants d'accomplir leur mission maitrisent, pour nombre d’entre eux, la langue de Molière à la perfection. Quant à l'intégration par le travail, le terroriste Merah, et d’autres, avaient un travail. L’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) avait même révélé que 67% des jeunes candidats au djihad étaient issus de classes moyennes, 17% de catégories socioprofessionnelles supérieures.

    Le sujet est ailleurs que dans l’économique ou le social, mais bien trop d’Occidentaux préfèrent poursuivre dans leur aveuglement volontaire. Comme en 40. Ce n’est aucunement par hasard que le nom du résistant Marc Bloch s’est si souvent retrouvé sous ma plume, toutes ces dernières années.

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  • Public Sénat : l'école cible du terrorisme

    À l'invitation de la journaliste Oriane Mancini, j'ai participé à un débat dans le cadre de la matinale d'hier matin. En voici le thème tel que publié sur le site de Public Sénat :

    "Quelques jours après l'attentat qui a fait un mort et plusieurs blessés dans un lycée à Arras, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a lancé une enquête sur la sécurisation des écoles, collèges et lycées auprès des chefs d'établissements. Pour éviter ce type d'intrusion, certains établissements ont déjà commencé à installer des portiques de sécurité pour filtrer élèves et professeurs.

    Le gouvernement a mis en œuvre une série de mesures et de directives pour renforcer la sécurité des établissements scolaires et de la communauté éducative. Les professeurs sont-ils suffisamment protégés ?

    L'école peut-elle redevenir un sanctuaire ?

    La laïcité est-elle en danger ?

    La fermeté de G. Attal est-elle suffisante dans le combat contre l’islamisme ?"

    Pour moi, bunkeriser les établissements scolaires ne servira à pas grand chose, mais coûtera "un pognon de dingue" qui serait bien utile pour enrayer la chute vertigineuse de la France attestée dans les classements internationaux tels que Timms pour les maths.

    D'ailleurs, l'assassinat de Dominique Bernard s'est produit à l'extérieur de l'établissement.

    Bunkeriser, c'est réagir en aval alors même que ce sont les causes qu'il convient de traiter. Je le dis depuis fort longtemps. J'ai prêché dans le désert car comme le dit si bien le proverbe, "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".

    Bien sûr, comme chaque fois que j'interviens, j'ai dit ce qu'il convenait de faire et quels étaient les vrais acteurs à adresser.

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  • L'intégration est-elle toujours possible ?

    Sur Sud radio, j'étais ce matin l'invitée d'Alexandre Devecchio. J'y ai débattu avec Arnaud Lacheret.

    Un débat riche et posé. Un plaisir que de pouvoir débattre dans de telles conditions !

    Un immense merci à Arnaud Lacheret ainsi qu'à Alexandre Devecchio !!!

    Je vous engage à diffuser autour de vous, le plus largement possible, ce débat car tout y est dit.

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