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Politique - Page 2

  • Le jour de gloire ou celui de la défaite ?

    Figaro : "Face au risque d'un nouvel embrasement, le RAID, le GIGN, la BRI, les hélicoptères, les drones, les véhicules blindés de la gendarmerie, ainsi que les engins lanceurs d'eau seront déployés partout sur le territoire. Un dispositif exceptionnel."

    La France est en guerre, une guerre qui lui est livrée, et que les politiques refusent de nommer et donc d'affronter pour la gagner. Or ce qui n'a pas de nom n'existe pas.

    En France, les citoyens ne peuvent même plus fêter leur fête nationale dans la quiétude. Les mairies annulent en cascade leurs feux d'artifices. Et nombre de parents, dont je suis, disent à leurs enfants de ne pas sortir le soir lors de la fête nationale de leur propre pays !!! Je n'imagine pas un seul instant que l'Algérie, pays où j'ai vécu pendant 15 longues années, pays dont mes parents sont originaires, puisse tolérer une telle situation. IMPENSABLE ! Aussi, les dirigeants français ne sont plus en capacité de donner quelque leçon que ce soit aux dirigeants du reste du monde. Qu'ils s'abstiennent donc, car la France, par leurs fautes, a perdu de sa crédibilité et peut-être même sa crédibilité.

    73% des Français sont favorables à la déchéance de la nationalité française pour les "binationaux" qui ont participé aux émeutes. Et les autres, qui sont-ils ? Des adeptes de l'esprit munichois ? Déchoir de la nationalité est déjà prévu dans les textes lorsqu'il y a "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation" ou encore lorsque des actions sont commises qui visent à "troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur". Nous sommes dans ces cas de figure ! Qu'attend donc l'État ?

    Ces gens qui sèment le chaos et font, petit à petit, régner la terreur en France, en réalité, comme je l'avais exprimé lors de mon audition par la commission parlementaire sur le code de la nationalité présidée par Manuel Valls, n'auraient, pour beaucoup, JAMAIS dû recevoir la carte d'identité française. "Le droit de la nationalité est aujourd'hui construit de
    telle sorte que la nationalité française devient un dû pour le postulant. Il est appliqué en prenant en considération son seul intérêt, jamais celui de la communauté nationale française." Passage extrait de mon livre Les dindons de la farce (Albin Michel)

    La carte d'identité française constitue un titre de propriété sur la terre de France. C'est cela qui nourrit le sentiment d'impunité, et non toutes les inepties que je lis ou entends proférer à longueur de journée dans les médias ou lors de certains de mes entretiens.

    L'État a perdu le contrôle de la situation, ce qui était prévisible et aurait d'ailleurs pu tout autant advenir sous d'autres gouvernements. Ce qui se produit est en effet le résultat d'un long processus de démission mais aussi de mauvaises décisions, ou encore prises de position, aussi bien de la part de politiques, de membres de la haute administration, d'acteurs du monde économique qui exercent une énorme influence sur le monde politique, d'intellectuels, que de  "stars" qui s'exprimaient sans connaître le sujet, et dont nombre d'entre eux retournent à présent leur veste. Un peu tard ! Sans oublier les médias dont j'avais écrit dans l'un de mes livres, qu'ils étaient les véritables faiseurs de rois, comme nous le démontrent les élections passées. Mais qui sont les premiers responsables et coupables ? Sans l'ombre d'un doute, les élites politiques et de la haute administration qui ont violé le code civil qui subordonnait la délivrance de la nationalité française à la réussite de l'assimilation. Je l'ai toujours écrit et l'ai même dit de vive voix à beaucoup, leur demandant d'agir avant qu'un point de non retour ne soit atteint.

    "La France et sa République ne se meurent pas tant de la force de leurs adversaires que de la faiblesse de leurs partisans. Ce n’est pas la République qui a échoué, mais l’État. Ce n’est donc pas à la République de cesser de reculer, mais à l’État, garant de l’unité, de cesser de faire reculer la République." Extrait de Décomposition française, comment en est-on arrivé Là ? (Fayard). Prix Honneur et Patrie des Membres de la Société des Membres de la Légion d'honneur.

    Aujourd'hui, à la veille d'une fête nationale qui se déroule dans un climat qui emprunte à un état de siège, le seul couplet de la Marseillaise qui soit adapté est le suivant :

    Liberté, Liberté chérieCombats avec tes défenseursCombats avec tes défenseursSous nos drapeaux, que la victoireAccoure à tes mâles accentsQue tes ennemis expirantsVoient ton triomphe et notre gloire

    ASAF (Association de Soutien à l'Armée Française):

    Aujourd'hui, il y a urgence ! Urgence à promouvoir l'esprit de défense au sein de notre nation française. Urgence à ce que dans notre pays, tous les français, jeunes et moins jeunes, comprennent l'importance de cette valeur fondamentale pour assurer notre sécurité, notre liberté et notre prospérité. Urgence à ce que ceux que nous avons élus redonnent aux mots «  France » et « Patrie » la place qui est la leur.

    L'esprit de défense, c'est la reconnaissance de notre devoir collectif envers la protection de notre pays, la France, de nos citoyens et de nos intérêts. C'est un engagement envers la solidarité nationale, qui transcende les clivages et unit tous les Français, quels que soient leur origine, leur religion ou leur statut social.

    La défense ne se limite pas seulement aux forces armées, mais englobe également la société civile. C'est une responsabilité partagée par tous les citoyens, car chacun d'entre nous a un rôle à jouer dans la préservation de notre sécurité collective (...)

    Catégories : Identité, Politique
  • L'urgence, c'est de triompher de l'esprit munichois !

    Les émeutiers ont détruit ce que l'État a construit pour eux et leurs familles : services publics de proximité, gymnases, centres culturels, cantines scolaires, écoles...

    L'OCDE a chiffré à 30 milliards par an l'implication de la France sur les sujets liés à l'immigration. Pourtant, nombre d'élus, journalistes et autres "spécialistes" qui défilent dans les médias osent défendre que la source des maux qui frappent la France est d'ordre social, que les "quartiers" ont été relégués et qu'il conviendrait de refaire du Borloo pour que la France soit sauvée du chaos !

    Extrait de mon dernier livre Les dindons de la farce :

    "Le 6 février 2019, date de commémoration de l'assassinat du préfet Claude Érignac, l'Association du corps préfectoral organisait la troisième édition de son colloque Claude Érignac dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne avec pour thème « L'intégration républicaine en péril : comment la refonder ? ». J'y étais. Dans la salle, se trouvait la « fine fleur » de la haute administration française issue des grands corps de l'État qui sont alimentés par l'ENA, école créée par le Général et dont la France n'a pas fini de faire les frais.

    Des tables rondes se sont succédé avec pour objectif d'interroger le modèle français d'intégration tout en le comparant avec ce qui a cours en Allemagne, Grande- Bretagne, Suède, aux États-Unis. Hormis l'intervention du sénateur du Haut Rhin Jean-Marie Bockel, ancien ministre, et celle tout aussi remarquable de Dominique Schnapper, ancienne membre du Conseil constitutionnel, le reste m'a donné la nausée. Une trop forte concentration de preuves d'incompétences et d'ignorance du sujet et une attaque de la France qui se trouve accablée de tous les torts ou presque. Écouter de bout en bout a constitué une véritable épreuve.

    Lors de ce colloque, Jean-Marie Bockel reconnaît que les élites se sont trompées. Il s'exprime avec lucidité et droiture : « J'ai été d'emblée confronté, en qualité de maire de Mulhouse, et de manière assez brutale par rapport à la représentation que je pouvais avoir du devenir de ce territoire, à ce défi de l'intégration. J'ai le sentiment d'avoir tout expérimenté, d'avoir rencontré quelques réussites, mais également beaucoup d'échecs, pour souvent, d'ailleurs, des résultats en demi-teinte. » Il évoque le clientélisme répandu parmi les élites politiques, l'engagement des élus dans une démarche communautariste, l'insécurité grandissante, les premiers signaux de la montée de l'islamisme, la fuite en avant dans les politiques publiques. Il parle de « désintégration » et de ce qui l'inquiète : ce qu'il observe et entend sur le terrain se résume à une propension à «ne rien faire et attendre que la situation s'arrange d'elle-même, et que le développement économique reprenne ».

    Cette fuite en avant qu'évoque Jean-Marie Bockel est toujours de mise sur la quasi-totalité de l'échiquier politique. En dépit de la situation pourtant alarmante, le logiciel n'a pas varié d'une ligne. En guise de solution, on parle encore et toujours : de prise en charge sociale de tous ordres ; de construction de logements sociaux ; de loi SRU qui contraint les communes à accepter une part de la misère du monde ; de discrimination positive ; de financement d'associations dont une part se révèlent communautaristes et misogynes. Et on propose aussi le vote par la représentation nationale de nouveaux flux entrants, comme si la France possédait les moyens financiers et d'intégration adéquats pour accueillir de nouveaux flux ! (...)"

    Avec tout le recul que l'on a sur ce sujet de l'immigration, on entend pourtant dire qu'après ces nouvelles émeutes, il faudrait nous atteler à réfléchir aux causes !!! Il suffirait d'offrir mes livres au plus grand nombre pour comprendre que tout a déjà été dit, y compris quant au programme politique à dérouler de toute urgence car il est déjà tard, très tard. Peut-être même trop tard mais cela, c'est l'Histoire qui le dira donc baisser les bras n'est pas une option sauf pour les lâches, comme l'avait un jour exprimé le Général de Gaulle.

    Voici ce que le philosophe Marcel Gauchet avait écrit dans la revue Le débat : "« Qu’est-ce que l’intégration ? Tous revendiquent l’objectif, mais personne, apparemment, ne se préoccupe de comprendre le processus. Que signifie-t-elle au fond ? Quelles sont ses conditions ? Par où passe-t-elle ? Malika Sorel plaide la nécessité d’une intelligence à part entière du phénomène. Elle est la seule à mettre en lumière les conséquences ravageuses qu’entraîne la méconnaissance de ses données de base. »

    La morale de l'histoire : il est manifeste que parmi ceux qui persistent à soutenir que le problème réside dans le fait que les gouvernements successifs n'auraient pas assez donné et que la solution consiste à donner davantage, à refaire du Borloo, se trouve pléthore de gens qui ne connaissent rien au sujet et qui, en toute logique, devraient la boucler au regard de la gravité de la situation. Mais il est tout aussi manifeste que la France se trouve confrontée également au retour en force de l'esprit munichois que j'évoquais dans "Décomposition française", publié le 12 novembre 2015 soit exactement la veille de l'attentat du Bataclan. "Décomposition française" a reçu le prix Honneur et Patrie de la Société des Membres de la Légion d'honneur. Tout un symbole.

    Catégories : Politique
  • La matinale d'Europe1

    J'étais l'invitée de la matinale de Dimitri Pavlenko. Mon intervention est à écouter à cette adresse.

    Afin de participer à bien informer les citoyens, je vous encourage à relayer mes interventions

    Merci à tous.

    Catégories : Identité, Politique
  • Annecy, la lente agonie de la France

    Les minutes de silence ne servent à rien. Du folklore qui confine au cynisme lorsque ces minutes sont le fait de ceux qui ont le pouvoir d'agir, et même la responsabilité ainsi que l'obligation morale d'agir. C'est peu dire que cette classe politique n'est pas à la hauteur des circonstances et encore moins des terrifiants défis à relever !

    La classe politique, dans son ensemble, devrait se taire car elle est largement responsable de ce qui advient, de cette insécurité qui gagrène la France.

    On entend des inepties telles que "sen prendre à des enfants est inacceptable". Parce que s'en prendre à des adultes est acceptable ??? On nage en plein délire.

    Le demandeur d'asile avait obtenu l'asile en Suède et voulait l'obtenir en France. Cela illustre à la perfection ce que j'ai dit le 12 mai lors de mon débat avec Dominique Reynié pour le Figaro :

    "L’État français a perdu sa crédibilité et son  autorité, il n’est plus respecté... Cela aboutit au fait que la France, dans sa globalité,  n'est plus respectée."

    Bien sûr, cette perte de crédibilité n'est pas imputable au seul pouvoir actuel. Voilà bien longtemps en effet que l'État agit à rebours de l'intérêt général qui passait par la défense des intérêts des Français-français, qu'ils soient de souche ou d'adoption, comme moi et tous ceux qui ont fait le choix, du coeur et de l'esprit, de la France comme seule Patrie.

    Quand les politiques vont ils prendre en considération l'ensemble de ce que j'ai écrit, expliqué et préconisé depuis tant d'années maintenant ?

    Comment le peuple français peut-il se sortir de ce cauchemar et du piège qui se refreme sur lui ?

    En dépit des terribles décisions politiques qui ont participé à détruire la France, qui est jugé et qui est sanctionné ? Personne.

    Catégories : Politique